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- Création : 25 mars 2015
- Mis à jour : 9 juillet 2022
- Publication : 25 mars 2015
- Affichages : 9435
YVERDON
Jean-Claude SEGUIN
Yverdon est une ville du canton de Vaud (Suisse).
1896
Le cinématographe (Théâtre, 21-26 octobre 1896)
En provenance de Neuchâtel, un cinématographe s'annonce à la mi-octobre :
Cinématographe.-A partir de mercredi le public pourra assister, dans la salle du théâtre, à d'intéressantes séances de cinématographe, le merveilleux appareil qui reproduit les photographies en leur donnant l'illusion de la vie.
A mardi tous les détails sur ces séances aussi instructives qu'intéressantes.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 17 octobre 1896, p. 2.
Aucune information sur l'origine de l'appareil cinématographique :
Cinématographe.-A partir de mercredi, le cinématographe sera visible, en notre ville, dans la salle du Casino. L'intérêt du spectacle est merveilleux: c'est la reproduction du mouvement; chacun voudra aller se rendre compte des tableaux qui seront offerts par le cinématographe.
Notre prochain numéro donner de plus amples détails sur cet intéressant spectacle.
Le Peuple, Yverdon, mercredi 21 octobre 1896, p. 3.
L'inauguration a lieu le mercredi 21 octobre. Le journal local donne le titre de quelques vues animées :
Cinématographe.-C'est aujourd'hui que commenceront, dans la salle du théâtre, les séances du cinématographe, la dernière création scientifique de notre époque.-Cette reproduction du mouvement, qui donne l'illusion de la vie, est un spectacle merveilleux et qui partout obtient un succès absolument justifié. A chaque séance, huit sujets sont présentés; nous verrons d'abord les lutteurs, la partie de jass, l'école de natation, les deux paysans amoureux, la place de l'Opéra, à Paris, l'arrivée d'un train en gare, l'école de cavalerie d'Aarau, etc.
Ensuite, changement de programme.
L'appareil est éclairé à l'électricité.
Le cinématographe vient de Neuchâtel, où il a fait plaisir à la population pendant une semaine; la Feuille d'avis de cette ville fait grand éloge de ces intéressantes séances. (Voir aux annonces.)
Journal d'Yverdon, Yverdon, mercredi 21 octobre 1896, p. 2.
Parmi les titres - dont l'identification reste délicate -, on remarque L'École de cavalerie d'Aarau.
Journal d'Yverdon, Yverdon, mercredi 21 octobre 1896, p. 3.
Un dernier article se consacre, principalement, à expliquer le fonctionnement du cinématographe :
Cinématographe.-Le public assiste avec intérêt aux séances qui sont données dans la salle du théâtre avec le cinématographe. Il y a un grand choix de tableaux, et chaque jour on en voit apparaître de nouveaux.
C'est un moteur à pétrole de la force de 6 chevaux, qui fournit l'éclairage électrique. Quant chevaux, qui fournit l'éclairage électrique. Quant aux vues elles-mêmes, elles sont fixées, par la photographie, sur des bandes en celluloïd de 3 centimètres de largeur sur 25 à 30 mètres de longueur. Elles défilent devant l'appareil projecteur, qui les agrandit plus de 2,000 fois. Ces clichés, pris à raison de 25 à la seconde, se succèdent de façon à donner à l'œil l'illusion exacte du mouvement et de la vie. Ce résultat est vraiment merveilleux.
Ajoutons qu'une de ces bandes photographiques (pellicule) coûte de 100 à 150 francs.
Samedi, dimanche et lundi, derniers jours de séances, le public verra défiler des instantanés pris aux fêtes du couronnement et à la réception du tzar à Paris. Ces vues sont très bien faites. Nous signalerons aussi l'arrivée d'un train, la place de l'Opéra, à Paris, etc., comme des tableaux réussis et intéressants.
Le public assistera nombreux, ce jours, à ces représentations récréatives et scientifiques. Il en vaut la peine.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 24 octobre 1896, p. 2.
1897
Le Cinématographe parisien de Louis Praiss (Place d'Armes, 10-13 juillet 1897)
Louis Praiss, qui présente des spectacles de variétés depuis de nombreux années, va inclure le cinématographe dans ses représentations. Il choisit le " cinématographe parisien " commercialisé par Georges Mendel. À Yverdon, c'est à l'occasion des fêtes de l'Abbaye, pendant quatre jours, que Louis Praiss installe son Grand Théâtre des Variétés avec son cinématographe.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 10 juillet 1897, p. 4.
Du répertoire, nous ne connaissons que quelques vues : Les Manoirs du Diable, Guerre turco-grecque. Un article nous offre quelques informations complémentaires, en particulier sur la disposition des baraques foraines :
Abbaye d’Yverdon.— Notre fête de l’Abbaye est décidément toujours plus courue. On a rarement vu un nombre aussi considérable d’artistes forains sur la place d’Armes. Il y en a jusqu’au centre de la place si bien que chacun se demande où l’on fera partir le feu d’artifice ! A signaler tout spécialement le Grand Théâtre des Variétés de M. L. Praiss, placé devant le nouveau casino, et le Cirque Thélini, tous deux avantageusement connus. Le théâtre Praiss sera éclairé à la lumière électrique. Les amateurs de jeu de quilles pourront exercer leur adresse. Un de ces bons jeux vaudois est installé dans le prolongement de la cantine, à gauche du Casino. Il est tenu par des citoyens de notre ville et offre, dans une grande vauquille, pas moins de 40 prix. C’est demain samedi, le grand jour du tir. Avec sa 78° année d’existence, l’Abbaye y a introduit celui au revolver, et les cibles qui y sont affectées ne seront pas les moins fréquentées. Dimanche, si le temps est au beau, chemin de fer, bateau à vapeur et véhicules de toutes sortes déverseront des flots do visiteurs dans la capitale du Nord.
Le Peuple, Yverdon, samedi 10 juillet 1897, p. 2.
Un nouvel article est publié quelques jours plus tard :
Le Théâtre des Variétés donne aujourd'hui, mardi, 8 1/2 heures, sa dernière représentation. Avis à tous ceux qui n'ont pas encore vu le charmant spectacle que donne cet établissement, et applaudi aux habiles exercices des frères Praiss, aux originales productions du clown musical, à la grâce de la danseuse serpentine, et aux tableaux pleins d'imprévu que fait apparaître le cinématographe. Mardi après-midi, représentations destinée aux enfants.
Journal d'Yverdon, Yverdon, mardi 13 juillet 1897, p. 2.
Le Théâtre des Variétés quitte Yverdon après les fêtes.
Le Cinématographe d'Otto Thiélé (Place d'armes, <10> juillet 1897)
Otto Thiélé s'installe sur la place d'armes à l'occasion de la fête de l'Abbaye.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 10 juillet 1897, p. 3.
YVERDON
LA FÊTE de l'Abbaye d'Yverdon (fondée en 1819), que chacun voit toujours revenir avec un sincère plaisir, comme une vieille et fidèle amie, va de nouveau nous récréer pendant trois jours et rompre un peu la monotonie de nos occupations habituelles.
[...]
Pour les familles, voici le Grand Théâtre des Variétés, qui possède une excellente troupe et un riche programme. Acrobatie, équilibre, danse serpentine, cinématographe parisien, apparitions, il y a là un choix de numéros tout exceptionnel.
Ceux qui aiment à s'instruire visiteront le grand et intéressant Musée Thiélé. Il nous offre aussi, à côté de ses galeries de sujets anatomiques et artistiques, les amusants tableaux animés du cinématographe. tout le monde voudra visiter cet établissement, d'autant plus que le prix d'entrée est modeste.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 10 juillet 1897, p. 2.
Le cinématographe (Casino, 27-29 novembre 1897
À la fin du mois de novembre, un cinématographe organise quelques projections de vues animées :
Cinématographe.-On annonce pour samedi, dimanche et lundi, dans la salle du théâtre, d'intéressantes séances de cinématographe et du phonotgraphe haut parleur, la dernière création scientifique., Voilà une agréable diversion aux questions politique.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 27 novembre 1897, p. 2.
Un autre journal complète l'information :
Curiosité.-Un passe-temps des plus intéressants et instructif nous sera offert au Casino, samedi, dimanche et lundi, de 2 à 9 heures du soir; c'est le "cinématographe et phonographe haut parleur". L'annonce qui figure en quatrième page donne un court aperçu des tableaux qui passeront sous les yeux du public. Nombreux seront ceux qui voudront assister à ces séances, d'un prix très modique.
Le Peuple, Yverdon, samedi 27 novembre 1897, p. 3.
Le Peuple, Yverdon, samedi 27 novembe 1897, p. 4.
1898
Le cinématographe Lumière de Lavanchy-Clarke (Grande salle du Casino, 6-7 mars 1898)
Lavanchy-Clarke continue sa tournée suisse et arrive à Yverdon dans les premiers jours du mois de mars. Deux séances sont prévues, les 6 et 7 mars 1898.
Cinématographe. — Des séances du Cinématographe Lumière (c’est-à-dire le meilleur appareil existant en ce genre), auront lieu dimanche et lundi, dans la salle du théâtre, à 3 et à 8 heures du soir. Le programme des vues projetées est des plus riches, et les spectateurs verront défier sous leurs yeux des scènes empruntées à la vie réelle dans tous les pays. Le même cinématographe vient d’être exhibé dans plusieurs villes du canton avec un succès incontesté. A Lausanne, au Musée Industriel, les curieux sont venus en foule et tous ont été très satisfaits. Le cortège de l'indépendance, à Lausanne, l’entrée du roi de Siam à Berne, un combat de taureaux à Madrid, la cascade du village suisse de Genève, le chemin de fer de Viège-Zermatt, etc., etc., recueillent tous les bravos. Les spectateurs auront en outre le plaisir de faire connaissance avec le phonographe haut parleur, un instrument remarquable, qui n'a pas encore été vu ici. Ces séances méritent d’attirer un nombreux public. |
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Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 5 mars 1898, p. 2. | Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 5 mars 1898, p. 3 |
Le programme que propose Lavanchy-Clarke ne varie guère par rapport à ceux qu'il propose dans les autres villes. Un autre article - parfaitement similaire à ceux qui ont été publiés ailleurs, ce qui laisse à penser que c'est le propre tourneur qui fait passer les articles dans la presse - permet de connaître quelques autres titres :
Cinématographe. — Nous aurons dimanche et lundi le curieux et intéressant spectacle du cinématographe Lumière, installé au Casino-théâtre. Cent cinquante vues, prises dans toutes les parties du globe, forment une série de tableaux très réussis et qui ont rencontré partout l’accueil le plus chaleureux. Parmi les vues de fantaisie, l’arroseur et l’arrosé ; la cigarette introuvable, scène entre trois clowns ; une bataille de concierges, où l’on voit des pipelettes se crêper le chignon, le cocher endormi : des mauvais plaisants détèlent le cheval et le remplacent par un cheval de bois. Puis le cortège de l’Indépendance à Lausanne ; l’entrée du roi de Siam à Berne ; un combat de taureaux à Madrid ; la cascade du Village Suisse; le cortège du Jubilé de la reine Victoria, plus une quantité de vues prises en Suisse et dans tous les pays du monde.
Ces séances très mouvementées ne manqueront pas d’attirer un nombreux public au Casino.
Le Peuple, Yverdon, samedi 5 mars 1898, p. 3.
Après deux jours de projections animées, le tourneur poursuit sa route.
Le Cinématographe Lumière de Georges Hipleh-Walt (Casino-Théâtre, 26 décembre 1898)
Georges Hipleh-Walt installe son cinématographe pour les fêtes de fin d'année :
Cinématographe.-Lundi, à 2 heures après-midi, et à 8 heures du soir, grandes séances de cinématographe Lumière, et M. Hipleh, directeur-propriétaire. Programmes et affiches donneront tous les détails sur ces intéressantes séances.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 24 décembre 1898, p. 2.
Un autre journal complète l'information :
Cinématographe.-Un cinématographe Lumière donnera lundi, dans le nouveau Casino-théâtre, quelques représentations qui offriront un grand intérêt. Les projections animées, émanant de l'appareil de M. G. Hipleh, le propriétaire si avantageusement connu du carrousel à vapeur, seront toutes d'une actualité et d'une exactitude qui leur promet d'être suivies par un nombreux public.
Chacun voudra sans doute apprécier les curieuses applications de cet appareil, d'autant plus qu'il est établi et fonctionnera d'après les plus récents perfectionnements.
Le Peuple, Yverdon, samedi 24 décembre 1898, p. 3.
Grâce à un nouvel article, nous connaissons quelques titres du répertoire :
Cinématographe.-Une séance du cinématographe de M. Hipleh a fait passer quelques jolies vues animées sur un écran adapté à la scène du Casino-Théâtre. Malgré le petit nombre de spectateurs, le programme déjà fort complet a été augmenté de plusieurs numéros, parmi lesquels Gendarme et voleur, Bataille de femmes, Départ d'un bateau à vapeur, Chez le juge de Paix ont obtenu beaucoup de succès. Un orchestre agrémentait encore la représentation, qui a contribué à propager les curieuses applications du cinématographe.
Le Peuple, Yverdon, mercredi 28 décembre 1898, p. 2.
1900
Le cinématographe d'A. Dahlmann-Fasold (Place d'Armes, <17> mars 1900)
A. Dahlmann-Fasold a installé son Théâtre électrique sur la place d'Armes:
Théâtre électrique.-Un joli théâtre forain, tout flambant neuf, est installé sur la place d'Armes de notre ville: c'est celui de M. Dahlmann-Fasold, établissement qui renferme un cinématographe nouveau muni d'un choix considérable de vues, parmi lesquelles on remarquera celles relatives à la guerre du Transvaal.
Ce joli spectacle, donné dans un local confortable, va attirer nombre de curieux, d'autant plus que le prix des entrées est peu élevé. Le théâtre électrique s'ouvrira dimanche après-midi, dès 3 heures, et les séances se suivront.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 17 mars 1900, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 17 mars 1900, p. 3.
Le Théâtre-cinématographe de G. Hipleh-Walt (Propriété des Bains, 7-9 juillet 1900)
À l'occasion de la fête de l'Abbaye, Georges Hipleh-Walt installe son théâtre-cinématographe dans la Propriété des Bains :
L'abbaye d'Yverdon.-C'est donc samedi, dimanche et lundi que l'Abbaye célébrera sa fête bisannuelle sur la propriété des Bains. L'emplacement, quoique un peu exigu, ne se prête pas trop mal à la circonstance. Le terrain est bon et l'eau n'y reste pas. Il est entouré de forains au nord, soit le long du ruisseau des Bains, et à l'ouest, devant la haie qui borde le chemin du Buron. Il n'y a pas moins de quinza attractions diverses, dont quelques-unes nous viennent pour la première fois. Nous recommandons tout spécialement à nos lecteurs le Théâtre-Cinématographe de M. Hipleh, le propriétaire des Montagnes russes. Un appareil géant nous fera voir quelque chose de nouveau et de sensationnel: des photographies vivantes et coloriées. On fera aussi avec plaisir une visite à la grande ménagerie Nouma-Hawa, qui a une magnifique colleciton de bêtes féroces, des dompteuses et dompteurs. La réputation de cet établissement n'est d'ailleurs plus à faire.
Le beau temps est indispensable à la réussite de notre fête de l'Abbaye. Espérons qu'il ne lui faussera pas compagnie.
Le Peuple, Yverdon, samedi 7 juillet 1900, p. 2.
Le Peuple, Yverdon, samedi 7 juillet 1900, p. 3.
1901
Le Bioscope de Weber-Clément (Place d'Armes, 28 avril 1901)
Jean Weber-Clément installe son bioscope sur la place d'Armes à la fin du mois d'avril.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 27 avril 1901, p. 3.
Le Cinématographe du Cirque Central Suisse (22 juin 1901)
En provenance de Payerne, le Cirque Central Suisse qui s'installe en juin, propose, parmi d'autres attractions, des projections de vues cinématogaphiques.
Le Peuple, Yverdon, mercredi 19 juin 1901, p. 2.
Une autre annonce offre plus d'informations sur le spectacle complet.
Le Peuple, Yverdon, samedi 22 juin 1901, p. 3.
Le Cinématographe Géant de G. Hipleh-Walt (Place d'Armes, 22-24 juin 1901)
Le Cinématographe Géant de Georges Hipleh-Walt s'installe sur la place d'Armes pour trois jours:
Sur la place d'Armes, un grand camp-volant est dressé. Ce sont les attractions foraines, nombreuses, cette année, et variées. Au centre seront deux magnifiques carrousels, l'un à nacelles ondoyantes et l'autre, sans lequel il n'y a pas de fête gaie, est l'établissement des Montagnes russes, scintillant de décors et de lumière.
En face de celui-ci, du côté de la rue des Remparts, est le Salon Hipley-Walt, un théâtre élégant dans lequel se donnent des séances intéressantes de cinématographe, ou vues animées. Le répertoire des tableaux est considérable, et comprend des sujets importants: L'enfant prodigue, scène biblique, Jeanne d'Arc, Cendrillon, la Fête des Narcisses à Montreux, plusieurs contes de fées, des scènes d'actualité prises en Chine, au Transvaal, des sujets de guerre, etc.
Un orchestre attaché au théâtre, agrémente les représentations.
Le Salon Hipleh-Walt est en face du bâtiment de M. Paschoud, notaire.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 22 juin 1901, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 20 juin 1901, p. 3.
Répertoire (autres titres): L'Enfant prodigue, Le Rêve de Noël, Le Petit Poucet, Cendrillon, La Guerre du Transvaal, Les troubles en Chine (scènes prises à Pékin, Kian-Tscheau et Shanghaï), Fête des Narcisses à Montreux, Jeanne d'Arc (Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 20 juin 1901, p. 3).
Le cinématographe de Jean Weber-Clément (Place d'Armes, 17-18 novembre 1901)
A la mi-novembre Jean Weber-Clément s'installe sur la place d'Armes :
Le grand Théâtre cinématographe de M. Weber-Clément, d'Yverdon, sera ouvert dimanche 17 et lundi 18, sur la grande promenade de la place d'Armes.
Cet établissement, avantageusement connu, nous offrira des vues variées, dont quelques-unes aboslument nouvelles, entre autre l'électrocution de l'assassin du président Mac Kinley.
À côté du Théâtre, grand carrousel et tir mécanique. Une fête en miniature, quoi !
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 16 novembre 1901, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 16 novembre 1901, p. 3.
Dans la nuit du 17 au 18 novembre, le cinématographe est victime d'un acte de vandalisme :
30 francs de récompense
à celui qui fera découvrir ceux qui ont coupé les bâches du Théâtre cinématographe, sur la Grande Promenade, dans la nuit de dimanche à lundi.
Journal d'Yverdon, Yverdon, mardi 19 novembre 1901, p. 3.
1902
Le cinématographe de Jean Weber-Clément (Place d'armes, 9-16 mars 1902)
Jean Weber-Clément installe son cinématographe sur la place d'Armes en mars :
Sur la place d'armes.-M. Weber-Clément vient d'installer son Cinématographe géant, qui sera visible dimanche. On en dit le plus grand bien: les vues très variées et novuelles sont d'une netteté irréprochable et donnent tout à fait l'illusion du naturel. Depuis le tableau sentimental jusqu'à cleui du franc rire, ce n'est qu'une suite de succès pour l'opérateur. Ajoutons qu'à chaque représentation sont reproduites des pièces magnifiques en plusieurs tableaux.
Tout Yverdon voudra voir le Cinématographe Weber.
Le Peuple, Yverdon, samedi 8 mars 1902, p. 2.
Le Peuple, Yverdon, samedi 8 mars 1902, p. 3.
Une nouvelle représention a lieu le dimanche suivant:
Théâtre Cinématographe de M. Weber-Clément, sur la place d'Armes. Dimanche 16 mars, grandes représentations.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 15 mars 1902, p. 2.
Répertoire (autres titres) : Assassinat du président Mac-Kinley, Electrocution de son assassin, Une traversée de l'Atlantique sur le navire "Kronprinz Wilhelm" pendant une tempête, Port de marchandises de New York, Chute du Niagara (Le Peuple, Yverdon, samedi 8 mars 1902, p. 3).
Cinématographe de Jean Weber-Clément (En face du café du Tilleul, 5-7 juillet 1902)
Jean Weber-Clément installe son cinématographe à l'occasion des fêtes locales :
Cinématographe Weber-Clément.- Cet établissement, placé en face du café du Tilleul, nous est revenu avec une série de vues animées nouvelles : catastrophe de la Martinique, couronnement du roi d'Espagne, Les victimes de l'alccolisme, pièce moralisatrice à grand spectacle, et une foule de tableaux sérieux et amusants.
Le Théâtre est confortablement installé et un orchestre y est attaché. Il aura un juste succès pendant les trois jours de fête.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 5 juillet 1902, p. 2.
1903
Le Bioscope de Jean Weber-Clément (Place d'Armes, [14]-18 avril 1903)
Jean Weber-Clément s'installe sur la place d'Armes pendant les fêtes :
Bioscope.-L'élégant et confortable Théâtre-Cinématographe de M. Weber-Clément est installé sur la place d'Armes, et il donnera des représentations pendant les fêtes.
Le répertoire des vues est des pus variés, dans tous les genres; citon, parmi les nouveautés, des féeries charmantes: La Belle au bois dorman, Ali-Baba et les quarante voleurs, qui n'ont jamais été représentées ici.
Une vue qui amusera les Yverdonnois est celle du Pont de Gleyres, prise par M. Weber lui-même, à midi, au moment où la circulation est importante. Il y a des gens qui pourront se reconnaître. Il doit être assez original de se voir soi-même marcher ! Les représentations du Théâtre-Cinématographe seront très suivies par le public, car elles constituent un fort joli spectacle.
Journal d'Yverdon, Yverdon, mardi 14 avril 1903, p. 2.
La singularité de ces projections, c'est qu'elles comportent des vues locales :
Bioscope.-Le Théâtre-Cinématographe Weber-Clément, installé sur la Place d'Armes, donnera des représentations dimanche 19 avril, dès 2 heures. Ce sera le jour de clôture.
L'élégant établissement possède un fort beau choix de vues, et le programme de chaque séance est extrêmement varié. Les tableaux sont très lumineux, fixes, d'une parfaite netteté, et les spectateurs éprouvent le plus grand plaisir à les voir. Les représentations de dimanche seront certainement très suivies.
Nous apprenons au dernier moment que M. Weber vient de recevoir de Paris les vues du cortège et du ballet du Centenaire d'Yverdon. Chacun voudra revoir ce superbe défilé, dont le succès a été si grand mardi 14 avril.
Il serait difficile, on en conviendra, de suivre de plus près l'actualité.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 18 avril 1903, p. 2.
Un nouvel article donne quelques détails complémentaires :
Echos du Centenaire.-On peut voir, dans les vitrines de trois magasins, à la rue du Lac, quelques photographies du cortège allégorique du 14 avril.
Nous avons vu de même des parties de groupe en carte postale, très réussis.
-On reverra dimanche le cortège du Centenaire et le ballet de la Noce en 1803... au Cinématographe du la famille Weber, installé sur la place d'armes.
Qui ne voudra pas revoir une seconde fois cette exhibition inoubliable ?
Le Peuple, Yverdon, samedi 18 avril 1903, p. 2.
Le Cinématographe du Drame de la Passion d'Oberammergau (Salle de l'Aula du Collège, 10 mai 1903)
Le cinématographe du Drame de la Passion d'Oberammergau s'installe dans la salle de l'Aula du Collège :
Cinématographe.-Communiqué.-Deux représentations cinématographiques du Drame de la Passion d'Oberammergau seront données dimanche 10 mai, dans la salle de l'Aula du Collège d'Yverdon. L'une à 8 heures du soir; l'autre en matinée, à 3 heures de l'après-midi, pour les enfants.
D'après plusieurs journaux, ces représentations sont extrêmement intéressantes et constituent une exacte et vivante reproduction. Comme elles ont eu partout beaucoup de succès, il est à prévoir qu'elles attireront chez nous aussi une dorte affluence de spectateurs. (Voir aux annonces).
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 7 mai 1903, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 7 mai 1903, p. 3.
Le cinématographe part pour Morges.
Le cinématographe géant suisse de Jean Weber-Clément (Place d'Armes, 30 août-6 septembre 1903)
Jean Weber-Clément installe son cinématographe sur la place d'Armes à la fin du mois d'août :
Fête foraine-Six établissements forains sont installés sur la place d'Armes, et ils s'ouvriront dimanche. Ce sera une Abbaye... en miniature.
Parmi ces établissements se trouve le Théâtre Cinématographe de M. Weber-Clément, qui nous revient avec un choix très riche de nouvelles vues, toutes d'actualité. On en trouvera le détail dans l'annonce.
Ce qui doublera le plaisir des spectateurs, ce sont les productions d'un orgue superbe, véritable orchestre, sortant d'une grande maison de Paris et dont M. Weber a fait récemment l'acquisition. Le répertoire de cet instrument est des plus artistiques.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 29 août 1903, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 29 août 1903, p. 2.
Répertoire (autres titres): La Mort du pape Léon XIII & l'Avènement de Pie X, Assassinat de la famille royale de Serbie, Cortège officiel le jour de l'ouverture du Tir cantonal de Monthey, Union Instrumentale de Lausanne, la bannière cantonale vaudoise, Cortège des Festivals de Lausanne et Aarau, Cortège du Centenaire vaudois à Yverdon et vues locales diverses, Cortège de la Fête fédérale des Sous-Officiers, à Berne, Ali-Baba et les quarante voleurs, La Belle au bois dormant, Robinson Crusoé (Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 29 août 1903, p. 2).
Alors que le cinématographe n'est pas encore ouvert, un incendie se déclare dans la rue des Jordils et Jean Weber en profite pour prendre des vues pour son appareil :
Incendie. - Jeudi matin, à 10 ¼ .heures, le feu a éclaté au n° 21 de la rue des Jordils, propriété de M. R. Bühler, marchand de bétail.
Les quelques personnes qui, les premières, ont aperçu les flammes, ont pu faire sortir le bétail (3 pièces), les chevaux (3) et les porcs, et ont mis en lieu sûr le mobilier du fermier.
Un char chargé de regain, qui se trouvait dans la grange, n'a pu en être tiré, tant la chaleur était forte.
La cloche du feu fut mise en branle à 10 h. 30, et les premiers secours arrivèrent dix minutes après, mais toute la construction, soit appartement, grange, fenil et écurie était déjà en flammes, et il n'y avait pas possibilité d'en rien préserver. Nos pompiers se sont bornés à inonder les immenses quantités de fourrages qui flambaient (120 chars) et à préserver la petite maison nº 22, située à côté de celle en feu. A ce moment, par précaution, les fils électriques donnant la lumière à la ferme ont été coupés.
A 11 h. 55 l'avant-toit de l'immeuble s'écroulait avec grand fracas et tout autre danger était écarté.
De cette grosse construction, il ne reste que les murs ; la poutraison de la remise, supportant une grande quantité de foin, paraît seule n'avoir pas souffert du feu. Celui-ci n'est encore éteint au moment où nous écrivons ces lignes, tant la couche de fourrages est épaisse.
Comment le feu a-t-il pris ? On l'ignore pour le moment.
Déjà en 1894, en pleine Exposition - c'était le 24 août, entre 11 heures et minuit -un pareil sinistre s'était déclaré au même endroit, qui était occupé alors par M. Dreyfus, marchand de bétail, et on ne sut jamais comment il s'était produit.
Pendant qu'une demi-douzaine de jets lançaient l'eau sous pression sur la maison en feu, on pouvait voir M. Weber, avec un appareil photographique, prenant une scène du sinistre pour exhiber à son cinématographe !
Le Peuple, Yverdon, samedi 29 août 1903, p. 2.
Au cours de ses séances, il propose de nouvelles vues militaires locales :
M. J. Weber, toujours à l'affût de nouveautés pour son cinématographe, nous fera voir, samedi et dimanche, dans son établissement installé sur la place d'armes, un défilé de la 4e brigade d'infanterie, des tirs d'artillerie et des manœuvres du bataillon 2 de carabiniers.
Tout le monde voudra voir nos soldats animés.
Le Peuple, Yverdon, samedi 5 septembre 1903, p. 2.
Grâce à un nouvel article, nous disposons de quelques informations complémentaires :
Kermesse foraine.-Les établissements forains fixés sur la place d'Armes s'ouvriront encore samedi et dimanche, 4 et 5 septembre.
Parmi eux, le cinématographe géant de M. Weber-Clément a obtenu, cette semaine, un brillant succès, car il est abondamment fourni en vues d'actualité, des mieux choisies et des plus attrayantes, et son répertoire se renouvelle presque de jour en jour. Aussi tous, grands et petits, passent-ils dans ce théâtre des moments fort agréables.
Le magnifique orgue-orchestre installé à l'entrée a attiré la foule tous les soirs. Ce sont de véritables concerts que donne ce riche instrument, qui fait honneur à la maison C. Marenghi, de Paris, qui l'a construit.
Samedi et dimanche, nous verrons des nouveautés : des scènes du rassemblement de troupes dans notre contrée.
Les balançoires de M. Strohhofer, à côté du théâtre, ne désemplissent pas.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 5 septembre 1903, p. 2.
Les dernières séances sont annoncées pour les 5 et 6 septembre.
Le cinématographe Gaumont (Casino-Théâtre, 13 décembre 1903)
En provenance de Lausanne, le cinématographe Gaumont s'installe au Casino-Théâtre.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 12 décembre 1903, p. 2.
Dans le programme, on remarque une nouveauté local: L'accident de Palézieux. En revanche, il semble que les conditions aient été médiocres :
Cinématographe.-La représentation, pompeusement annoncée, qui a eu lieu dimanche soir au théâtre a été pour le public une vraie déception. Un appareil absolument insuffisant a projeté de petites vues, confuses, mal éclairées et dont l'oeil ne pouvait percevoir les détails. Les théâtres forains nous ont habitués à autre chose dans ce genre ! Aussi le public a-t-il témoigné de diverses façons son mécontentement, et pour la première fois notre salle de spectacles a entendu une symphonie de coups de sifflet.
Une série de projections fixes, en couleur (voyage au pôle nord de Nordenskjoeld), ont seules présenté de l'intérêt. Encore auraient-elles dû être accompagnées d'une explication.
Journal d'Yverdon, Yverdon, mardi 15 décembre 1903, p. 2.
Répertoire (autres titres): Loïe Fuller, Les frétins de Pierrot, Course de taureaux à Madrid, Valse merveilleuse dansée par Mlles Saly et Julet, Le diable au couvent, Chester Johnstone, Les Lavannis, La révolucion en Serbir, Le pape Léon XIII au Vatican, Le pape Léon XIII sur le lit de mort, Le roi d'Italie à Paris (Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 12 décembre 1903, p. 2).
Le Cinématographe Géant Suisse de Jean Weber-Clément (Place d'Armes, 24 décembre 1903)
À la fin de l'année 1903, Jean Weber-Clément installe son Cinématographe Géant Suisse sur la Place d'Armes :
Cinématographe géant.-Le Théâtre-Cinématographe Weber-Clément, un établissement sérieux et confortablement installé, donnera des représentations samedi, jour de la foire de Noël.
De nouvelles vues, très intéressantes, entre autres : Dans le royaume des fées, ou les merveilles du fond de la mer, une remarquable féerie, seront présentées aux spectateurs.
Ceux-ci n'ont d'ailleurs aucune surprise, désagréable à craindre. Le répertoire est considéreable, l'appareil est très bon... et les tableaux sont spuerbement éclairés.
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 24 décembre 1903, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 24 décembre 1903, p. 3.
Répertoire (autre titres): Les dernières courses de Taureaux à Barcelone, Manœuvres du 1er corps d'armée, Réception du roi et de la reine d'Italie à Paris par le président Loubet, Le Voyage dans la Lune, Dans le royaume des fées ou les merveilles du fond de la mer, Robinson Crusoé (Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 24 décembre 1903, p. 3).
1904
Le Salon Cinématographe de Georges Hipleh-Walt (Place d'Armes, <9> juillet 1904)
Georges Hipleh-Walt installe son Salon Cinématographe sur la place d'Armes :
Sur la place d'Armes.-Parmi les établissements forains qui ont élevé leurs tentes chez nous, il en est un qui sera le great attraction de la fête: c'est le salon cinématographique de M. Hipleh-Walt, un établissement avantageusement connu et qui possède un appareil de tout premier ordre ainsi qu'un magnifique choix de vues, dont un certain nombre sont la propriété exclusive du Théâtre.
L'annonce insérée dans ce numéro renseignera chacun sur les nouveautés que M. Hipleh-Walt offrira au public durant la fête, et qui intéresseront les spectateurs de tout âge.
Ajoutons que le salon cinématographique est confortablement installé, et qu'un orchestre agrémente les représentations.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 9 juillet 1904, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 9 juillet 1904, p. 3.
Répertoire (autres titres): Fête du centenaire vaudois à Yverdon, Fête des Narcisses. Montreux. 1902 & 1904 (Cortège en ville, Le Rocher qui Pleut, avec bataille de fleurs et exercices d'automobiles), Fête de skis à Glaris (en 4 tableaux), Davos en Hiver (en 4 tableaux), Un voyage autour du lac des Quatre-Cantons en un quart d'heure, Exposition agricole suisse à Frauenfeld (Présentation des animaux primés, 4 tableaux), Procession à cheval des chanoines à Munster (Lucerne), Fête centenaire thurgovienne à Frauenfeld, Jeux équestres au Beudenfeld, Berne (le 8 novembre 1903), Fête fédérale de gymnastique à Zurich (Exercices d'ensemble, 4500 gymnastes), Manoeuvres du 1er Corps d'armée 1903 (M. le colonel Techtermann, commandant du 1er corps d'armée et son état-major.-Les officirs étrangers à Echallens.-La compagnie d'aérostation avec ballon à Vuarrengel, Après le combat de chapelle.-Feu d'artillerie près de Dompierre.-L'état-major et les officiers étrangers à cheval en route pour la revue à Cousset; déjeuner près du moulin.-16 septembre, Inspection près de Cousset [Tableau géant], Courses d'automobiles Gordon-Bennett, Napoléon Bonaparte, Le Chat botté, Manoeuvres en Allemagne (1903), Secours aux naufragés, Le Voyage dans la lune, La Valise de Barnum, Christophe Colomb, Marie-Antoinette, Le Royaume des fées ou les merveilles des profondeurs de l'Océan, Un enlèvement par automobile, Robinson, Combat de taureaux à Barcelone, Damnation du Dr Faust. (Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 9 juillet 1904, p. 3).
Le cinématographe de Ch. Werly (Théâtre, 8-9 octobre 1904)
En provenance de Vevey, la troupe de Dalmoras s'installe pour deux jour au Théâtre. Il est accompagné de Ch. Werly qui présente un cinématographe :
Au théâtre.-Nous aurons, samedi et dimanche, au théâtre, deux soirées très intéressantes que nous donnera M. Dalmoras, disciple du célèbre maître hypnotiseur Donato, accompagné de Mme Dalmoras, première chanteuse, et avec le concours de deux artistes équilibristes fantaisistes. Pour la fin du spectacle : le merveilleux cinématographe.
Tout le monde voudra passer quelques agréables instants dans notre salle de spectacles.
Le Peuple, Yverdon, samedi 8 octobre 1904, p. 2.
Journal & Feuille d'avis d'Yverdon, Yverdon, jeudi 6 octobre 1904, p. 3.
The Royal Randvoll (Théâtre, 4 décembre 1904)
Les Scènes de la Passion sont annoncées pour le début du mois de décembre. Le Royal Randvoll est l'appareil commercialisé par le britannique Walter Gibbons :
Scènes de la Passion.-Nous aurons, le dimanche 4 décembre prochain, au Théâtre, une représentation des Scènes de la Passion, telles qu'elles sont jouées dans le village d'Oberammergau. Ces tableaux seront projetés par le Cinématographe "The Royal Randvoll".
Il y aura deux séances, à 5 et à 8 heures du soir.
Journal d'Yverdon, Yverdon, jeudi 24 novembre 1904, p. 2.
Le Peuple, Yverdon, samedi 26 novembre 1904, p. 3.
1905
Le Cinématographe de Jean Weber-Clément (Place d'Armes, 4-12 mars 1905)
Jean Weber-Clément installe son cinématographe :
Cinématographe.-Le théâtre renommé de M. Weber-Clément, de notre ville, vient de s'établir sur la place d'Armes, et il donnera des représentations pendant trois jours.
L'établissement, considérablement agrandi et embelli, possède un choix très riche de vues cinématographiques de tout genre, parmi lesquelles de nombreuses nouveautés. Les représentations seront donc particulièrement intéressantes et instructives.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 4 mars 1905, p. 2.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 4 mars, p. 2.
Les dernières séances ont lieu les samedi 11 et dimanche 12 mars :
Cinématographe.-Samedi et dimanche, représentations dans l'élégant théâtre-cinématographe de M. Weber-Clément, sur la place d'Armes. A chaque séance, nombreuses vues d'actualité et de fantaisie.
Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 11 mars 1905, p. 2.
Répertoire (autres titres): Guerre russo-japonaise: combat naval, Défense de Port-Arthur, Kouropatkine, à cheval, passant une revue le 1er régiment de chasseurs sibériens, La flotte de la Baltique à Port-Saïd; Les dernières courses de taureaux à Barcelone, Terrible incendie du théâtre de Chicago, Cortège des gymnastes à la fête de la Suisse romande à Lausanne en 1904, Cortèges des Festivals de Lausanne et Aarau, Courses de chevaux à Yverdon, Manœuvres du 1er corps d'armée, Grandeur et décadence de Napoléon Bonaparte, Un drame dans les airs (Journal d'Yverdon, Yverdon, samedi 4 mars 1905, p. 2).
1906
The American Sun de M. De Latorre (Casino-Théâtre, 29-30 septembre 1906)
En provenance de Lausanne, l'illusionniste De Latorre présente son American Sun au Casino-Théâtre en septembre.
Le Peuple, mercredi 26 septembre 1906, Yverdon, p. 3.
De Latorre poursuit sa route en direction de Vevey.