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Arco de Cuchilleros (Centro)

Fernando cherche une écurie pour son cheval Bucéfalo.

Autrefois Posada de San Pedro fondée en 1740, il fut rebaptisé, par l'écrivain Ramón Gómez de la Serna, Mesón del Segoviano, en 1921. Au cours des années 1970 et 1980, l'édifice se dégrade et il est squatté. Racheté en 1988, il fut évacué l'année suivante. En 1991, lors de travaux, on y découvre 180 mètres de restes de la muraille chrétienne élevée au XI^e siècle et des silos d'origine probablement musulmane.

Fernando se rend à la Cava Baja, connue pour ses nombreuses auberges, et s'arrête au Mesón del Segoviano.

Calle de Alcalá (Centro)

L'une des rues les plus longues de Madrid, dont le premier tronçon portait à l'origine le nom de rue des Olivares [oliviers], lieu fréquenté alors par des brigands. Elle est bordée par les plus beaux édifices de la ville: Ministerio de Hacienda, Casino de Madrid, Banco Vitalicio, Círculo de Bellas Artes, le Banco de España. Elle accueille deux des monuments les plus emblématiques: la Cibeles et la Puerta de Alcalá.

Fernando se promène avec son cheval dans les rues.

Monumento a Benito Pérez Galdós (Retiro)

Situé près du Paseo del duque de Fernán Núñez (Paseo de Coches), dans le parc du Retiro, ce monumento donna lieu à une souscription populaire (1918) et fut réalisé par le sculpteur Victorio Macho. Le grand écrivain canarien y est représenté assis, une couverture sur les jambes. Le monument fut inauguré le 20 janvier 1919, en présence de Benito Pérez Galdós (1843-1920).

Fernando essaie de cacher Bucéfalo dans le parc du Retiro et tente d'échapper à la vigilance du gardien.

Plaza de toros de las Ventas (Salamanca)

De style néo-mudéjar, les arènes de las Ventas, commencées en 1922, furent inaugurées en 1931. Dessinées par l'architecte José Espeliu, la décoration, à base d'azulejos, est due à Manuel Muñoz Monasterio. Elles peuvent accueillir presque 24 000 aficionados. Ce sont les 3e plus grandes au monde.

Fernando se rend aux arènes pour rencontrer le sous-traitant de chevaux. 

Fuente de Neptuno (Centro)

Oeuvre, entre autres, de Ventura Rodríguez, la fontaine de Neptuno, de style néoclassique, fut constuite entre 1777 et 1786. Elle occupe le centre de la plaza Cánovas del Castillo.

La voiture de don Nemesio tirée par le cheval de Fernando se révèle un bonne affaire pour les deux.

Plaza de Ciibeles (Centro)

Au centre de la place, se trouve une fontaine due à l'architecte Ventura Rodríguez et aux sculpteurs Francisco Gutiérrez et Roberto Michel et réalisée entre 1777 et 1782. D'abord située devant le Palacio de Buenavista, elle fut déplacée au centre de la place en 1895. Elle est l'un des symboles de Madrid.  

Don Nemesio salue de loin Fernando qui se promène avec Elvira, sa fiancée.

Maison de don Nemesio (Salamanca)

Don Nemesio n'apparaît pas et Fernando, accompagné d'Isabel, la fleuriste, se rendent chez lui, dans le quartier de la Guindalera.

Paseo de Coches del Retiro (Retiro)

Le Paseo de Coches, principale voie du Retiro, fut ouvert en 1873, pour les voitures à chevaux, puis aux vélocipèdes (1885). Les voitures automobiles purent y circuler et des courses diverses y furent organisées, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. 

Don Nemesio conduit la voiture où se trouvent des touristes.

Plaza de Oriente Centro)

Dessinée en 1844 par Narciso Pascual y Colomer, la Plaza de Oriente fait face au Palacio Real.

Don Nemesio, tout en conduisant la voiture, sert de guide aux touristes.

Gran Vía (Centro)

Fille du Plan  Castro,  la Gran Vía fut conçue pour être la grande artère est-ouest qui permettrait de décongestionner Madrid. Après nombre de tentatives avortées (opposition de la population) les démolitions commencèrent en 1910 pour se terminer en 1927. La réalisation, laborieuse, se poursuivra jusqu’en 1952. Ce temps long donne à la Gran Vía ses visages distincts que l’architecture de chaque époque a façonnés. Ses édifices emblématiques (Telefónica, Palacio de la Prensa, Cine Callao) et son activité incessante sont autant de métonymies de la ville.

Fernando, passablement éméché, arrête la circulation en pleine Gran Vía provoquant l'intervention d'un policier et le rire de certains piétons ou automobilistes.

N.B.: La Gran Vía du film fut reconstruite en studio.