L'Héliographe
L'Héliographe
Ombres et Lumière, nº 15, 30 septembre 1896, p. 11.
Le constructeur français Élie Mazo met en vente, à partir du mois de septembre 1896, l'héliographe. Dans le numéro 15 du 30 septembre 1896 de la revue Ombres et Lumière, éditée par Élie Mazo, on peut lire la description suivante :
Nous signalerons aussi l'Héliographe, ainsi nommé parce que le tout se trouve compact et destiné à marcher dans un appareil de projection appelé "l'Hélios".
Il va sans dire que la machine dérouleuse ne pourrait être mise dans une lanterne de projection toute autre; aussi le prix de cet appareil a-t-il été établi complet avec l'appareil Hélios ou sans.
La machine dérouleuse seule revient à 325 francs, tandis que l'appareil complet revient à 550 francs, soit avec un gros carburateur à l'éther, soit avec une puissante lampe à arc de 25 ampères.
Ombres et Lumière, nº 15, 30 septembre 1896, p. 11.
Élie Mazo ne fait que commercialiser l'appareil du britannique Cecil Wray, le Kineoptoscope qu'il rebaptise "héliographe".

E. Mazo. "Héliographe"
INPI. Photographie et Litographie. 1895-1901.
Il s'agit en effet d'un mécanisme qu'il va adapter à l'Hélios, appareil de projection, qui a été commercialisé vers le mois de mai 1896, transformant ainsi la lanterne en cinématographe.
Ombres et Lumière, 2e année, n11, 30 mai 1896, p. II.