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- Mis à jour : 25 avril 2020
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Le Fils du diable
© Gaumont-Pathé Archives
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Le Fils du Diable
Le jeune Satan s’ennuie aux Enfers et ses parents, inquiets, ont décidé de l’envoyer à Paris avec son médecin qui lui servira de mentor. L’automobile infernale paraît peu à peu au travers des flammes, semblable à une bête monstrueuse, cuirassée et bossuée, aux yeux de feu. Ils arrivent en plein carnaval, se mêlent à l’excitation des promeneurs, se laissent griser par l’air de Paris, les vins et les femmes et dévaliser par un de ces êtres charmants aux yeux clairs et faux. Au réveil, sommation de payer la note d’hôtel, intervention des agents puis du docteur qui, à l’aide de sa seringue, téléphone aux Enfers et se fait expédier de l’argent par un messager diabolique. Cependant, le jeune Satan dégoûté des plaisirs factices, rêve d’un bonheur simple, doux et long entre les bras d’une femme bonne, tendre et fidèle. Le docteur, usant de son pouvoir satanique, fait alors apparaître devant son compagnon une série de jolies femmes dont les silhouettes changeantes se dessinent charmantes et mobiles dans une hallucination colorée.Satan fixe son choix sur une jeune paysanne et les voilà partis en automobile à sa recherche. Les villageois, surpris par le grossissement et la déformation caricaturale de ces êtres diaboliques, fuient épouvantés devant ce fléau inconnu, lorsqu’au tournant d’une route, l’accident sévère mais providentiel, dépose le jeune démon à la porte même de la jeune fille, objet de ses recherches. Transports, manifestations diverses, demande en mariage, fiançailles. Mais à l’église le jeune marié, en présence des objets du culte, saisi d’un effroi mystérieux, fuit épouvanté et la jeune femme, de désespoir, se suicide. Satan, l’esprit hanté de visions fuit aux enfers la nuit, sous le jour livide de la lune. Le tableau final nous donne le spectacle de l’arrivée d’un convoi de damnés parmi lesquels le fils du diable reconnaît, transporté de joie, la femme qu’il a aimée sur la terre, obtient sa grâce et l’épouse. Ronde et apothéose finale.
PAT 1906-09
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1 | Pathé 1403 | A. de Diego 85 (Hijo del Diablo; virage) |
2 | Charles Jules Lépine | André Deed |
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3 | ≤09/1906 | 350 m |
4 | France | |
→ | Charles Jules Lépine quitte la maison Pathé le 31 mars 1906. Ce film n'apparaît qu'au catalogue de septembre 1906. Il fait peut-être partie des bandes en préparation et que Charles Pathé sort, précipitément, à l'été 1906, pour couper l'herbe sous les pieds à la concurrence, en particulier, de Carlo Rossi. |
3
29/09/1906 | Espagne, Barcelone | Diorama | El hijo del Diablo |
29/09/1906 | Espagne, Barcelone | Cinematógrafo Beliograff | El hijo del Diablo |
02/10/1906 | Espagne, Valence | Cinematógrafo de la Paz | El hijo del Diablo |
04/11/1906 | Algérie, Oran | Excelsior-Cinématographe | Le Fils du Diable |
14/11/1906 | Espagne, Vitoria | Rocamora | El hijo del Diablo |
Pabellón Rocamora |
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23/11/1906 | Cuba, La Havane | Eusebio Azcue | El casamiento del hijo del diablo |
25/11/1906 | Mexique, San Luis Potosí | Jorge Veyssier | El hijo del Diablo |
09/12/1906 | Mexique, Atlixco | CNN | El hijo del Diablo |
30/12/1906 | France, Paris, Théâtre du Cinématographe Pathé | Cinématographe Pathé | Le Fils du Diable |
29/06/1907 | France, Paris, Théâtre de Grenelle | Pathé Frères | Le Fils du Diable |