- Détails
- Création : 24 mars 2015
- Mis à jour : 1 avril 2020
- Publication : 24 mars 2015
Antoine CARAVANO
(Bougie, [1877]-Bougie, 1935)
Jean-Claude SEGUIN
1
Caravano épouse Mme Caravano ([1837]-Bougie, 20/09/1924). Descendance :
- Caravano épouse François Di Martino. Descendance :
- Pierre Di Martino épouse (Bougie, 07/12/1924) Elise Riveccio
- Vincent Caravano ([1873]-Bougie, 14/11/1926) épouse X. Descendance :
- Pierre Caravano
- Angelo Caravano
- X épouse Alphonse Cataldo
- Antoine Caravano ([1877]-Bougie, 13/07/1935) épouse Marianne Gatto. Descendance :
- {tip Propriétaire de l'hôtel de la Porte-Sarrazine.}Joseph Caravano (Bougie, [04]/03/1938) épouse X. Descendance :
- Blaise Caravano ([1882]-Bougie, 25/03/1937) épouse X.
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Antoine Caravano commence sa carrière de photographe, à Bougie, vers 1899. Il est installé d'abord rue du Vieillard.
Photographie Artistique, A. Caravano, Rue Vieillard, Bougie
Il va s'intéresser au cinématographe en présentant son Royal-Cinématographe en Kabylie : Bougie (1905 et 1906) et Djidjelli (novembre-décembre 1906). Il présente, parmi d'autres vues animées, des films tournés à Bougie dont il est sans nul doute l'auteur :
Au Cinématographe.-Le succès remporté par nos concitoyens qui ont installé le Royal Cinématographe de la salle des Fêtes, se continue.
Jeudi, malgré l'accablante chaleur, la salle des Fêtes fut très garnie, et le grand balcon fut constamment occupé par une partie du public, qui tout en respirant les rares souffles de brise, suivaient des yeux les projections.
Dimanche le spectacle sera des plus curieux. Les petites imperfections de détail des premières séances ayant été corrigées, l'intensité électrique du foyer lumineux du projecteur se trouvant enfin mis au point précis où l'on obtient le maximum d'éclairage, les tableaux seront absolument parfaits et très brillants.
Les vues de Bougie et les scènes de la rue et du port provoquent la joie et les exclamations. On reconnaît les gens, on les interpelle; parfois quelque spectateur est absolument surpris de voir sa personne figurant dans une scène de la rue, prise au moment où il passait ne se doutant pas qu'il était photographié.
Le spectacle de dimanche sera absolument nouveau.
L'Écho de Bougie, Bougie, dimanche 12 août 1906, p. 3.
C'est ainsi une dizaine de films locaux qu'Antoine Caravano va tourner, en 1906, et présenter dans son Royal-Cinématographe. C'est également à ce moment-là qu'il développe ses activités. Outre son atelier de pose et son laboratoire de la rue du Vieillard, il ouvre un magasin de vente et d'exposition rue Trézel basse.
Collection Parfaite.A Caravano, Photo-Editeur, Bougie Bougie-rue Trézel et du Vieillard (début XXe siècle) (à gauche, rue du Vieillard. Caravano Photographie) |
L'Écho de Bougie, Bougie, 25 octobre 1906, p. 4. |
En 1907, toujours sur cette même lancée, Antoine Caravano annonce une spécialité photographique nouvelle.
L'Écho de Bougie, Bougie, 18 juillet 1907, p.
Il continue également ses activités cinématographiques en 1907, 1908 et au-delà. En 1910, il installe, place de la Pêcherie, en face la Brasserie du Phénix, un Salon-Atelier Photographique muni des perfectionnements les plus modernes. "L'installation spécialement aménagée lui permet l'exécution rapide et irréprochable de tous travaux, tels que platinotypie, agrandissements de toute nature et de toutes dimensions, charbons de toute couleur, pastels, aquarelles, etc., cartes postales et toutes fournitures générales concernant la photographie, et encadrements en tous genres à des prix défiant toute concurrence. Chambre noire spéciale à la disposition de MM. les Amateurs." (L'Écho de Bougie, Bougie, 29 mai 1910, p. 3).
En 1913, Antoine Caravano ouvre l'Alhambra-Cinéma dans la grande salle des fêtes :
Alhambra-Cinéma.-C'est ce soir, dans la grande salle des fêtes, aérée par de nombreux ventilateurs, que cet établissement ouvrira ses portes à sa nombreuse clientèle, avec un programme des mieux choisis.
Un orchestre symphonique fera les délices des amateurs de bonne musique.
L'Écho de Bougie, Bougie, 10 août 1913, p. 3.
Avec le temps, l'Alhambra-Cinéma se transforme grâce aux travaux de rénovation entrepris par Antoine Caravano :
L'Alhambra-Cinéma
A Bougie, où depuis toujours nous avons été privés d'un théâtre digne de ce nom, nous avons le bonheur de posséder, en compensation, une salle de spectacle comme il s'en trouve peu, tant dans les grandes localités algériennes que dans celles de la Métropole.
Cette salle qui, jadis, était une infecte gargote dans laquelle on vendait la "bonne loubia" est devenue, grâce à l'initiative heureuse de notre sympathique concitoyen M. A. Caravano, dont tout le monde a si souvent apprécié l'indéniable bon goût et le plus parfait sens artistique, le plus coquet établissement cinématographique.
Après bien des métamorphoses, bien des améliorations, bien des transformations subies depuis une quinzaine d'années, le Royal Cinéma d'antan a atteint, de nos jours, son paroxysme de splendeur et de beauté.
Quel établissement pourrait avoir la qualité unique au monde que possède l'Alhambra Cinéma? Nous voulons parler ici de son heureuse exposition.
Qui n'a admiré, du grand balcon aujourd'hui protégé par une immense marquise, le panorama merveilleux du golfe, lorsque, par ces belles soirées sereines, la lune argenté de ses rayons la surface à peine ridée de la mer ?
M. Caravano a poursuivi son projet sans relâche et, par étapes, et a résolu la grande question du théâtre à Bougie. Les lourdes charges qu'il s'est imposées par les nouvelles transformations qu'il vient de faire subir à son établissement méritent bien d'être encouragées. N'oublions pas que, grâce à lui, les troupes théâtrales ne fuiront plus Bougie et le privilège des grandes cités nous sera désormais offert.
Dans ce petit Athénée qu'est notre nouvel Alhambra tout a été prévu et minutieusement agencé. Une grande scène avec différents décors conçus dans toutes les règles de l'art, permettra des représentations que, jusqu'alors, on ne pouvait espérer admirer dans notre chère cité ; des chambres d'artistes comportant tout ce que l'on peut demander au point de vue confort moderne, ont été aménagées avec un soin et un goût au-dessus de tout éloge possible.
Dans la grande salle on voit partout des fauteuils, plus de chaises ; tout le matériel trouve place sous la scène lorsqu'il est nécessaire de transformer en salle de danse, la plus exquise qui soit, cet établissement où auront lieu en même temps que des spectacles cinématographiques, des représentations théâtrales ou des concerts.
L'éclairage y est féerique et, de ce côté gi n vici- comme sous bien d'autres rapports, rien î ser- n'a été négligé.
Afin de donner à l'Alhambra tout ce que l'on peut désirer, M. Caravano a installé un magnifique Bar Américain dans le style Art Nouveau. Un somptueux comptoir, sculpté de la façon la plus artistique, est placé au fond de ce merveilleux salon tout orné de peintures d'art, devant ce comptoir se trouvent des sièges élevés permettant de consommer assis confortablement.
Çà et là, d'élégantes petites tables entourées de sièges non moins ravissants nous transportent pour un instant chez Novelty d'Alger, qui est le seul à posséder un matériel semblable.
Et tout cela, magnifiquement éclairé, présente un effet vraiment sensationnel.
Le Bar Américain a été inauguré dimanche dernier et, à cette occasion, tout ce que Bougie compte de fervents habitués du Cinéma a tenu à répondre à l'invite aimable de M. Caravano, en venant lever son verre à la prospérité sans cesse croissante santé de l'Alhambra.
Nous formulons également nos souhaits sincères de complète réussite et nous encourageons bien vivement le sympathique directeur de cet établissement de tout premier ordre à persévérer dans le but qu'il s'est proposé et pour lequel il a déployé tant de dévouement d'activité et de désintéressement. désintéressement.
Un habitué du Cinéma.
L'Echo de Bougie, Bougie, 1er mars 1925, p. 2.
Deux ans plus tard, Antoine Caravano développe ses activités photographiques en transférant ses ateliers dans l'immeuble Tamzali :
L'art photographique à Bougie
Jusqu'à ce jour, nous ne pouvions pas dire que l'art photographique était délaissé dans notre ville soeur, car depuis longtemps déjà, M. Caravano, avec le bon goût, le soin minutieux el le sens de l'esthétique que chacun se plaît à lui reconnaître, y apportait de notables et constantes améliorations.
Mais qu'était-ce que cela à côté de ce qu'il vient de réaliser aujourd'hui ?
Nous pouvons affirmer à présent que grâce à son esprit d'initiative et son désir de toujours mieux faire, notre ami a doté Bougie d'un Atelier de tout premier ordre, susceptible de rivaliser avec ceux des plus importantes localités ; nous pouvons déclarer, avec une fierté toute légitime, que la Maison Caravano ne le cède en rien aux plus grandes firmes photographiques de notre Colonie.
Nous avons eu le plaisir de visiter en détail les ateliers transférés au premier étage de l'immeuble Tamzali situé près la librairie Billiard et nous avons été émerveillés de leur installation ultra-moderne de leur agencement luxueux conçu avec le souci de tout le confort désirable.
Grâce à ces heureuses transformations, étudiées avec le plus grand soin, tant dans l'atelier de pose que dans les laboratoires ; grâce aux nouveaux appareils du dernier perfectionnement pour la photographie proprement dite ou pour les agrandissements de toutes dimensions ; grâce à un Personnel compétent et spécialisé, M. Caravano peut effectuer tous genres de travaux d'art dans toutes les meilleures conditions possibles. Nous sommes certains aujourd'hui d'être aussi bien et aussi promptement servis que dans les Maisons les plus réputées.
Et maintenant n'oublions pas de dire qu'une magnifique salle de vente a été aménagée dans l'immeuble et ainsi les nombreux touristes qui viennent visiter les merveilles naturelles de notre belle région et qui désirent en fixer pour jamais le souvenir sur la plaque sensible, pourront trouver absolument tout ce dont Ils auraient besoin : appareils, accessoires, produits et spécialités photographiques. Un atelier d'amateur est également mis à leur entière disposition.
Dans un centre touristique comme le nôtre, cette excellente initiative ne peut qu'être chaleureusement louée.
Nous adressons à notre ami Caravano nos sincères compliments et nous formulons nos meilleurs voeux pour la prospérité sans cesse croissante de son établissement photographique d'art.
L'Impartial, Djidjelli, 12 février 1927, p. 2.
La même année, il rachète en outre le "Bijou-Cinéma" :
Messieurs René TOUBOUL, directeur de Cinéma, demeurant à Alger, et CIMINO François-Diégo, entrepreneur de peinture, demeurant à Bougie, ont vendu à Monsieur CARAVANO Antoine, directeur de Cinématographe, demeurant à Bougie, un fonds de commerce de spectacle de théâtre et de cinématographe exploité à Bougie, place Philippe, dans un immeuble appartenant à la Commune de Bougie, connu sous le nom de "BIJOU-CINÉMA"...
L'Oued-Sahel, 18 août 1927, p. 6.
En février 1933, Antoine Caravano reçoit les Palmes Académiques, l'occasion pour la presse de dresser son portrait et de parcourir sa carrière :
Des Palmes Académiques bien méritées
Dimanche dernier, dans la matinée, la Dépêche de Constantine, et, dans l'après-midi, l'Echo d'Alger et la Dépêche Algérienne nous apportaient une nouvelle qui comblait de joie tous les bons amis que possède, non seulement à Bougie mais dans toute notre région, notre sympathique concitoyen et excellent ami, M. Antoine Caravano, photographe et Directeur propriétaire de l'Alhambra-Cinéma. Nous apprenions en effet qu'il venait d'être promu Officier d'Académie.
N'en déplaise à la trop grande modestie de M. Antoine Caravano, nous dirons ici que la distinction honorifique qui vient de lui être décernée, arrive trop tardivement même, à notre sens, pour récompenser, comme il convient, tous les mérites que chacun se plaît à lui reconnaître.
M. Antoine Caravano est le fils de ses oeuvres, peut-on dire sans exagération aucune, car il a débuté dans sa carrière de la façon la plus modeste qui soit, et c'est par son labeur, sa ténacité, ses goûts pour l'esthétique et les arts, son dévouement constant, apporté à leur cause qu'il a développé en notre ville qui l'a vu naître, la photographie et le cinématographe.
Il a, pour ainsi dire, instauré à Bougie l'art photographique il y a quelque trente quatre ans et i'a progressivement perfectionné. Ses productions sont innombrables et, en outre du portrait et des paysages qu'il a choisis parmi les beautés pittoresques de nos sites incomparables, il n'est point de manifestations grandioses, point de souvenirs heureux qu'il n'ait fixé sur la plaque sensible.
Pour ne citer qu'une occasion entre mille, on se souvient du passage à Bougie de S. M. Edouard VII, roi d'Angleterre, auquel M. Caravano adressa de superbes photographies qui lui valurent l'autographe du Souverain avec force éloges.
Le nouveau promu est correspondant photographique de l'Afrique du Nord et de nombreuses revues illustrées.
Il a participé à la création de notre Syndicat d'Initiative et de Tourisme, auquel il n'a cessé d'apporter son précieux concours pour faire mieux connaître nos merveilleuses régions el retenir ici les hôtes qui nous visitent.
Ii a également pris une part très grande à la création à Bougie de la Ligne Maritime Française et une médaille de bronze ainsi qu'un magnifique chromo que l'on peut voir dans un beau cadre suspendu dans son bureau ont été le témoignage de reconnaissance de cette Ligue pour les services que notre ami lui a rendus.
Du côté du Cinématographe, on peut dire que M. Antoine Caravano en fut le promoteur dans notre cité il y a une trentaine d'années, c'est-à-dire à l'époque où l'image animée était encore à l'état d'embryon.
Alors que d'autres que lui eussent abandonné la partie devant les déboires sans nombre qui, dans les débuts et même plus tard, récompensaient fort mal son dévouement et son activité, M. Caravano lutta de pied ferme contre les événements malheureux qui surgissaient et parvint à réaliser son rêve : celui de doter sa ville natale d'un Cinéma tel que les plus grands établissements des plus importantes villes de l'Afrique du Nord et de la Métropole ne sauraient surpasser.
Nous avons vu l'évolution de cette salle qui est devenue aujourd'hui une vraie bonbonnière et dont l'exposition el la vue que l'on découvre du grand balcon sur le golfe sont absolument uniques.
Celte magnifique salle est mise aimablement à la disposition de toutes les oeuvres locales de bienfaisance, elle sert de salle de fêtes et de conférences et reçoit quatre fois par semaine les nombreux admirateurs du Ciné parlant et sonore dans des programmes réellement captivants.
M. Antoine Caravano organise souvent de fort intéressantes matinées scolaires avec des films les plus documentaires el les plus instructifs pour les Élèves de nos Écoles.
La distinction honorifique qui vient de lui être attribuée est bien, comme on peut s'en rendre compte, la juste récompense de ses mérites et notre excellent concitoyen et sympathique ami a le droit de porter-fièrement le ruban violet qu'il a bien gagné.
L'Echo de Bougie, en cette heureuse circonstance, adresse à M. Antoine Caravano. en même temps que ses félicitations les plus chaleureuses, l'expression sincère de sa vive el cordiale sympathie.
L'Écho de Bougie, Bougie, 26 février 1933, p. 3.
Ses activités liées au cinématographe et l'exploitation de l'Alhambra-Cinéma se révèlent difficiles et déficitaires comme l'indique la demande faite auprès de la mairie de Bougie :
CONSEIL MUNICIPAL
Compte rendu sommaire de la séance du 23 Décembre 1933
[...]
h) Taxe communale sur les spectacles.
M. Caravano, Directeur de l'Alhambra-Cinéma, appelle de nouveau l'attention du Conseil Municipal sur l'exploitation déficitaire de son établissement et insiste pour que l'exonération totale soit maintenue en sa faveur.
L'Echo de Bougie, Bougie, 31 décembre 1933, p. 1.
Sa santé décline dans les premiers mois de l'année 1935 et il décède en juillet. La presse rend hommage à ce pionnier de la photographie et du cinématographe :
La Mort de M. Antoine Caravano
Aujourd'hui Samedi 13 juillet courant, dans les premières heures de la matinée, la bien triste nouvelle de la a mort de notre sympathique concitoyen et excellent ami M. Antoine Caravano se répandait dans notre ville. Bien qu'on se fût attendu depuis quelque temps déjà à un dénouement fatal, la consternation ne se lisait pas moins sur tous les visages.
Antoine Caravano a rempli dans sa ville natale un rôle trop important pour que sa fin si douloureuse ait pu laisser indifférents tous ceux qui l'ont connu dans sa vie toute d'activité et de labeur incessant. Il n'est pas exagéré de dire qu'il était bien le fils de ses oeuvres.
Nous l'avons vu dans ses tout premiers débuts dans l'art photographique où il excellait. Il ne tardait pas à installer dans notre ville un atelier qu'il ne cessait de perfectionner, au point qu'à l'heure actuelle, sa haute renommée a repoussé bien au delà les limites.
Mais Antoine Caravano ne s'était pas contenté de cela, il a su mériter des Bougiotes en créant l'Alhambra-Cinéma dout nous avons connu les premières phases.
Ce n'est pas sans peine, certes, que d'améliorations en améliorations, il a fait la coquette salle que tous admirent aujourd'hui.
Nous l'avons vu aux prises avec des difficultés sans nombre et il lui fallait bien cette résignation et cette confiance dans un avenir meilleur pour persévérer comme il l'a fait et pour parvenir à doter notre cité d'un établissement cinématographique digne d'elle.
II faut mourir pour qu'on reconnaisse des qualités dit-on communément et cependant, qui n'a approché Antoine Caravano, qui ne l'a connu plus intimement, sans voir, en lui, le brave homme dans toute la force du terme, le grand coeur, le serviable, l'ami sûr et sincère.
La Destinée s'est montrée bien cruelle pour celui qui avait tant travaillé, tant lutté et c'est au sommet d'un calvaire de souffrances physiques et morales qu'il s'en est allé, à l'âge de cinquante-huit ans, à l'heure même où il avait bien le droit d'aspirer à jouir d'une existence heureuse au milieu des siens, au soir d'une carrière aussi laborieuse.
Les obsèques de notre ami bien regretté auront lieu demain Dimanche 14 juillet 1935 à cinq heures du soir.
En cette bien douloureuse circonstance, nous prions Madame Veuve Antoine Caravano qui fut sa dévouée collaboratrice, ses enfants : M. Pierre Caravano ; Madame Maurice Richard (née Caravano) et M. Maurice Richard ; Madame Paul Richard (née Caravano) et M. Paul Richard ; Madame Veuve François Di Martino (née Caravano) ; les familles Vincent, Joseph et Biaise Caravano ; les familles Antoine, François et Nicolas Gatto, d'Alger ; De Luca, de Bougie, Di Martino Alphonse, Joseph, Michel, Pierre, Pappalardo, Martello, DiMartino et Caravano, de Bougie, Richard, de Boufarik, Camel et Guérin d'Alger, Thermoz et Cataldo de Bougie et toutes celles que cette mort atteint si cruellement de croire à l'expression sincère de nos condoléances les plus profondément attristées.
L'Écho de Bougie, Bougie, 14 juillet 1935, p. 2.
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<28>/05/1905 | Algérie | Bône | Place des Gargoulettes | Royal Cinématographe |
01->06/10/1905 | Algérie | Bougie | Place de la Sous-Préfecture | Royal Cinématographe |
>02/08/09/09/1906 | Algérie | Bougie | Grande Salle des Fêtes | Royal Cinématographe |
>18/11->02/12/1906 | Algérie | Djidjelli | Café Bachelet | Royal Cinématographe |
13-28/10/1906 | Algérie | Bougie | Grande Salle des Fêtes | Royal Cinématographe |
30/12/1906-01/01/1907 | Algérie | Bougie | Grande Salle des Fêtes | Royal Cinématographe |