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L'Olympia refuse du monde tous les soirs aux fauteuils et aux loges ! Rien d'étonnant à cela, car le spectacle que l'on donne est véritablement attirant : d'abord, c'est la Gran Via, avec les captivantes Micheline et Marcelle Bordo et le superbe rastaquouère Maréchal ; puis le Coucher de la Mariée, mimé par la très gracieuse Willy ; enfin, vendredi soir, première représentation de Nousima, divertissement japonais du délicat compositeur Missa, réglé par Mme Papurello. C'est dans cette oeuvre que la ravissante Julia Duval, première danseuse-étoile, a fait sa rentrée ainsi que Mlles Mercédès, Weiter et Régina. L'Oeuvre d'art, 4e année, nº 83, Paris, 25 septembre 1896, p. 145.

L'Orchestre, Paris, 12 octobre 1896, p. 2
À l'Olympia, les trois grâces sont une vingtaine. Bref, succès complet pour Tante Agnès et le superbe orchestre qui, sous la baguette magique de Lagoanère - lui-même - a enlevé superbement la partition. Parmi les numéros qui précédaient l'opérette, je m'en voudrais -tellement que je ne m'en serais pas parlé pendant huit jours - de ne pas signaler le joli ballet Nousima, avec la délicieuse Julia Duval, les charmantes Mercédès, Anne Régina et Weiter, ainsi que les superbes scènes cinématographiques en couleur, dont notamment la reproduction du ballet Nousima, de la Loïe Fuller, et le passage du Tsar sur la route de Saint-Cloud ont soulevé des acclamations. [...]
Alfred Delilia.La France, Paris, 26 octobre 1896, p. 4.
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