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Fils d'un probable forain, Ferdinand Vignoly exerce la profession de gaçon limonadier. Au conseil de révision, il est déclaré ajourné, en 1896, pour faiblesse, puis bon pour le service mais absent en 1897.

Il semble commencer sa carrière d'exploitant de cinématographe vers 1899. On le retrouve, en septembre 1900, à Autun où il présente le drame de la Passion. À la naissance de sa fille Solange Vignoly (1902), il figure comme "directeur de ciniématographe, demeurant à Alais (Gard). Par la suite, il circule avec son cinématographe : Montbéliard (août 1903), Héricourt (septembe 1903), Beaune (novembre 1904), Villefrance-sur-Saône (mars 1906)... En 1911, sur son acte de mariage, on retrouve l'information suivante: "directeur de cinématographe à Oullins, rue du Midi 14, et précédemment à Saint-Germain-du Plain (Saône-et-Loire). Il semble s'être installé à Lyon, après la guerre où il fait l'acquisition du "Cinéma Iris".

Etude d'Affaires Notariales
Place du Pont
PREMIER AVIS
M. Fernand Vignoly, 126, avenue Thiers, à Lyon, a fait l'acquisition de M. François-Paul Dorizy, du fonds de commerce ou d'entreprise de Cinématographe et spectacles publics, sis à Lyon, rue d'Anvers, nº 35, dit: "Cinéma Iris", ayant aussi appartenu à MM. Ferrero et Jordy.
Adresser les oppositions, s'il y a lieu, à M. Bigot, 2, rue Paul-Bert, à Lyon.

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Le Salut Public, Lyon, mercredi 2 avril 1919, p. 4.

Sa soeur épouse, en 1919, Louis Leborgne, directeur de cinéma et ancien collaborateur de Georges Méliès. Il est encore recensé à Lyon 7^e ( 35 rue d'Anvers) en 1921. Il décède en 1935.

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