NO

DÉCOUPAGE SÉQUENTIEL

Le lecteur trouvera ci-dessous un découpage du film No en unités séquentielles. Ce travail a été réalisé à partir du DVD du film édité par Liberty Production en 2002. Le minutage indiqué entre crochets a été relevé au compteur du DVD. Un découpage plus précis aurait évidemment été possible, mais il aurait sans doute excédé notre intention qui est d’offrir une vision synthétique de l’œuvre.

Générique

[00 : 00 : 00 – 00 : 01 : 26]

Une succession de cartons accompagnée du son que font des pages que l’on tourne :

“En 1973 las Fuerzas Armadas de Chile dieron un golpe de Estado al Gobierno del Presidente Salvador Allende. El General Augusto Pinochet tomó el control del país.”

« Luego de 15 años de dictadura, Pinochet enfrentó fuertes presiones internacionales para legitimar su régimen. »

« En 1988 el Gobierno llamó a un plebiscito. El pueblo votaría SÍ o NO a su permanencia en el poder por 8 años más. »

« La campaña duraría 27 días, con 15 minutos diarios de televisión para la opción SÍ, y 15 minutos para la opción NO. »

« NO »

seq.01

Séquence 1

[00 : 01 : 27 – 00 : 04 : 10]

« Hoy Chile piensa en su futuro »

Intérieur jour

Salle de réunion d’une agence publicitaire. René Saavedra présente le spot promotionnel qu’il vient de concevoir pour la boisson de marque « Free ». Sont présents le patron de l’agence, Lucho Guzmán, ainsi que les commanditaires de la campagne.

René Saavedra : « Lo que van a ver a continuación está enmarcado dentro del actual contexto social […] Hoy Chile piensa en su futuro ».

Face aux réticences de l’un des présents, Lucho Guzmán soutient René : « Es todo lo que nuestra juventud necesita, música, rebeldía, romance, pero en orden y respeto ».

Une jeune femme interrompt la réunion pour annoncer l’arrivée d’un certain Urrutia.

Seq.1aSeq.1b

Séquence 2

[00 : 04 : 11 – 00 : 04 : 16]

¿El comunista ?

 

René Saavedra est sorti de la pièce.

Lucho Guzmán répète le nom du nouvel arrivant : « José Tomás Urrutia »

L’un des participants à la réunion s’étonne « ¿El comunista ? »

Lucho Guzmán : « Sí »

Seq.2

Séquence 3

[00 : 04 : 17 – 00 : 05 : 00]

Un plan nous fait découvrir l’homme dont il est question tandis que l’on entend la voix de René : « ¿Qué quieres ? »

Urrutia, qui occupe des responsabilités importantes au sein de l’équipe de campagne du « NON », souhaite que René prenne en charge la communication.

 Seq.3

Séquence 4

[00 : 05 : 01]

« Es la oportunidad que tenemos de derrocar a la dictadura »

Extérieur jour. René et Urrutia dans la rue. Ils parlent à voix basse et paraissent nerveux. Caméra à l’épaule et image surexposée.

Pour René, le plébiscite est biaisé et ne mérite pas que l’on s’engage. Urrutia y voit le moyen d’abattre la dictature.

Seq.4

Séquence 5

[00 : 05 : 00 : 05 : 45]

Extérieur jour. René et Urrutia déambulent dans la rue tout en poursuivant la conversation. Pour Urrutia, le pire serait que Pinochet l’emporte sans même avoir besoin de tricher.

 

Séquence 6

[00 : 05 : 46 – 00 : 06 : 23]

« La campaña está en manos de gente experta »

Intérieur jour. René et Urrutia dans un bar. Urrutia explique que la campagne est entre les mains d’experts en communication politique qui font très bien leur travail. Il souhaiterait néanmoins que René donne un avis. Celui-ci refuse

Seq.6

Séquence 7

[00 : 06 : 24 - 00 : 06 : 57]

« No sabía que eras amigo del comunista Urrutia »

Intérieur jour. Dans le bureau de Lucho Guzmán : René et Lucho Guzmán. Ce dernier semble reprocher à son employé d’être ami d’un communiste. René rétorque qu’il connaît bien Urrutia, qui est un ami de sa famille, et qu’il n’est pas communiste.

Seq.7

Séquence 8

[ 00 : 06 : 58 – 00 : 08 : 07]

Intérieur jour. Dans un restaurant. René et Lucho Guzmán. Celui-ci presse René de lui dire s’il a accepté de faire la campagne du « NON » René concède qu’il a accepté de donner quelques conseils.

Seq.8

Séquence 9

[00 : 08 : 08 – 00 : 08 : 56]

« Los gringos están con el « NO »

Extérieur jour.

René et Lucho Guzmán poursuivent leur conversation. Lucho Guzmán souhaite savoir qui participe à la campagne du « NON » et qui la finance. René explique que les communistes ne sont pas impliqués et que ce sont les Américains et la CIA qui apportent un soutien financier à la campagne du « NON ». Lucho Guzmán s’étonne que ceux qui ont, autrefois, financé le coup d’état travaillent désormais au départ de Pinochet.

 

Séquence 10

[00 : 08 : 57 – 00 : 09 : 32]

Extérieur jour

René parcourt les rues en skate-board. Une musique entraînante accompagne ses évolutions chaloupées dans les rues de Santiago.

Seq.10

Séquence 11

[00 : 09 : 33 - 00 : 12 :35]

Intérieur jour

Lucho Guzmán retrouve l’Etat major de la campagne du « OUI » : un ministre, des militaires, des civils. Tous écoutent les propos cyniques d’un expert en communication dont on apprend qu’il est argentin. Après avoir énoncé les slogans de la campagne (« Un país ganador », « somos millones »), il suggère que Pinochet abandonne son uniforme le temps de la campagne et que l’on joue également sur la peur d’un retour du passé.

Seq.11

Séquence 12

[00 : 12 : 36 – 00 : 13 : 29]

Intérieur commissariat de police.

Les coups des policiers pleuvent sur les opposants sous les yeux de René venu chercher Verónica, sa femme, qui figure parmi les personnes arrêtées.

Seq.12aSeq.12b

Séquence 13

[00 : 13 : 30 – 00 : 13 : 39]

Extérieur jour

René et son fils, Simón, lavent l’élégante voiture stationnée devant la maison.

Seq.13

Séquence 14

[00 : 13 : 40 – 00 : 16 : 01]

Intérieur nuit

Dans la maison, René, Simón et Carmen (qui s’occupe de Simón). Tandis que le jeune garçon allume la télévision, René découvre le fonctionnement du micro-onde. Au journal télévisé de TV Chile, un reportage à la gloire de Pinochet. Des gros plans sur le visage de René, sur son fils écoutant les propos du dictateur, puis un plan rapproché de Carmen dont le bref hochement de tête suggère une forme d’assentiment.

Seq.14aSeq.14b

Séquence 15

[00 : 16 : 02 – 00 : 19 : 01]

Intérieur nuit

René à son domicile, assis à sa table de travail. Arrive Verónica. De brefs échanges au sujet de Simón (René regrette que sa mère soit trop absente), de l’épisode du commissariat, puis de la campagne référendaire. Verónica reproche à René de participer à la campagne du « NON » qu’elle interprète comme une manœuvre de Pinochet pour rester au pouvoir.

Seq.15

Séquence 16

[00 : 19 : 02 - 00 : 22 : 49]

« Esto no vende »

Intérieur jour

René assiste à une réunion de l’équipe de campagne du « NON ».

Projection d’un clip qui débute sur les images du coup d’état de 1973 et se poursuit sur l’évocation des atrocités commises par le régime. René fait part de sa perplexité : « Me gustaría saber si alguien cree que con esta campaña se puede ganar el plebiscito ». Un débat s’engage sur l’utilité de participer à un référendum qui, pour certains, s’apparente à une duperie.

Seq.16aSeq.16bSeq.16c

Séquence 17

[00 : 22 : 50 – 00 24 : 08]

Intérieur jour

René, chez lui, s’amuse avec un train électrique. Il exige de son fils, qui voudrait participer au jeu, qu’il le laisse « travailler ».

Seq.17

Séquence 18 [00 : 24 : 09 – 00 : 25 : 30]

« Este país necesita un acto divino »

Intérieur jour

Réunion de travail : Urrutia, René, quelques collaborateurs. Il en ressort que la peur fait augmenter le nombre d’indécis et que la victoire du « NON » relèverait du miracle.

Seq.18

Séquence 19 [00 : 25 : 31 – 00 : 29 : 56]

« Un producto que sea suficientemente atractivo para las viejas y par la gente joven »

Une villa en bord de mer. Parmi les personnes réunies afin de réfléchir à l’esprit de la campagne du « NON », René, Urrutia, Alberto Arrancibia que René présente comme son maître dans le domaine de la communication et son meilleur ami. Ce dernier ne souhaite pas que sa présence soit ébruitée, par crainte de représailles. Carmen est également présente. Sur la plage, autour d’un barbecue, ou lors de promenades, l’on réfléchit à l’orientation qu’il convient de donner à la campagne. Celle-ci devrait être placée sous le signe de l’allégresse.

Seq.19aSeq.19b

Séquence 20

[00 : 29 : 57 – 00 : 30 : 37]

Intérieur jour

Dans les bureaux de la société de Guzmán

Une secrétaire donne discrètement un dossier à René. Celui-ci échange à voix basse avec Diego qui travaille sur des dessins préparatoires pour la campagne du « NON ». Sur l’un d’eux, l’on aperçoit un arc-en-ciel.

Seq.20

Séquence 21

[00 : 30 : 38 – 00 : 31 : 02]

Intérieur jour

Dans les bureaux de la société de Guzmán. Urrutia présente Fernando Costa à René. Il sera l’un des réalisateurs de la campagne.

 

Séquence 22

[00 : 31 : 03 – 00 : 31 : 29]

Intérieur jour

Dans son bureau, René discute avec un homme dont on comprend qu’il est compositeur. Le publicitaire tente de le convaincre de réfléchir au « jingle » de la campagne.

 

Séquence 23

[00 : 31 : 30 – 00 : 34 : 48]

No +

Extérieur jour pour la première partie de la séquence. Un petit groupe d’employés de la société de production de Guzmán s’est réuni dans la rue autour de René. Emerge l’idée d’organiser la campagne autour du slogan « No + ». L’arrivée de Guzmán interrompt les échanges. René accompagne Guzmán à l’intérieur de l’immeuble où se prépare le tournage de la publicité pour un micro-onde. Guzmán reproche une nouvelle fois à René de participer à la campagne du « NON ». La proposition qu’il lui fait de devenir son associé est assortie de menaces à peine voilées.

Seq.23aSeq.23bSeq.23c

Séquence 24

[00 : 34 : 49 – 00 : 39 : 35]

« Chile piensa en su futuro »

Intérieur jour. Réunion de la « Franja del NO ». René débute la présentation de sa proposition pour la campagne en répétant la phrase qu’il avait dite devant les représentants de la marque « Free » (cf. Séquence 1) : « Lo que van a ver a continuación está enmarcado dentro del actual contexto social. Después de todo, hoy Chile piensa en su futuro. » 

Face aux doutes que soulève la maquette présentée, René se présente tout d’abord comme un fils d’exilé.

Ricardo, l’un des militants présents rappelle que son frère fait partie des disparus et que ses meilleurs amis ont été égorgés. Il dénonce avec émotion et virulence ce qui lui semble être « una campaña del silencio » puis il quitte la salle en insultant les concepteurs de la campagne.

S’ensuit un débat sur la signification de l’arc-en-ciel dont les couleurs pourraient symboliser chacun des partis intégrant la « Franja del NO »

Seq.24aSeq.24b

Séquence 25

[00 : 39 : 36 – 00 : 40 : 27]

Extérieur jour. Images caméra à l’épaule et fréquemment surexposées. Dans la rue, à la sortie de la réunion, Urrutia, René et Fernando.

Seq.25

Séquence 26

[00 : 40 : 28 – 00 : 41 : 52]

« Pero vamos a ganar »

Extérieur nuit puis intérieur nuit

René arrive chez lui. On perçoit les rumeurs de la ville et l’on distingue plus nettement les sirènes de police. Verónica découvre avec scepticisme le logo de la campagne.

Seq.26

Séquence 27

[00 : 41 : 53- 00 : 43 : 22]

Intérieur jour. René et Guzmán dans le bureau de ce dernier. Guzmán brandit devant René des dessins préparatoires de la campagne du « NON ». « Con esto nos vamos a hacer famosos » rétorque René.

Seq.27

Séquence 28

[00 : 43 : 23 – 00 : 44 : 34]

Extérieur jour

Guzmán et le Ministre de l’intérieur. Les deux hommes s’interrogent sur le sens à donner à l’arc-en-ciel ? Signe de ralliement des homosexuels ? couleurs du drapeau mapuche ? Leurs propos sont lourds de menace pour les organisateurs de la campagne du « NON ».

Seq.28

Séquence 29

[00 : 44 : 35 – 00 : 46 : 32]

L’intimidation

Intérieur nuit

Au domicile de René. Un premier plan sur le train électrique en marche. René descend l’escalier en tenant Simón par la main. Carmen les accompagne. L’angoisse se lit sur les visages. Sur la baie vitrée, on distingue une inscription en lettres rouges : « Marxista vende patria ». Carmen et René sortent dans la rue. Les occupants d’une voiture les observent. Surgit un camion de l’armée. Les militaires ordonnent à Carmen de rentrer chez elle.

Seq.29aSeq.29b

Séquence 30

[00 : 46 : 33 – 00 : 47 :10]

Extérieur jour

Urrutia, René, Fernando Costa et Alberto Arrancibia. Le petit groupe évoque les intimidations de la veille.

Seq.30 

Séquence 31

[00 : 47 : 11 – 00 : 49 : 55]

Intérieur jour puis extérieur jour

La séquence débute par l’enregistrement en studio de la chanson de la campagne du « NON ». Sur ce fond sonore, rythmé et joyeux, se succèdent des scènes de tournage du spot de campagne.

Seq.31aSeq.31b

Séquence 32

[00 : 49 : 56 – 00 : 50 : 31]

Extérieur jour.

Dans une prairie, l’équipe s’active pour filmer un pique-nique. Controverse entre René et le réalisateur au sujet des baguettes de pain et de la question de la prise en compte de la réalité quotidienne telle que la vit le peuple chilien.

 

Séquence 33 [00 : 50 : 32- 00 : 52 : 01]

« -Esto es una lámina »

Intérieur jour

Enregistrement de l’allocution de Patricio Aylwin.

René exprime devant Urrutia son mécontentement à l’égard d’un discours qu’il juge sinistre et qui, à ses yeux, ruine la campagne.

Seq.33aSeq.33b

Séquence 34

[00 : 52 : 02 – 00 : 54 : 30]

Tournage d’une séquence avec les mères, épouses et sœurs de disparus. L’équipe regarde le résultat sur un écran de télévision. Le conflit éclate entre René et Fernando. Pour René, ces images rompent avec la tonalité joyeuse qu’il entend donner à la campagne. Pour Fernando, il s’agit de donner la parole à celles et ceux qui en ont été privés.

Seq.34

Séquence 35

[00 : 54 : 31 – 01 : 02 : 02]

Chile, la alegría ya viene

Tournage d’une séquence avec Patricio Bañados, ancien présentateur de la télévision chilienne. Dans la continuité de l’intervention du journaliste, on découvre le spot de campagne dont les images sont entrecoupées par des plans de l’équipe de campagne du « NON », de celle du « OUI » ainsi que de Guzmán, devant leur écran de télévision respectif. Dans la continuité, spot de campagne en faveur du « OUI ».

Seq.35aSeq.35bSeq.35cSeq.35dSeq.35eSeq.35fSeq.35g

Séquence 36

[01 : 02 : 03 – 01 : 03 : 53]

Intérieur jour. Réunion de l’équipe de campagne du « OUI ». Le spot de campagne du « NON » est perçu comme une offense au chef de l’Etat. Guzmán est chargé de prendre en main la campagne du « OUI ».

Seq.36

Séquence 37

[01 : 03 : 54 – 01 : 07 :35]

Au domicile de René. René et Verónica regardent une émission de télévision qui évoque la visite du pape en 1987 et enchaîne sur un reportage à la gloire d’un président qui se consacre corps et âme à sa patrie. Verónica critique le spot de campagne de René. Celui-ci la supplie de rester dormir. Elle le laisse.

Seq.37

Séquence 38

[01 : 07 : 36 – 01 : 08 : 37]

Dans les studios de tournage de la campagne du « OUI », Guzmán et le publicitaire argentin. Guzmán propose de répliquer à la campagne du « NON » par l’humour.

 

Séquence 39

[01 : 08 : 38 – 01 : 09 : 38]

Intérieur nuit. Les membres de la campagne du « NON » découvrent le nouveau spot du camp adverse qui repose sur le dénigrement. Fernando sort du lieu de réunion. Urrutia, inquiet, le prie de lui téléphoner dès qu’il arrivera à son domicile.

Seq.39

Séquence 40

[01 : 09 : 39 – 01 : 10 : 51]

Extérieur nuit. Fernando marche dans la rue. Des personnes le surveillent depuis leurs véhicules. Fernando fait demi-tour pour prévenir ses camarades.

 

Séquence 41

[01 : 10 : 52 – 01 : 11 : 33]

René parvient à remettre à un employé du « Consejo Nacional de Televisión » le support du nouveau spot de campagne du « NON »

 

Séquence 42

[01 : 11 : 34 – 01 : 12 : 54]

Siège de la campagne du « OUI ». Un individu transmet à Guzmán la cassette que René vient de remettre au « Consejo Nacional de Televisión ». Guzmán la visionne puis décroche le téléphone tandis qu’en arrière plan un homme balaie tout en sifflotant le « jingle » du « NON ».

Seq.42

Séquence 43

[01 : 12 : 55 – 01 : 13 : 48]

« Hay que ser más creativo »

Urrutia reçoit un appel du « Consejo Nacional de Televisión » qui refuse de passer le spot en l’état, en raison de la présence d’un juge qui condamne les agissements de la police politique. Nouveau conflit entre Fernando et René

Seq.43

Séquence 44

[01 : 13 : 49 – 01 : 15 : 30]

Le nouveau spot de la campagne du « NON » dénonce la censure. Guzmán le découvre avec son équipe. René le regarde chez lui.

 

Séquence 45

[01 : 15 : 31- 01 : 16 : 10]

Intérieur nuit. Domicile de René. Obscurité totale. La sonnerie du téléphone retentit. Une voix menaçante évoque le fils de René.

Seq.45

Séquence 46

[01 : 16 : 11 – 01 :18 : 02]

René conduit Simón chez Verónica. Sur le mur de l’immeuble, a été tracé le slogan « NO + ». Le nouveau compagnon de Verónica arbore un T-shirt aux couleurs arc-en-ciel.

Seq.46

Séquence 47

[01 :18 : 03- 01 :19 :19]

« -Cuida tu hijo huevón »

Extérieur jour, puis intérieur jour

Confrontation entre René et Guzmán.

Seq.47

Séquence 48

[01 :19 : 20- 01 :21 :08]

Intérieur jour (dans les locaux de TV Chile)

René et Guzmán présentent la campagne promotionnelle d’une nouvelle série intitulée « Bellas y audaces ». Tandis que René poursuit le descriptif de la campagne, plan sur le tournage de celle-ci depuis un hélicoptère.

Seq.48

Séquence 49

[01 : 21 : 09 – 01 : 21 : 26]

Intérieur jour (bureau du ministre de l’intérieur puis salon de Guzmán). Les deux hommes conversent par téléphone

Seq.49

Séquence 50

[01 : 21 : 27 – 01 : 22 : 00]

Le ministre et Guzmán dans les studios de tournage de la campagne du « OUI». Des danseuses répètent maladroitement. Guzmán explique que tous les artistes ont choisi le « NON ». Le ministre craint que les partisans de Pinochet ne soient déroutés par la nouvelle orientation prise par la campagne du « OUI ».

 

Séquence 51

[01 : 22 : 01 – 01 : 22 : 50]

René, Urrutia et une partie de l’équipe de campagne regarde sur un moniteur de télévision des témoignages de téléspectateurs qu’ils viennent d’enregistrer. René répète son leitmotiv : « más humor ».

 

Séquence 52

[01 : 22 : 51 – 01 : 25 : 12]

Tournage du dernier spot de campagne du « NON ». Tous les artistes sont réunis dans un théâtre. Guzmán découvre le spot de campagne sur son téléviseur.

Seq.52

Séquence 53

[01 : 25 : 13 - 01 : 26 : 51]

De son côté, l’équipe du « NON » découvre le spot de campagne du « OUI ».

 

Séquence 54

[01 : 26 : 52 – 01 : 27 : 28]

Reportage de la télévision chilienne sur les rassemblements des partisans des deux camps.

 

Séquence 55

[01 : 27 : 29 – 01 : 31 : 02]

Extérieur jour. Le meeting du « NON » se déroule dans une ambiance festive. René y prend part en compagnie d’Urrutia et de Fernando Costa. Son fils et sa nouvelle compagne sont également à ses côtés. La police intervient. René s’enfuit et met son fils à l’abri. Verónica est arrêtée. René, qui tente de s’interposer, est frappé.

Seq.55

Séquence 56

[01 : 31 : 03 – 01 : 32 : 37]

Intérieur jour. Commissariat de police. René et Simón attendent. Arrive Lucho Guzmán dont on comprend qu’il est intervenu à la demande de René pour faire libérer Verónica.

Seq.56

Séquence 57

[01 : 32 : 38 – 01 : 35 : 36]

Intérieur jour. Au domicile de René, puis dans les studios de tournage de la campagne du « OUI ». Tandis que le publicitaire répare le train électrique, la télévision retransmet le dernier spot de campagne du « NON », avec les interventions de Christopher Reeves, Jane Fonda, Richard Dreyfuss. Suit le spot de campagne du « OUI » que Guzmán regarde seul dans les studios désertés de la campagne du « OUI ». Guzmán décroche son téléphone.

Seq.57

Séquence 58

[01 : 35 : 37 – 01 : 36 : 32]

« Déjenles que bailen no más »

Salons du Ministre de l’intérieur où l’on célèbre la fin de la campagne. Le ministre prend Guzmán au téléphone et tente de le rassurer.

 

Séquence 59

[01 : 36 : 33- 01 : 37 : 30]

Reportage sur la journée électorale retransmis par TV Chile.

Seq.59

Séquence 60

[01 : 37 :31 – 01 : 37 : 53]

Extérieur jour. René et son fils déambulent dans la rue. On entend le moteur d’un hélicoptère et le hurlement des sirènes de police. Des policiers et des militaires ont pris position.

Seq.60

Séquence 61

[01 : 37 : 54 – 01 :45 :38]

« ¡Y ya cayó ! »

Siège de la campagne du « NON ». Les premiers résultats officiels sont favorables au « OUI » tandis que les comptages du camp du « NON » font apparaître une nette majorité pour le « NON ». Enflent des rumeurs sur le refus de Pinochet de reconnaître sa défaite. La tension monte dans l’assemblée. Une coupure d’électricité ajoute à la confusion et à l’angoisse. A la télévision, le chef d’état major, le Géneral Matthei, reconnaît la victoire du « NON ». La liesse gagne l’assistance puis la rue. Au milieu des manifestants, René avec son fils dans les bras.

Seq.61aSeq.61b

Séquence 62

[01 : 45 : 39 – 01 : 46 : 27]

René dans les rues de Santiago, en skate-board (en écho à la séquence 10).

Seq.62

Séquence 63

[01 : 46 : 28 – 01 : 48 : 06]

Bureaux de l’agence de Guzmán. Guzmán et René face à des clients. Guzmán présente René comme l’un des principaux artisans de la campagne du « NON ».

René : « Lo que van a ver a continuación está enmarcado dentro del actual contexto social […] Hoy Chile piensa en su futuro » (cf. séquences 1 et 24).

René lance les images destinées à la promotion de la série télévisée « Bellas y audaces ».

Ecran noir

Seq.63aSeq.63b

Séquence 64

[01 : 48 : 07 – 01 : 48 : 56]

Générique

Tandis que défile le générique, sur un écran de télévision, est retransmise la cérémonie d’investiture de Patricio Aylwin.

Ecran noir.

Seq.64

Générique (suite)

[ 01 : 48 : 57 - 01 : 52 : 50]

Dans une première partie du générique, le nom des acteurs est inscrit sur des pages que l’on tourne.

Une seconde partie débute sur la mention suivante

« Exprésate porque otros no pueden hacerlo. Express yourself since others can’t. Go to TakePart.com/NoMas

Tandis que sur la partie gauche de l’écran défile le générique de bas en haut, sur la partie droite sont proposées des images probablement saisies au cours du tournage.

 

 

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