- Détails
- Création : 24 mars 2015
- Mis à jour : 9 juillet 2025
- Publication : 24 mars 2015
- Affichages : 5910
Nikolaï Wassiljewitsch KOBELKOFF
(Wossnessensk, 1851-Vienne, 1933)
Jean-Claude SEGUIN
1
Wassil Diementiew Kobelkoff épouse Natalia Kobelkoff. Descendance :
- Sept filles
- Andrew Kobelkoff
- Sept garçons
- Nicolaï Wassiljewitsch Kobelkoff (Wossnessensk, 22/07/1851-Vienne, 19/01/1933) épouse (Budapest, 09/02/1876) Charlotte, Anna Wilfert (Genthin, 03/06/1857-Baume-les-Dames, 29/05/1912). Descendance :
- Nikolai, Alexander, August Kobelkoff (Vienne, 31/07/1876-Vienne, 02/06/1944) épouse Elise Boussier (Wevelgem, 30/11/1872-Vienne, 08/01/1956). Descendance :
- enfant (Agram [1878]-Agram [1878]))
- Otto Kobelkoff (Bergzabern, 1879-)
- enfant mort né (1880)
- Nicolas, Jules, Armand Kobelkoff (Altona, 10/01/1881-) épouse (Chassenard, 23/01/1923) Marguerite Mathieu.
- Paul, Théodore, Gustave Kobelkoff (Dunkerque, 28/12/1882-Rodez, 02/07/1889)
- Ernest, Gustave, Eugène, Hippolyte Kobelkoff (Bordeaux, 22/02/1885-) épouse (Chassenard, 21/02/1931) Armande, Guillemette, Marie Linder.
- Hélène, Alice, Charlotte Kobelkoff (Paris 18e, 13/12/1886-1932) épouse Hans Pichler
- {tip
Paul Kobelkoff} Paul, Gustave, Emmanuel Kobelkoff{/yip} (Villeneuve-sur-Lot, 28/01/1889-[Champigny-sur-Marne], 27/10/1950) épouse (Clermont-Ferrand, 05/08/1919) Alice Seguin.
2
Les origines (1851-1904)
Fils du maire de la commune de Wossnesensk, Nicolaï Kobelkoff, né sans bras, ni jambes, vit avec ses parents jusqu'à l'âge de sept ans. Il rentre, par la suite, au collège de Miask, à 35 kilomètres environ, où il apprend à écrire et à dessiner. À dix-huit ans, il rentre, comme aide-comptable, dans l'administration de la mine d'or de Balbouk, puis, au bout de six mois, il devient comptable. Il fait déjà preuve d'adresse et manie avec dextérité le fusil lors de chasse aux loups ou aux ours ou la canne à pêche. Le 12 avril 1870, Nicolaï Kobelkoff quitte la maison familiale pour Moscou. Il va être engagé par M. Berg, directeur de théâtre, pour vingt roubles par soirée. Il débute le 10 août 1871.
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Wassil (père), Natalia (mère) et enfants | Kobelkoff à ses débuts en 1871 (Kobelkoff, 1912: 27) |
Kobelkoff et sa Fiancée (c. 1876) Kobelkoff, 1912 : 56 |
Il assure des engagements dans différentes villes russes (Iekaterinenlaw, Poltava, Kischinev, Odessa, Rostow, Smolensk, Saint-Pétersbourg...), puis européennes (Wilna, Varsovie, Kijev, Jassy, Braila, Bucharest, Varna...) et au Moyen-Orient (Beyrouth, Damas, Jérusalem, Suez, Le Caire, Alexandrie, Constantinople...). On le retrouve également en Finlande, Suède, Norvège, Danemark, Allemagne (1875), Autriche-Hongrie, Italie (1878), Allemagne (1879, 1881), Belgique (Liège, 1881)... Le 18 mai 1882, la famille embarque pour l'Amérique à bord du steamer "Liverpool". Il présente son numéro dans plusieurs villes (New York, Boston, Baltimore, Philadelphie, Chicago...) et se rend même à Cuba (La Havane, Cienfuegos, Isla del Pino...). Il rentre en Europe en 1883 et continue ses activités artistiques aux Pays-bas, en Belgique...
C'est alors qu'il décide de créer son propre établissement forain comme il l'explique dans les mémoires écrites par son fils :
Il voulait tenter la fortune, être son maître, son propre chef, commander et diriger un petit personnel qui selon ses indications montât et démontât son coquet établissement qu'il reprit où il l'avait laissé lors de son départ pour l'Amérique.
Et ainsi qu'un saltimbanque il fit les foires, fêtes et marchés de la Belgique, plantant sa tente partout, voyageant par les routes, libre et heureux au milieu de sa charmante famille.
KOBELKOFF, 1912: 105.
C'est en 1884 qu'il commence ses tournées en France. Il se présente, pour la première fois, à Calais, puis dans tout le Nord du pays. Vient le tour du Centre. On le trouve ainsi des de nombreuses foires : Argentan (janvier 1884), Paris (Foire au pain d'épice, mai 1884), Bordeaux (Quinconces, mars 1885). Dans cette dernière ville, un incident va opposer Kobelkoff à l'un de ses voisins forains que la presse explique en ces termes :
Les Artiste-Troncs
Le tribunal de commerce de Bordeaux vient de juger une affaire de concurrence déloyale d'une gaieté qu'on n'est pas habitué à rencontrer dans les procès de cette nature.
Un certain Russe, du nom de Kobelkof, qui n'a plus ni bras ni jambes, met à profit cette intéressante situation pour s'exhiber en public sous le nom de guerre d'Artiste-Tronc. Depuis plusieurs années qu'il exerce son industrie, il a déjà fait plusieurs fois son tour d'Europe, et s'est acquis une renommée considérable. Du reste, il convient d'ajouter qu'en dépit de sa difformité, il parvient à exécuter des tours d'adresse absolument merveilleux.
Donc, Kobelkof était dernièrement à Bordeaux, aux grandes foires de mars, faisant chaque jour d'abondantes recettes et savourant en paix sa gloire autant que ses profits, quand un audacieux rival lui vint traîtreusement disputer l'empire des Quinconces.
Un sieur Wenderlé, son voisin de baraque, s'avisa un matin d'annoncer à la population bordelaise, à grand renfort d'affiches et de cuivres, l'exhibition du « véritable Artiste-Tronc », auprès duquel celui d'à côté n'était qu'une « plaisanterie ».
De plus, la ville entière avait été inondée des prospectus du prétendu « vrai Tronc ».
Là-dessus, Kobelkof se fâche tout rouge et, par acte extrajudiciaire, somme Wenderlé d'avoir à modifier sur l'heure son enseigne, afin de ne pas provoquer ainsi de mauvaise foi une confusion de troncs.
Wenderlé fit mine d'obéir ; mais il se contenta de supprimer le mot « vrai », laissant subsister « Artiste-Tronc ». Kobelkof estima que c'était là rendre l'assimilation encore plus complète, et, exaspéré, il saisit de la question les juges consulaires.
Au reproche de concurrence déloyale, Wenderlé répondit par cette observation goguenarde que le demandeur « ne pouvait se targuer d'être le seul tronc de la terre, et parce qu'il avait adopté ce mot, supprimer tous les troncs à venir. »
Mais le tribunal a victorieusement repoussé cette objection, par le jugement suivant, qui donne absolument gain de cause à Kobelkof :
Attendu que si le mot « artiste » et le mot « tronc », pris séparément, font partie du public, il ne s'ensuit pas que leur adjonction soit la qualification inévitable d'une situation physiquement semblables.
Qu'il est reconnu que Kobelkof a été le premier à se servir de cette enseigne ; qu'il doit, par suite, en être reconnu propriétaire ;
Que, en prenant à son tour cette détermination, Wenderlé a, dès le début, manifesté l'intention formelle d'exploiter la vogue qui s'était attachée à l'exhibition de Kobelkof ;
Qu'il a accentué cette intention en faisant précéder la qualification d' « Artiste-Tronc » du mot « vrai », se donnant ainsi au public comme ayant seul le droit de s'appeler « artiste-tronc », et jetant par ce moyen de la défaveur sur son concurrent ;
Attendu, dès lors, qu'il y a usurpation d'enseigne et concurrence déloyale ;
Fait défense à Wenderlé de se servir du mot « Artiste » accolé à celui de « Tronc », et le condamné à 100 fr. de dommages-intérêts.
La Lanterne, Paris, 16 avril 1885, p. 4.
Les tournées continuent et, en 1886, il revient à Paris, cette fois-ci aux Folies-Bergère, à partir de la fin mai. Il reste dans la capitale pendant près de deux ans. Puis, en 1888, il est à Marseille, au Palais de Cristal, à Vienne (avril 1888)... Il se rend également pour la première fois en Espagne (Barcelone, Madrid, Burgos, Séville...), puis revient en France : Chambéry (avril 1890), avant de reprendre ses tournées européennes : La Chaux-de-Fonds (septembre 1890), Neuchâtel (février 1891), Lausanne (février 1891), Vevey (mars 1891), Fribourg (mars 1891), Yverdon (juin 1891), Liège (octobre 1895), Bruxelles (juillet 1896), Charleroi (juillet-août 1897), Tournai (septembre 1897), Genève (janvier 1900)...
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N. U. Kobelkoff. Gand. 1897 Source : Universiteitsbibliotheek Gent |
L'Impartial, La Chaux-de-Fonds, samedi 17 février 1900, p. 4. |
Il est incontable que le sol français est propice à l'élargissement du cercle familial puisque ses quate derniers enfants sont nés en France. Cela explique sans doute que Nicolaï Kobelkoff fréquente de plus en plus souvent le territoire national au tournant du siècle : Nancy (Foire, mai 1898), Charleville (Foire, octobre 1901), Libourne (avril 1903), Saint-Jean-d'Angély (juin 1903), Montpellier (novembre 1903), Aix-en-Provence (décembre 1903)...
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Le Tourangeau, Tours, dimanche 9 août 1903, p. 4. | Nîmes-Journal, Nîmes, 26 septembre 1903, p. 3. |
La ou les loges de Nicolaï Kobelkoff ont suffi des modifications avec le temps. Grâce à une carte postale de la Foire au Palais de Vitry-le-François dont l'oblitération date du mois d'avril 1905, on connaît l'une d'elle avant que le forain n'intègre le cinématographe à son spectacle.
Vitry-le-François. La Foire au Palais [>04/1905]
De ce que l'on peut ici apercevoir, la loge semble assez modeste et simple, le nom de l'artiste figurant en lettres majuscules sans fioritures particulières. La typographie se retrouve dans un autre document où figure Kobelkoff et plusieurs membres de son équipe.
Loge Kobelkoff
Source : PRATERDYNASTIEN : http://praterdynastien.at/
Le Cinématographe (1905-1906)
Un nouvel établissement forain - dont la date d'origine est inconnue - rélève d'une esthétique plus élaborée avec trois parites identifiables : "American Show" "Kobelkoff" et "Phenomen Exhibitions".
"Kobelkoffs Schau, mit der er durch die Welt zog"
AST, 1032: Nº 33 (9).
Cette loge va s'agrandir avec deux nouvelles parties qui portent le nom "Cinematographe". Toutefois, il reste difficile de savoir si c'est la loge qui est modulable ou si c'est un agrandissement postérieur.
Etablissement M.-W. Kobelkoff
Source : PRATERDYNASTIEN : http://praterdynastien.at/
Nicolaï Kobelkoff, qui a racheté (1901), à Vienne, le Prater 117 sur le Rondeau, va y faire construire, vers 1905, le célèbre "Manège Parisien". C'est à cette époque qu'il va intégrer dans son spectacle un appareil cinématographique dont le nom varie selon les époques et les lieux : Grand Cinématographe Américain, American Show... L'une des premières représentations est donnée à Pontoise. Kobelkoff base toujours son spectacle sur ses performances, mais désormais le cinématographe apporte des nouveautés et il n'hésite pas à faire comme certains de ses collègues, à savoir, proposé des séances hautes en couleurs qui vont attirer l'attention du Parquet :
Le Cinématographe installé place du Parc-aux-Charrettes a reçu, dans l'après-midi de dimanche, la visite du Parquet au grand complet : MM. Béguin, Heftler, Dupuis, Durand et Merelle.
Les magistrats, agissant sur commission rogatoire du parquet de Senlis, saisi d'une plainte du commissaire de police de Creil, se firent donner une représentation de la Soirée parisienne, réservée aux représentants du sexe fort, dont, paraît-il, un film avait provoqué des réclamations.
Les magistrats ont fait simplement dresser un procès-verbal descriptif des photographies.
Le Régional de Seine-et-Oise, Pontoise, 23 novembre 1905, p. 2.
L'affaire en est donc restée là, mais Kobelkoff n'en a pas moins organisé d'autres soirées "réservées aux hommes" comme à Rennes en juin 1906.
C'est vers cette époque que Nicolaï Kobelkoff va finalement se laisser filmer dans une vue qui synthétise en quelque sorte ses talents multiples. Dans l'ouvrage que lui consacre son fils Nicolaï, en 1912, les dernières lignes évoquent ce tournage :
En naissant, il étonna le monde, en s'exhibant, il le dérouta, en mourant, il le désolera. Une consolation restera à ses admirateurs. Une des premières maisons d'éditions cinématographiques de France a décidé l'artiste-tronc à présenter, devant l'appareil, son étonnant travail et quelques scènes de sa vie intime. Et plus tard, lorsqu'il aura cessé de voyager, ceux qui louèrent son talent pourrant encore le faire voir à leurs enfants, qui demandront peut-être naïvement... "dis... donc, papa, pourquoi qu'on en voit toujours que la moitié, dis ?... Parce que, répondrait peut-être le père,... si tu le voyais tout entier... ce ne serait pas Kobelkoff.
KOBELKOFF Nicolaï et Fix de FALERS, Mémoires de l'homme-tronc N. W. Kobelkoff, Vienne : Nicolas Kobelfoff, 1912, p. 124.
Il semble donc qu'il y ait eu également des "scènes de sa vie intime".
Et après... (1907-1933)
Nicolaï Kobelkoff, au cours des années qui précédent la première guerre mondiale, va résider pour l'essentiel en France où sont d'ailleurs de ses enfants. Désormais, Nicolaï Kobelkoff va renouveler ses performances, mais des projections cinématographiques complètent les spectacles de l'"artiste-tronc". Très peu de programmes sont connus et on ignore l'essentiel du répertoire présenté. Toutefois, Kobelkoff n'hésite pas à organiser, encore, des séances destinées à un public averti ce qui lui vaut quelques déboires avec les autorités lovériennes :
Louviers-Incidents sur la place du Champ-de-Ville; manifestations contre M. Crouzet.-L'interdiction d'une représentation par le cinématographe Kobelkoff sur la place du Champ-de-Ville, a amené lundi soir des incidents au cours desquels M. Crouzet, premier adjoint a été conspué, bien qu'il n'eût pris qu'une part indirecte à l'interdiction.
[...]
Cette fois-ci, il s'agissait d'une exhibition de nudités soit-disant artistiques, sur l'écran du cinématographe Kobelkoff.
Cette baraque foraine était venue pour la foire St-Michel et avait donné sa première représentation le 26 septembre. Sa représentation d'adieu était fixée à hier soir lundi. Des prospectus annonçaient 40 tableaux suggestifs, les uns donnés chaque soir, les autres inédits. Nous relevons parmi ces 40 tableaux: bains des Dames de Cour, Coucher des nouveaux mariés, Madame prend son bain, Sous la douche, Danses des beautés noires, Tenez la chandelle, Bains d'une Parisienne, Derrière les cabines de bains de mer.
Les hommes adultes seuls devaient être admis et par adultes le directeur entendait tous ceux qui avaient plus de 18 ans.
M. Colligon, commissaire de police, après en avoir référé à M. Crouzet, premier adjoint, fit venir le "fils" Kobelkoff et lui dit que sa représentation pour hommes était interdite, qu'il devait donner un représentation ordinaire dont les tableaux pourraient être vus par tous.
Kobelkoff accepta et sur le programme, en présence du commissaire de police, il raya 20 à 25 numéros trop suggestifs.
M. le commissaire de police l'avertit qu'il eût à lui présenter le soir même à 8 heures le nouveau programme modifié.
Quand le représentant de la loi et de l'autorité municipale arriva le soir à 8 heures, 200 hommes étaient dans la tente, et 2 ou 300 autres attendaient dehors le moment d'entrer à leur tout. Le commissaire de police demanda à voir le nouveau programme; il n'y en avait pas. Kobelkoff avait la prétention de dérouler sur l'écran les scènes qu'il s'était engagé à supprimer...
Journal d'Évreux et du département de l'Eure, Évreux, mercredi 6 octobre 1909, p. 3.
En 1912, son épouse Anna disparaît. C'est également cette année que son fils Nicolaï écrit la biographie de son pere. À la veille du conflit, il donne encore son spectacle à Ussel :
Dès samedi, 7 mars, nous aurons la bonne fortune de posséder dans nos murs, Place Voltaire, l'Etablissement Kobelkoff, Composé de M. Kobelkoff, le célèbre artiste tronc, dans son travail prodigieux.
[...]
Ajoutez à cela qu'il est accompagné de son Cinémathographe [sic] Géant, extrêmement perfectionné et vous jugez déjà des bons moments que M. Kobelkoff va nous faire passer à Ussel.
Le Facteur, Ussel, samedi 28 février 1914, p. 2.
Lors de la mobilisation générale du mois d'août, trois des enfants de Nicolaï Kobelkoff rejoignent l'armée française : Otto (Othon) Kobelkoff (2e régiment de marche, 4e bataillon, 4e section, secteur postal 6), Paul Kobelkoff (29e régiment de marche, 3e section, secteur postal 54) et Ernest Kobelkoff (42e d'infanterie). Toutefois, les activités cinématographiques vont reprendre en 1916 comme l'indique le suivant article :
CHAROLLES
[...]
Installation d'un cinématographe. A la promenade Saint-Nicolas vient de s'installer le cinéma Kobelkoff, qui avait cessé de fonctionner à la déclaration de guerre.
Les trois frères Kobelkoff, de nationalité russe, étaient en effet à Charolles, à l'occasion des fêtes de la Madeleine de 1914, quand éclatèrent les hostilités. Ne pouvant continuer de voyager, deux d'entre eux s'engagèrent aussitôt dans l'armée française, et depuis plus de quinze mois, ils se battent vaillamment sur notre front.
Aussi, la population charollaise sera heureuse, en assistant nombreuse aux représentations de les aider et leur montrer sa sympathie, d'autant plus heureuse qu'elle pourra en même temps applaudir les faits d'armes de nos poilus dans cette terrible campagne, dont M. Kobelkoff va nous donner de nombreux et intéressants films.
On annonce une première représentation pour le dimanche 7 mai.
Le Courrier de Saône-et-Loire, Chalon-sur-Saône, samedi 29 avril 1916, p. 2.
Quant à Nicolaï Kobelkoff, le père, il va s'installer définitivement à Vienne.
Nicolaï Kobelkoff
Source : PRATERDYNASTIEN : http://praterdynastien.at/
Il décède en 1933.
Sources
AST, "Wurstelprater vormittags", Der Kuckuck, 4e année, (Nº 32, 7 août 1932, p. 5 et 10. Nº 33, 14 août 1932, p. 9-10. Nº 34, 21 août 1932, p. 9 et 14. Nº 35, 28 août 1932, p. 9 et 12. Nº 36, 4 septembre 1932, p. 9 et 16. Nº 37, 11 septembre 1932, p. 7. Nº 39, 25 septembre 1932, p. 6
KOBELKOFF Nicolaï et Fix de FALERS, Mémoires de l'homme-tronc N. W. Kobelkoff, Vienne : Nicolas Kobelfoff, 1912, 124 p.
PRATERDYNASTIEN : http://praterdynastien.at/
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>16/12/1899 | Suisse | Genève | Grand-Quai | La cage de l'homme-tronc |
<11>/01/1903 | France | Nantes | Kobelkoff | |
<07/03/1903 | France | Bordeaux | L'Homme-tronc | |
04/1903 | France | Libourne | ||
<02->09/05/1903 | France | Toulouse | L'Homme-tronc | |
<21>/06/1903 | France | Saint-Jean d'Angely | Place de l'Hôtel-de-Ville | Kobelkoff ou l'Homme-tronc |
<01/07/1903 | France | La Rochelle | L'Homme-tronc | |
<09>/08/1905 | France | Tours | ||
<26/09-11/10/1903 | France | Nîmes | Champ de Foire | Kobelkoff, l'homme tronc |
15->15/10/1903 | France | Lunel | Foire | Kobelkoff |
<01>/11/1903 | France | Montpellier | Champ de Foire | Kobelkoff, l'artiste tronc |
<23>/09/1905 | France | Épinal | Champ de Foire | Le Cinématographe américain |
[10]/1905 | France | Creil | Le Cinématographe | |
11-19/11/1905 | France | Pontoise | Place du Parc-aux-Charrettes | Cinématographe américain |
<14-22/01/1906 | France | Argentan | Foire | Cinématographe américain |
France | Alençon | Cinématographe | ||
07/04/1906 | France | Laval | Place de la mairie | Grand cinématographe américain |
06-20/05/1906 | France | Vannes | Place des Halles | Grand Cinématographe américain |
France | Rennes | |||
01/31/08/1906 | France | Quimper | Champ-de-Bataille | Grand Cinématographe américain |
[09]/1906 | France | Quimperlé | ||
France | Nantes | Le Cinématographe Américain | ||
[11]/1906 | France | La Roche-sur Yon | ||
23/12/1906 | France | Limoges | Le Cinématographe Américain | |
13->13/04/1907 | France | Melun | Cinématographe Edison | |
18->18/05/1907 | France | Montereau | Cinématographe Edison | |
23-24/06/1907 | France | Issoudun | Boulevard Nicolas-Leblanc | le Cinématographe Kobelkoff |
<15>/08/1907 | France | Tours | Foire | Cinématographe américain |
25/08->01/09/1907 | France | Chinon | Place Jeanne-d'Arc | Cinématographe américain |
<13->27/09/1907 | France | Vendôme | Pont Chatrain | Etablissement Kobelkoff |
19/10-10/11/1907 | France | Issoudun | Boulevard Nicolas-Leblanc | Le Grand Cinématographe Kobelkoff |
<22>/01/1908 | France | Châteauroux | Cinématographe Kobelkoff | |
<12>/04/1908 | France | Montbrison | Le Cinématographe Géant | |
15-24/05/1908 | France | Annonay | Place des Cordeliers | Cinématographe Géant |
06-21/06/1908 | France | Villefranche-sur Saône | Place du Promenoir | Cinématographe Kobelkoff |
<19-25/10/1908 | France | Chaumont | Champ-de-Mars | Etablissement Kobelkoff |
<07>/04/1909 | France | Coutances | Place Duhamel | Le Cinématographe Kobelkoff |
<05->23/06/1909 | France | Saint-Lo | Place des Alluvions | Cinématographe Kobelkoff |
<06>/10/1909 | France | Louviers | Place du Champ-de-ville | Le Cinématographe Kibelkoff |
>11/12/1909 | France | Évreux | Place Dupont-de-l'Eure | Cinéma Kobelkoff |
>12/06/1910 | France | Fontenay-le-Comte | Le Cinéma Kobelkoff | |
<10->17/07/1910 | France | Marennes | Place Chasseloup-Laubat | Le Cinématographe Kobelkoff |
05->05/11/1910 | France | Le Blanc | Le Cinématographe Kobelkoff | |
<24>/11/1910 | France | Mehun-sur-Yèvre | Cinématographe | |
>01/03/1911 | France | Saint-Dizier | Le Jard | Kobelkoff, attractions variées |
>01/04/1912 | France | Villefranche-sur Saône | Le Grand Cinématographe Kobelkoff | |
>05-21/09/1913 | France | Vendôme | Le Cinématographe Kobelkoff | |
27/09-[04]/10/1913 | France | Chinon | Cinéma Géant Kobelkoff | |
12-14/12/1913 | France | Saint-Florent | Place du Marché | Cinéma Géant |
07->07/03/1914 | France | Ussel | Place Voltaire | Cinémathographe Géant |