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- Mis à jour : 25 juin 2018
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Abel BORDÉRIA
(Paris, 1849-Lagny, 1909)
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Père non connu et Joséphine, Victorine Bordéria. Filiation :
- Joseph, Abel, Isidore Bordéria (Paris 2e, 28/03/1840-Lagny-sur-Marne, 31/12/1909)
- épouse (Haguenau, 02/10/1861) Amélie Moschenross (Molsheim, 27/04/1843). Filiation :
- Joséphine, Émélie Bordéria (Nancy, 15/06/1863-)
- épouse (Reims, 21/08/1882) Fernand, Augustin Braun (Dornach, 12/03/1852)
- Louis-Édouard Bordéria (Reims, [mai] 1865-Ormes, 22/07/1865)
- Édouard, Joseph Bordéria (Reims, 31/08/1866-Reims, 07/12/1868)
- Emma, Blanche Borderia (Reims, 28/01/1868-Lagny, 23/05/1954)
- Albert Bordéria (Reims, 25/02/1869-Bezannes, 19/02/1870).
- Joséphine, Émélie Bordéria (Nancy, 15/06/1863-)
- épouse (Haguenau, 02/10/1861) Amélie Moschenross (Molsheim, 27/04/1843). Filiation :
- Emma, Jeanne, Joséphine Bordéria (Paris, 01/01/1847-Reims, 21/04/1879)
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Jean-Claude SEGUIN
D'origine modeste, Abel Bordéria est déjà photographe, à Grenoble, au moment de son mariage (1861), puis il continue d'exercer sa profession à Haguenau (1863), avant de s'installer à Reims (avant 1866) où il reprend l'atelier photographique de Muret, au nº 6 - puis au nº 60 - de la Place Drouet d'Erlon.
Bordéria Photographe Succr de Muret Place Drouet d'Erlon, 6 près St Jacques Reims |
A. Barderia Atelier, Place Drouet-d'Erlon, 6 Reims |
Photographie d'art A. Bordéria 60, Place Drouet-d'Erlon Reims |
À partir de 1868, il ouvre, à Saint-Quentin, dans l'Aisne, un autre atelier photographique au 31 rue de la Sellerie, puis au nº 2 de la Place du Lycée. En 1874, il cède son atelier de Saint-Quentin au photographe V. Courleux.
Journal de la ville de Saint-Quentin et de l'arrondissement, Saint-Quentin, 23 octobre 1868, p. 4. | Journal de la ville de Saint-Quentin et de l'arrondissement, Saint-Quentin, 1er janvier 1874, p. 5 |
Nous ignorons dans quelles conditions Abel Bordéria va nouer des liens avec les frères Lumière, mais on peut penser que sa profession de photographe et ses débuts à Grenoble, non loin de Lyon, ont pu le mettre en contact sinon avec Louis et Auguste, au moins avec leur père, Antoine, de la même génération. Toujours est-il qu'il va obtenir la concession pour l'exploitation du cinématographe Lumière pour différentes villes de l'Est de la France : Reims, Nancy, Épinal...
[...] Cet accueil favorable sera évidemment le même dans toutes les villes de l’Est de la France et de la Belgique où le matériel et les vues qui ont fonctionné à Reims, vont être successivement livrés à la curiosité publique. E. A.
L'Indépendant rémois, Reims, 8 mai 1896, p. 2.
Avec la fin du système des concessions - la vente officielle du cinématographe date du 1er mai 1897 -, Abel Bordéria abandonne ses activités cinématographiques pour ne plus se consacrer qu'à la photographie. Il liquide son commerce en 1907 (L'Indépendant rémois, Reims, 8 novembre 1907, p. 4) et décède en 1909.
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23/04/1896-07/05/1896 | France | Reims | Théâtre du Casino | Cinématographe Lumière |
14/05/1896-21/06/1896 | France | Nancy | Salle Poirel | Cinématographe Lumière |
20/06/1896-05/07/1896 | France | Épinal | Salle de l'Éden | Cinématographe Lumière |
11/07/1896-24/09/1896 | France | Reims | Théâtre du Casino | Cinématographe Lumière |
[11/1896] | France | Nancy | Brasserie La Lorraine | Cinématographe Lumière |