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- Création : 24 mars 2015
- Mis à jour : 8 décembre 2024
- Publication : 24 mars 2015
- Affichages : 15419
Charles, Antoni SCHRAM
(Appingedam, 1851-Paris, 1909)
Jean-Claude SEGUIN
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Willem, Fredrik Schram (-≤ 1909) épouse (-≤ 1909) Catharina Maria Schravesapde. Descendance :
- Charles, Antoni Schram alias " Sckramson " (Appingedam, 02/11/1851-Paris 15e, 15/06/1909) épouse (07/10/1875) Philomène Bondroit ([1850]-). Descendance :
- Irma, Marie Schram (Ham-Piquedam, 17/02/1871-Paris 15e, 01/05/11914) épouse Gustave LameletMarin.
- Yvon, Charles Schram (Gand, 23/03/1872-) épouse (Paris 3e, 16/12/1902) Clémence Van Verlhoren (Jumet, 27/05/1876-).
- Louis Schram (Rumes, 17/06/1873-) épouse (Beaugency, 26/06/1900) Jeanne, Marcelle Dubreuil (Aubusson, 23/05/1884-). Descendance :
- Renée, Germaine Schram (Orléans, 29/05/1902-Argenteuil, 21/10/1924) épouse (Versailles, 15/05/1923) Marcel, Roger, Léon Monnaud (Pontoise, 04/06/1903-Tours, 03/10/1924). Descendance :
- Jeanne Monnaud (Le Mans, 07/04/1924-Meulan, 09/02/1989).
- Renée, Germaine Schram (Orléans, 29/05/1902-Argenteuil, 21/10/1924) épouse (Versailles, 15/05/1923) Marcel, Roger, Léon Monnaud (Pontoise, 04/06/1903-Tours, 03/10/1924). Descendance :
- Antoine Schram (Seraing, [1875]-Lagny-sur-Marne, 27/09/1907).
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Les origines (1851-1893)
D'origine hollandais, Charles Schram ne nous est connu qu'à partir de la fin des années 1880, époque à laquelle IL se fait connaître pour des conférences qu'il donne dans le milieu scolaire en utilisant des projections lumineuses. Il reste peu de traces de ces activités et, c'est à l'occasion d'un incident grave que nous apprenons leur existence :
Châtillon.- Un grave accident s'est produit avant-hier soir dans le préau de l'Ecole communale des filles, à Châtillon.
Deux jeunes gens, MM. Charles Schram et Gustave Lebert étaient venus faire une conférence historique devant les jeunes écolières ; il racontaient les faits saillants de l'histoire de France, puis présentaient les hommes célèbres à l'aide de projections de lumière Drumond sur une toile blanche.
A la fin de la séance, l'accumulateur a éclaté sous la force de la pression du gaz qu'il contenait, le manomètre a été brisé et les morceaux projetés sur tous les points de la salle.
Par bonheur, aucune enfant n'a été atteinte ; mais l'opérateur, M. Schram, a eu l’œil droit crevé et la figure horriblement mutilée.
Il a été, sur sa demande, reconduit à son domicile, chemin du Halage. à Billancourt.
Une enquête est ouverte par M. Étienne, commissaire de police de la circonscription, en vue d'établir les responsabilités.
Le Petit Parisien, Paris, 3 février 1891, p. 3.
Malgré cet accident, qui s'est produit près de Paris, il ne semble pas pour autant avoir renoncé à ses activités puisque il est encore question de lui, en Belgique, en novembre de la même année, à l'occasion d'une conférence donnée à Tournai :
Nous apprenons que M. Schram, directeur des Excursions scolaires, se propose de donner aux élèves des écoles publiques de la ville de Tournai, une conférence d'histoire avec projections.
Si nous nous souvenons bien, M. Schram est déjà venu dans notre ville il y a environ quatre années, et y a laissé un bon souvenir.
Nous ferons connaître le jour et l'heure de cette conférence.
Le Courrier de l’Escaut, Tournai, 1er novembre 1891, p. 2.
Une nouvelle annonce, un peu plus tardive, indique qu'il continue à organiser ces séances en milieu scolaire. Il se trouve alors à Charleroi et semble être secondé par le " professeur Bondroit " :
Conférences scolaires à Charleroi.-Ainsi que nous l'avions annoncé, la conférence scolaire a eu lieu lundi, à 3 heures, dans le préau de l'École moyenne. Cette première séance était réservée aux demoiselles. Nous félicitons M. Schram de ses projections lumineuses ; il gouverne avec dextérité son appareil. Dans la partie amusante la joie des enfants était délirante, les applaudissements n'ont pas été épargnés. Tous nos compliments au professeur Bondroit, qui a su charmer son jeune auditoire pendant une heure en donnant des explications sur chaque tableau représenté.
M. Schram nous a promis de revenir l'an prochain avec un nouveau programme.
Le bon souvenir qu'il laisse lui assure un nouveau succès.
Gazette de Charleroi, Charleroi, 30 mars 1892, p. 3.
A-t-il continué au-delà de l'année 1892 ? C'est ce que semblerait indiquer un article publié longtemps après par la revue anglaise The Bioscope dont se fait l'écho le Courrier Cinématographique, en 1914 :
Rendons à César... Le Bioscope, de Londres, dit que le 10 décembre, on a dû célébrer le 20e anniversaire de la première représentation cinématographique à Amsterdam, par un M. Sckram'son, etc.
En effet, c'est bien le 10 décembre 1893, que M. Sckram'son a fait publiquement la première PRÉSENTATION des projections PHOTOGRAPHIQUES animées, à l'aide d'un kinétoscope Edison, que l'on avait, au préalable, muni d'un mécanisme donnant un temps d'arrêt au film et lui permettant de s'immobiliser devant l'objectif.
Ces productions lumineuses animées étaient visibles sur un verre dépoli d'un mètre carré environ , et encadré.
Ajoutons que c'est encore M. Sckram'son qui fit les premières conférences cinématographiques dans nos écoles. Il enseignait plus spécialement l'histoire et la géographie.
Plus de 400 instituteurs et institutrices de France ont consigné sur un livre, document très précieux, le mérite de cette innovation en matière d'enseignement.
Et ceci ne date pas d'hier.
Courrier Cinématographique, nº 8, 21 février 1914.
En revanche, une certaine confusion semble exister. L'arrivée des kinetoscopes Edison en Europe est plus tardive, vers le milieu de l'année 1894. Difficile donc de penser que Charles Schram ait pu en utiliser un pour ses conférences.
Les cinématographes (1895-1905)
L'intérêt de Charles Schram pour le cinématographe est précoce comme en témoigne l'échange de courrier qu'il a avec la maison Lumière alors que l'appareil de prise de vues n'est pas encore à la vente. Dans la lettre de réponse, datée du 23 janvier 1896, il est précisé que, pour l'heure, l'appareil n'est pas encore disponible.
Lumière, Lettre à Ch. Schram, 23 janvier 1896, Lyon
© Collection Lefrancq
Le(s) premier(s) cinématographe(s) (1896-1900)
Charles Schram, compte tenu de la réponse négative des frères Lumière, va donc se procurer un appareil alors en vente sur le marché. Comme il arrive souvent, les pionniers et la presse désignent parfois le même cinématographe sous des noms différents. À Amiens (Foire de la Saint-Jean, juillet 1896), on parle de "cinématographe géant", mais à Liège (octobre 1896), à l'occasion d'une kermesse, il est question de "Cynématographe Parisien", mais il reste délicat de connaître le type d'appareil utilisé par Charles Schram. Il sera question, à partir de mars 1898 (Ypres), de Cinématographe Lumière ce qui marque sans doute le moment de l'acquisition de cet appareil, même si par la suite, il utilise également le nom "biographe" :
PETITES ANNONCES
[...]
OCCASIONS
On demande voiturette-remorque lourde, 2 pl., prix et détail.-Sckramson, Biographe. Rouen.
Le Vélo, Paris, mardi 14 novembre 1899, p. 3.
Le Biorama (1900-[1905])
À partir de 1900, Charles Schram dont le fils Louis collabore avec son père va désormais présenter son spectacle sous le terme "Biorama". Pour cela, il a dépose´la marque "Biorama" alors qu'il est à Dieppe où il présente son spectacle.
Charles Schram, Biorama, 10 janvier 1900.
INPI. Marques. Photographie et Lithographie, 1895-1901.
Le forain se fait également appeler de façon très fréquente "Schramson". Cela correspond, de fait, à un changement dans les activités foraines du banquiste.
Ch. Sckramson, Gran Biorama
© Collection Robert Crielynck
(reproduit dans Convents, 2000: 101)
Outre les projections cinématographiques, Charles Schram va monter un numéro qui va faire parler de lui, Le Cercle de la Mort qui porte bien son nom, car il s'agit d'un exercice très dangereux et qui va coûter la vie au jeune Mennejan :
MORT EN " BOUCLANT LA BOUCLE "
Un M. Schram avait installé un looping the loop, à Montreuil, dans une usine, et y faisait s'exercer des jeunes gens avec lesquels il devait organiser des tournées en province ; cette après-midi, un jeune homme de dix-neuf ans, du nom de Mennejan, s'est tué sur le coup en tombant au moment où il " bouclait la boucle".
La Meuse, Liège, 20 mai 1903, p. 1.
The Sckramson's Troupe, Créateurs de la Ronde Infernale à Motocyclette Dans le Cercle de la mort (Sur Pneus Michelin) (c. 1903) |
Troupe Schramsonne.- Les Boucleurs de Montreuil-sous-bois près paris dans la Piste mortelle aérienne (début XXe siècle) | ||||
Troupe Schramsonne.- Les Boucleurs de Montreuil-sous-bois près paris dans la Piste mortelle aérienne (c. 1903) | Troupe Sckramson-Acrobates cyclistes sur Piste Américaine | L'affiche du Théâtre cycliste des Schram (publié dans Garnier 1968: entre 96 et 97) |
Et après... (1906-1909)
Dans les années qui suivent, les activités de Charles Schram vont se concentrer essentiellement sur les acrobaties périlleux. En 1907, l'un de ses enfants, Antoine, va mourir dans d'étranges circonstances qui laissent à penser qu'il a pu être assassiné :
LE MYSTÈRE DE L'ÉCRASÉ
La troupe de M. Charles Schram n'a rien de commun avec ces caravanes misérables de forains ambulants, aux roulottes lamentables traînées par des chevaux poussifs ; flanquées de chiens hargneux.
La troupe de M. Charles Schram se compose de quinze artistes prestidigitateurs, transmetteurs de pensée, voyants et voyantes, équilibristes. Cinq grandes voitures automobiles la transportent de ville en ville.
Or, depuis trois semaines, la troupe Schram était campée sur la place d'Armes, à Lagny, où elle donna une série de représentations. Vendredi dernier, la caravane se mettait en marche, se dirigeant vers Noisiel, où elle devait organiser, le soir même, une représentation. Mais, par suite du renvoi d'un chauffeur, deux voitures furent laissées à Lagny, faute de conducteur, ce qui nécessita le retour dans cette ville du mécanicien de la troupe, Henri Lamy, et de M. Joseph [sic] Schram fils, âgé de trente-deux ans.
Les deux jeunes gens. quittèrent Lagny vendredi soir, vers cinq heures, conduisant chacun une des voitures demeurées en arrière.
Que se passa-t-il durant le trajet ? C'est ici que le mystère commence.
Le fils Schram fut trouvé, vers sept heures et demie, à quelque cent mètres de Torcy, sous son camion arrêté, le crâne à demi fendu. Le malheureux portait en outre aux cuisses deux blessures paraissant provenir de brûlures.
Le blessé, qui était dans un état comateux, fut ramené, vers onze heures du soir, dans sa roulotte, où des soins lui furent donnés pendant une partie de la nuit. Mais, comme son état était des plus graves, on dut le transporter à l'hospice de Lagny vers deux heures du matin, où M. le docteur Teyssère, médecin en chef de cet établissement, lui prodigua ses soins éclairés. Malgré tous les efforts du praticien, on ne put faire sortir le blessé de l'état comateux où ,il se trouve encore.
Ce n'est que samedi matin que M. Albitre, commissaire de police de Lagny, fut informé de ce dramatique événement et qu'il commença son enquête. A défaut de la victime, qui n'avait pas repris ses sens, il ne put que consigner les renseignements qui lui furent fournis par M. Schram père. Le parquet de Meaux, avisé par M. Albitre, se rendait aussi à Lagny, où M. le juge d'instruction Leyris ne recueillait que quelques dépositions de témoins qui ne permettent pas de faire la moindre lumière sur l'origine des graves blessures relevées sur le corps de M. Schram.
Se trouve-t-on en présence d'une tentative criminelle ou d'un accident ?
Les deux hypothèses ont été envisagées par le parquet. Quoique l'aspect de certaines blessures puisse faire penser qu'elles ne sont pas le résultat d'un accident, les affirmations du père, absolument opposées à ridée d'un crime, laissent la justice fort perplexe.
À notre tour, hier, nous avons fait une enquête des plus minutieuses. Nous sommes allés à Noisiel, interroger longuement plusieurs artistes de la troupe de M. Schram. A Lagny, nous avons pu nous entretenir avec M. Albert Asselin, âgé de vingt-trois ans, qui est le chauffeur qui quitta la caravane à Lagny ; M. Félix Bodot, qui passa sur la route, vers sept heures et demie du soir, et vit les deux automobiles en panne, à une distance de deux ou trois cents mètres l'une de l'autre ; M. Deper, qui aida Henri Lamy à réparer son véhicule, une première fois, à l'intersection de la rue Carnot et de la route de Noisiel ; Mmes Glaudière et Viard, et bien d'autres.
Toutes ces dépositions se contredisent d'une façon telle qu'il est bien difficile de pouvoir se former une opinion.
M. Schram père lui-même a varié dans ses déclarations.
Une première fois, il affirma que son fils ne pouvait pas être victime d'un attentat criminel, car on a retrouvé sur lui une somme de 35 francs, renfermée dans son porte-monnaie et une autre somme de 15 francs dans son pantalon. Puis, quelques instants après, il ajouta : " Mon fils avait un portefeuille dans son paletot, contenant 900 ou 1,000 francs qui ont disparu. " Et le lendemain, dans une nouvelle déposition, il affirma que son fils ne portait pas de paletot, n'ayant pour tout vêtement qu'un maillot et un pantalon.
Pourquoi toutes ces contradictions ?
Le Matin, Paris, 24 septembre 1907, p. 4.
Deux ans plus tard, Charles Schram décède à son tour :
C'est avec le plus vif regret que nous apprenons la mort de M. Schram père, emporté presque subitement, à Paris, à l’âge de cinquante huit ans. Le nom de M. Schram est de ceux que connaissent tous les vieux cinématographistes, les audacieux de la première heure qui comprirent d'instinct l'avenir du cinématographe. Inventeur très ingénieux, esprit agréable, homme au cœur toujours gai, Monsieur Schram laissera le souvenir d'un parfait honnête homme.
Nous prions Madame Schram et ses fils d'agréer ici l'expression de nos condoléances les plus sincères.
Ciné-Journal, Paris, nº 44, 19-26 juin 1909, p. 2.
Le Livre d'or de la cinématographie consacre un bref article à Charles Schram.
CINÉMA-ÉCLAIR
Propriétaire: M. Ch. SKRAMSON
Le Livre d'or de la Cinématographie. 1911.
M. CH. SKRAMSON, un vrai fils de la route, voyageait en train automobile avec les 200 HP, sur les chemins de nos belles provinces française. Il cueillait tous les succès, parce qu'il est, au sens le plus exact du mot, l'homme du métier. Cinématographiste de premier ordre, manager et impresario de grande expérience, Ch. SKRAMSON a le "Style Américain". Il promène le succès avec lui.
Le Livre d'or de la Cinématographie. 1911.
Après le décès de Charles Schram, les enfants vont continuer à s'occuper de l'entreprise familiale et proposent, en particulier, des séances d' "automobile-cinéma".
Auto-Cinéma Schram (c. 1910)
À la veille de la première guerre mondiale certains membres de la famille poursuivent les affaires dans le monde du spectacle :
« Palaceum ». — M. Schram, dit Sckram’ Son (Charles), 30, rue de Trévise, à Paris. (1913)
Sources
CONVENTS Guido, Van kinetoscoop tot café-ciné, De eerst jaren van de film in België 1894-1908, Louvain, Universitaire Pers Leuven, 2000, 484 p.
GARNIER Jacques, Forains d'hier et d'aujourd'hui, Orléans, ed. Jacques Garnier, 408 p.
MEUSY Jean-Jacques, " Monsieur Sckram'son a-t-il inventé le cinéma ? ", 1895, Revue d'histoire du cinéma, nº 11, 1991, p. 106-107.
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<16>/09/1892 | Belgique | Louvain | photographies | Levis, Kosman fils et Schram | |
<12/11/1893 | Belgique | Malines | Grand'Place | photographe | Schram |
>25/08/1905 | France | Lille | Allée des Marronniers | Le Caveau mystérieux | |
06/07/1896 | France | Amiens | Boulevard Carnot | Cinématographe géant | |
[07]/10-[06]/11/1896 | Belgique | Liège | Rue de la Casquette | Cynématographe Parisien | |
[01]-[12]/08/1897 | Belgique | Charleroi | Place du Centre | Cinématographe géant | |
[08/1897] | Belgique | Namur | |||
[04]/10/1897 | Belgique | Liège | Face à la rue de la Casquette | Cinématographe géant | |
>05->12/03/1898 | Belgique | Ypres | Cinématographe Lumière | ||
[23]/10-[23]/11/1898 | France | Rouen | Boulevard Beauvoisine | Cinématographe | |
>29/11-18/12/1898 | France | Dieppe | Place du Marché-aux-Bestiaux | Cinérmatographe Lumière | |
28/11/1899 | France | Dieppe | Cinématographe | ||
1900 | France | Châtellerault | |||
06->06/05/1900 | France | Tours | Grand Biorama | ||
08/05/1900 | France | Orléans | tournage | ||
[01]-[15]/06/1900 | France | Orléans | Boulevard Alexandre-Martin | Biorama | |
<23-[25]/09/1900 | France | Vichy | Grand Biorama | ||
[25]->25/09/1900 | France | Thiers | Grand Biorama | ||
07->07/10/1900 | France | Riom | Place Saint-Amable | Grand Biorama | |
27/10->04/12/1900 | France | Clermont-Ferrand | Place des Salins | Grand Biorama | |
<07>/03/1901 | France | Poitiers | Cinématographe | Louis Schram | |
19-[26]/03/1901 | France | Montauban | Foire | Biorama Schramson | |
[05]-[25]/05/1901 | France | Toulouse | Champ de Foire | Grand Biorama | |
30/06-14/07/1901 | France | Lourdes | Place du Champ-Commun | Biorama | Charles Schram |
[5]/09-15/09/1901 | France | Les Sables-d'Olonne | Place de la Liberté | Grand Biorama | |
[23]/10-[23]/11/1901 | France | Rouen | Cinéorama électrique | Schram/Dubreuil | |
[10]-[11]/1901 | France | Luçon | Grand Biorama | ||
10-24/11/1901 | France | Fontenay-le-Comte | Champ de Foire | Grand Biorama | |
01-[16]/12/1901 | France | Dieppe | Cinématographe | ||
22->22/12/1901 | France | Blois | Promenade du Mail | Grand Biorama | |
30/11/1901-01/01/1902 | France | Saumur | Place de la République | Grand Biorama | |
09-23/03/1902 | France | Blois | Le Mail | Grand Biorama | |
[05/1902] | France | Melun | Biorama Sckramson | ||
[05/1902] | France | Coulommiers | Biorama Sckramson | ||
[17]-[27]/05/1902 | France | Meaux | Place Lafayette | Biorama Sckramson | |
1903 | France | Roubaix | |||
* 06/1903 | France | Orléans | Foire | Cinématographe | Schram/Dubreuil (pas de confirmation pendant la foire) |
17-[20]/01/1904 | France | Chartres | Place des Épars | Grand Biorama | |
[24]/06-[23]/07/1904 | France | Bourges | Place Séraucourt | Biorama Sckramson | |
<18>/09/1904 | France | Montluçon | Place de l'Hôtel-de-ville | Biorama |