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- Creado: 25 Marzo 2015
- Última actualización: 28 Enero 2019
- Publicado: 25 Marzo 2015
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VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE
Jean-Claude SEGUIN
Villefranche-de-Rouergue, commune du dépatement de l'Aveyron, compte 9.500 habitants (1894).
1898
Le Cinématographe Lyonnais (Foire, [24]-[27] juin 1898)
C'est à l'occasion de la Saint-Jean qui commence le 24 juin et dure trois ou quatre jours que s'installe le Cinématographe lyonnais :
La Saint-Jean
[...]
CINÉMATOGRAPHE LYONNAIS
On sait que la reproduction de la photographie animée et vivante en grandeur naturelle par le Cinématographe est une des dernières merveilles qui fait en ce moment l'admiration du monde entier ; c'est la plus belle attraction du jour. La collection des tableaux du Cinématographe lyonnais est aussi nombreuse que variée.
Le Narrateur, Villefranche-de-Rouergue, 18 juin 1898, p. 2.
Nous ne connaissons ni le nom du propriétaire, ni les titres des vues projetées. Parmi les forains, on trouve Lagneau avec sa loge l'Eden Fantastique.
Le Cinématographe de Charles Soulié (Café des Américains, 9 octobre 1898)
Charles Soulié, un tourneur local, présente son cinématographe dans la région. C'est au Café des Américains qu'a lieu la séance du dimanche 9 octobre 1898 :
Cinématographe
Le public a déjà eu l'occasion de voir, chez M. Villarouge, le cinématographe perfectionné de M. Soulié. M. Viguier, propriétaire du café des Américains, a eu l'excellente idée de faire profiter ses clients d'une représentations qui aura lieu demain dimanche, à huit heures et demie, dans la grande salle du 1er étage de son établissement. L'appareil de M. Soulié est le plus parfait des cinématographes connus à ce jour.
La carte d'entrée coûte 40 centimes et donne droit à une consommation de 25 centimes.
Le Narrateur, Villefranche-de-Rouergue, 8 octobre 1898, p. 3.
1900
Le Cinématographe Fernandez (Foire, [23]-24] juin 1905)
C'est à l'occasion de la foire de la Sainte-Jean que se présente le Cinématographe Fernandez :
La Saint-Jean.-Malgré les attractions nombreuses installées dans notre ville et un temps superbe, la Saint-Jean n'a pu retrouver le succès d'antan. Il y avait bien du monde, ce jour-là, et le lendemain aussi qui se trouvait un dicmanche, cette année, mais ces deux journées réunies ne pourraient fournir un contingent de visiteurs égal à celui qui se rendait, il y a une vingtaine d'années, à Villefranche.
[...]
Les baraques foraines ont en général bien travaillé [...]
Le grand succès des fêtes a été obtenu par le cinématographe Fernandez et le chemin de fer aérien, qui ont dû encaisser de bonnes recettes.
Au résumé, il y aurait quelque chose à tenter pour essayer de raviver ces fêtes qui tendent à disparaître, et voir si décidément la population villefranchoise doit en faire son deuil, comme cela a eu lieu dans beaucoup de localités.
Le Narrateur, Villefranche-de-Rouergue, 1er juillet 1905, p. 2.