- Détails
- Création : 24 mars 2015
- Mis à jour : 14 novembre 2023
- Publication : 24 mars 2015
- Affichages : 161
Henri VÉRAN
(Grasse, 1867-Pauillac, 1936)
Jean-Claude SEGUIN
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Antoine Véran épouse Louise, Augustine Muraire. Descendance :
- Jean, Henri Véran (Grasse, 14/06/1867-Pauillac, 16/09/1936)
- et Marie, Rose Croutzet (Nay, 08/12/1871-). Descendance :
- Henriette Croutzet (Pau, 28/07/1893/rec. 06/09/1897-)
- épouse (Pau, 20/10/1894) Marie, Rose Croutzet. Descendance :
- Émile, Jean, Henri Véran (Pau, 22/06/1895-Hassenburg, 22/12/1944)
- Jeanne Véran (Pau, 20/05/1896)
- Louise, Marcelle Véran (Pau, 13/12/1898-Lyon 3e, 05/08/1974)
- Jean, Henri Léon (Billère, 27/11/1899-Marseille, 02/03/1938)
- Charlotte-Suzanne Véran (Pau, 26/01/1909-Bordeaux, 30/07/1978)
- et Marie, Rose Croutzet (Nay, 08/12/1871-). Descendance :
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Henri Véran est un photographe palois dont le studio est situé 12 rue Bernadotte.
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Photographie d'Art. H. Véran & Cie. 12, rue Bernadotte. Pau. |
Henri Véran, avec son collaborateur L. Tauziet, organise des séances cinématographiques avec un Bis-Héliographe électrique à Pau (juin 1900) et à Oloron-Sainte-Marie (juillet 1900).
En 1916, il réalise une série de photographique dans la région d'Aspe.
Henri Véran, Départ des obus pour la gare de Bedous (1916)
Source : Mémoire d'Aspe.
Ses enfants Émile (matricule) et Jean (matricule) sont également photographes.
Il décède en 1936 et Le Patriote des Pyrénées lui consacre quelques lignes :
M. Henri Véran vient de mourir à Pauillac (Gironde), à l'âge de 69 ans.
C'était une physionomie bien connue à Pau.
Esprit curieux et orignal, non dépourvu d'humour (il publia un jour une petite brochure fort spirituelle), M. Véran se complaisait dans les recherches de la mécanique et durant la guerre il proposa au gouvernement français une invention relative au fonctionnement des sous-marins.
Exerçant la profession de photographe, on pouvait voir dans son atelier une réduction de paquebot, avec ses machines et ses agrès, le tout construit par lui seul.
On n'a pas oublié son dévoué concours au Comité des fêtes de notre ville, ni son beau char, chef-d'œuvre de mécanique, qui figura dans une grande cavalcade, vers 1910.
Il y a quelques années, il avait vendu sa maison de photographie pour aller s'établir à Pauillac, où il vient de s'éteindre, regrettant toujours au fond de son cœur la cité d'Henri IV.
Le Patriote des Pyrénées, Pau, vendredi 25 septembre 1936, p. 3.
Sources
Mémoire d'Aspe. https://www.memoiredaspe.fr/accueil/