Lazare, Jules, Paul BALAY

(Saint-Pierre-la-Palud, 1878-Ferryville, 1915)

balay paul lazare

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Louis, Charles Balaÿ (Saint-Étienne, 07/11/1828-Saint-Genis-l'Argentière, 18/03/1891) épouse  Marie, Félicie Mangini (Lyon, 02/04/1839-Sainte-Foy-l'Argentière, 15/09/1923). Descendance :

  •  Henri Balaÿ (Saint-Genis-l'Argentière, 29/05/1860-Lyon, 10/12/1925) épouse Marguerite, Françoise, Olympe Gillet (1866-1959). Descendance :
    • Mathilde Balaÿ (1889-1889)
    • Anne, Lucie, Joséphine Balaÿ (1891-1972)
    • Hélène Balaÿ (1895-1980)
    • François Balaÿ (1897-1962)
    • Edmond Balaÿ (1902-1992)
    • Paul, Joseph, Louis Balaÿ (1904-1999)
  •  Louise, Marie, Agathe Balaÿ (Saint-Genis-l'Argentière, 21/03/1862-Saint-Étienne, 28/12/1952) épouse (Sainte-Foy-l'Argentière, 01/09/1885) Ferdinand, Marie Balaÿ (Saint-Étienne, 06/08/1859-Saint-Étienne, 22/08/1916)
  • Lucien Balaÿ (Saint-Genis-l'Argentière, 24/03/1864-Mormand, 07/02/1940) épouse Marguerite Verdé de l'Isle (1873-1928)
  • Félix, André Lazare Balaÿ (Saint-Pierre-la-Palud, 07/10/1866-Haute-Fontaine, 18/07/1918) épouse Lucie Aulois.
  • Marie, Louise Balaÿ (Saint-Genis-l'Argentière, 30/10/1872-Lyon, 10/01/1967) épouse Louis, Chatin (1866-1947)
  • Lazare, Jules, Paul Balaÿ (Saint-Pierre-la-Palud, 22/02/1878-Ferryville, 22/05/1915) épouse (Thizy, 30/05/1904) Augustine, Émilie, Hélène Champalle (Thizy, 28/06/1884-Thizy, 18/09/1973). Descendance :
    • Marie Balaÿ (Thizy, 28/09/1905-) épouse (Paris 7e, 30/05/1967) Henri, Arthur, Louis Sault.
    • Valentine, Henriette, Denise Balaÿ (Thizy, 14/04/1907-) épouse (Paris 7e, 01/12/1933) Paul Damiron.
    • Lucien, Gustave, Lazare Balaÿ (Thizy, 27/09/1908-) épouse (Bone, Algérie, 24/02/1940) Suzanne, Léonie Reynaud.
    • René, Félix, Fernand Balaÿ (Thizy, 16/01/1910-Lyon 6e, 14/11/1967)

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Fils de Louis, Charles Balaÿ, maire de la commune de Saint-Genis-l'Argentière (1865-1872) où il installe une fabrique de rubanerie, Lazare, Jules, Paul Balaÿ fait parti des nombreux opérateurs français qui se rendent aux États-Unis en 1896-1897. Âgé d'un peu plus de 18 ans, il embarque au Havre sur le Normandie et arrive à New York, le 4 janvier 1897. Il figure comme "cinematograph" (Liste de passagers). Compte tenu de ses origines rhodaniennes, il pourrait avoir été envoyé en Amérique par la maison Lumière. L'anné suivante, il s'engage comme volontaire dans l'armée française et rejoint le 23e Régiment (04/11/1898) où il effectue ses obligations militaires. Envoyé en congé (16 octobre 1899), il réside à Southampton (Winchester Street, 4 décembre 1899), puis aux États-Unis (Weehawken, New Jersey, Stevens St., 23 février 1901). Ses activités profesionnelles le conduisent à voyager avec Henri Lavirotte (25 ans). À bord du Majestic, il quitte Liverpool (10 juin 1903) à destination de New York où il arrive le 17 juin 1903. Les deux hommes se rendent Ils se rendent à Paterson (New Jersey). À son retour des États-Unis, il s'installe à St Genis-l'Argentière (8 juillet 1904). Il figure alors comme industriel ou employé de commerce ([1905]-1914) à l'usine Gillet & Fils où travaillent plusieurs membres de sa famille. En 1914, âgé de 36 ans, il est mobilisé et fait preuve de bravoure. Blessé aux Dardanelles, en mai 1915, il décède en Tunisie, à l'hôpital Sidiabdallah de Ferryville des suites de ses blessures. Ses funérailles ont lieu, le 1er juin 1915, à Saint-Genis-l'Argentière. Le capitaine de Valoux, au nom des officiers du 98e régiment d'infanterie, prononce quelques mots:

Je viens dire un dernier adieu au vaillant camarade qui a si généreusement donné sa vie pour la patrie.
Lieutenant de réserve, âgé de 36 ans, père de quatre enfants, Lazare Balaÿ voulut dès la mobilisation se battre au premier rang.
Parti le 11 août avec son régiment, il fit preuve de la plus grande énergie et d'un calme impressionnant sous le feu; blessé le 6 septembre dans un assaut où il entraînait sa troupe, il faut cité à l'ordre du jour.
A peine guéri, en février, il obtint le commandement d'une compagnie; débarqué aux Dardanelles, il tombe frappé à la tête d'une terrible blessure et expire le 22 mai à l'hôpital maritime de Ferry-Ville.
Que cette belle mort, face à l'ennemi, puisse atténuer la douleur des siens; qu'elle soit pour ses enfants un titre de gloire et de fierté légitime.


Sixième Bulletin de Guerre du personnel de l'usine Gillet et Fils. Villeurbanne, Villeurbanne, [1915], p. 1-2.

Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur (8 mai 1915).

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