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- Creado: 25 Marzo 2015
- Última actualización: 05 Mayo 2023
- Publicado: 25 Marzo 2015
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ANNECY
Jean-Claude SEGUIN
Annecy, chef lieu du département de Haute-Savoie (France), compte 11.947 habitants (1894).
1897
Le Cinématographe parisien (Imprimerie Niérat, 17 janvier-7 février 1897)
On doit à l'initiative de trois des commerçants annéciens l'organisation de quelques séances de projection de vues animées. C'est dans l'imprimerie Niérat que ces représentations vont avoir lieu :
Annecy.
La Photographie animée.-Grâce à l'initiative de trois commerçants de notre ville, le public annécien pourra voir prochainement les projections mouvementées obtenues au moyen du cinématographe parisien.
Quelques séances seulement seront données : la première aura lieu dimanche 17 courant, dans les magasins de M. Niérat, rue de la République.
Le Patriote républicain de la Savoie, Chambéry, dimanche 17 janvier 1897, p. 3.
Le "cinématographe parisien" a été breveté (1er décembre 1896) par Georges Mendel qui propose, dès 1896-1897, un catalogue composé pour l'essentiel de vues provenant d'autres éditeurs de films. On peut penser en outre que le propriétaire de l'imprimerie Niérat est également partie prenante de l'affaire. Ce sont quatre séances qui sont initialement prévues :
CINÉMATOGRAPHE
Des expériences de projections animées auront lieu le Dimanche 17, le Jeudi 21, le Samedi 23 et le Dimanche 24, à partir de quatre heures de l'après-midi, dans le
Hall de l'Imprimerie Niérat.
Chacun connaît ou au moins a entendu parler de cette merveilleuse invention, qui a fait courir tout Lyon et tout Genève aux dernières Expositions. On nous assure que le Cinématographe Parisien, qui vient nous visiter, est bien supérieur à tout ce qui s'est vu jusqu'à présent.
Tout Annecy voudra voir !
Et tout Annecy sera satisfait !
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 16 janvier 1897, p. 2.
Grâce au compte rendu publié quelques jours plus tard, nous disposons de quelques titres proposés aux spectateurs annéciens :
CINÉMATOGRAPHE
Hall de l'Imprimerie Niérat.
Rarement succès plus vif aura couronné les efforts d'intelligents entrepreneurs de spectacles intéressants. Mais c'est aussi que les tableaux sont si vrais, si vivants ; les personnages qui s'agitent devant les spectateurs sont si naturels, que l'on réprime parfois une folle envie de les interpeller.
Voyez, par exemple, l’Arrivée du Czar, les escadrons de cuirassiers, les voitures défilant au grand trot ne semblent-ils pas faire trembler le sol ? Voici, pendant le Défilé du Régiment, un omnibus qui arrive et intercepte la vue ; on est tenté de dire au cocher d’aller plus vite. Et comment le pourrait-il, sur ce Boulevard des Italiens, où le mouvement est si actif, la foule si compacte ! Mais voici l'heure de l’Arrivée du Train, les employés sont à leur poste ; il entre gare à toute vitesse, puis s'arrête : les portières s'ouvrent et les voyageurs se précipitent vers la sortie : il y a là des scènes bien vécues. Et ces moutards qui interrompent une ronde endiablée pour se disputer les dragées du Baptême ! Et cette Nuit terrible, qui dériderait l’Anglais le plus spleenique !
Il faudrait tout citer ; mieux vaut vous dire : Allez voir : quand vous l’aurez vu, vous y voudrez retourner.
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 23 janvier 1897, p. 2.
Compte tenu du fait que le catalogue Mendel réunit des films provenant de plusieurs éditeurs, il n'est pas toujours aisé d'en trouver l'origine. Pourtant, certains titres sont identifiables, comme ceux de la maison Méliès. Il semble que le succès ait été au rendez-vous puisque le cinématographe parisien va rester quelques jours de plus à Annecy :
CINÉMATOGRAPHE
Dimanche prochain
CLOTURE DÉFINITIVE
Les entrepreneur du Cinématographe, malgré la faveur qui les a accueillis à Annecy ont contracté des engagements avec diverses villes de Savoie, jalouses de jouir à leur tour de ce spectacle si attrayant. Aussi, malgré leur désir de rester encore quelque temps parmi nous sont-ils obligés de nous quitter.
Cependant, avant de partir, ils ont résolu, afin de remercier la population de la sympathie qu'elle leur montrée, de donner dimanche une dernière série de représentations, avec des tableaux nouveaux.
Qu'on se dépêche donc, si l'on veut profiler du dernier délai qui est accordé, car une fois parti il en sera du Cinématographe comme du sire de Marlboroug.
On n'sait quand il r'viendra
.L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 6 février 1897, p. 1.
C'est finalement le dimanche 7 février 1897 qu'à lieu la dernière séance cinématographique (L'Industriel savoisien, Annecy, 6 féveier 1897).
Répertoire (autres vues) : Le Brûleur d'herbes, Escamotage d'une dame (Les Alpes, Annecy, 21 janvier 1897), Le Tsar à Paris, Chemin de fer de Vincennes, Place de la Concorde, Dispute au bord de l'eau, Une partie de cartes, Le Jardinier (effet de fumée), Un tour de prestidigitation (L'Industriel savoisien, Annecy, 30 janvier 1897), Le Bain de la Parisienne, Le Régiment, Cortège de la rosière (L'industriel savoisien, Annecy, 6 février 1897).
1901
Le Cinématographe du Théâtre de l'Athénée de M. Houest (Champ de Foire, 2 décembre 1901)
La présence de cinématographes installés lors des foires n'est pas toujours relayée par la presse locale. Dans le cas présent, c'est l'incendie du 2 décembre 1901 qui détruit la moitié de la baraque foraine le " Théâtre de l'Athénée " qui fait que l'on en parle, alors que la foire marchande de décembre n'a pas encore commencé :
Le lundi, veille de la foire, dans la soirée, vers 10 heures ½, au cours d'une représentation donnée par le théâtre de l'Athénée, un incendie a subitement éclaté et a causé pour 5.000 francs de dégâts non assurés et un gros préjudice au propriétaire, M. Houest. Le feu a été communiqué par une étincelle qui s'était échappée d'un charbon incandescent au cours d'une séance de cinématographe. En un clin d'œil, tout le décor avoisinant fut en feu. Toutes les vues cinématographiques sont détruites. L'assistance a pu s'écouler sans accident. Heureusement, grâce à l'absence de vent, une partie du théâtre en flammes fut préservé. Le théâtre de l'Athénée était la principale attraction de la foire.
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 7 décembre 1901, p. 2.
Le propriétaire, [M. Houest], n'est pas identifié. Il pourrait également s'agir de Joseph Lhoest qui présente un Royal Bioscope dans la région à la même époque.
1903
Le Cinématographe perfectionné (Le Pâquier, décembre 1903)
C'est à l'occasion de la foire de la Saint-André qu'un appareil cinématographique propose des films qui proviennent, pour l'essentiel, de la maison Pathé ou de chez Méliès :
Les attractions foraines
Un certain nombre d'établissements forains, prolongent leur séjour sur le Pâquier, jusqu'à dimanche. De ce nombre sont la ménagerie Laurent et le Cinématographe. Ce dernier établissement a encore une foule de pièces nouvelles à nous montrer ; nous citerons entre autres, l'épopée Napoléonienne, l'histoire d'un Crime, la vie de Jeanne d'Arc, Samson et Dalila, la vie de Jésus ; et comme féerie, les contes du Chat-Botté, Barbe-Bleue, Robinson Crusoé, le Petit Poucet, un voyage dans la lune, l'empire de Neptune, ou les merveilles du fond de la mer.
Toutes ces féeries sont montées avec trucs, transformations, changements à vue, apothéose comme pour les grands théâtre ; les décors, les costumes d'une grande richesse, et le tout présenté en grandeur naturelle, par le Cinématographe perfectionné.
Séance tous les soirs à 8 heures ½.
Jeudi et dimanche, matinée à 3 et à 4 heures.
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 12 décembre 1903, p. 2.
Le nom du forain n'est pas indiqué - il l'est rarement - et le nom de l'appareil ne permet pas de vraiment retrouver son origine.
Annecy-Promenade du Paquir (c. 1903)
1904
Le Cinématographe (Le Pâquier, décembre 1904)
Le cinématographe fait partie des spectacles habituels des foires depuis des années. Pourt la Saint-André, un appareil, qui est sans doute le bioscope américain d'Alfred Favier, offre des projections animées sur le Pâquier, lieu qu'occupent habituellement les forains :
Un Peu de tout et de tout un peu
La foire de la Saint-André a, malgré une pluie arrivée dans la nuit, qui avait transformé le Pâquier en un immense cloaque, amené une foule considérable.
Les transactions, m'a t-on dit, ont été actives, mais comme ce n'est pas ma partie, je laisse au patron le soin de traiter de cette question.
Celle dont je veux m'occuper, c'est de la fête foraine.
J'ai voulu l'aller voir. J'en suis sorti ébloui, émerveillé, mais la tête enflée comme un programme électoral.
[...]
En face, un cinématographe, la vue intéressante de l'usine du Creusot, de ses mines, de ses ateliers, puis le palais des animaux savants. C'est le spectacle le plus goûté et qui mérite de l'être. Puis encore des lutteurs, des jeux, que sais-je encore ?
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 10 décembre 1904, p. 3.
L'origine des vues proposées reste incertaine.
1905
Le Cinématographe de Mulsant et Chevalier (Salle de l'Église Saint-François, 14 juin 1905)
Les jésuites Alfred Mulsant et Célestin Chevalier ont parcouru le Moyen-Orient pendant de longs mois au cours desquels ils ont photographié et filmé de nombreuses vues. Face aux représentations hagiographiques que les éditeurs de films comme Lumière ou Pathé, il offre une vision plus authentique et plus proche de la réalité afin de construire une vie du Christ plus humaine. Ils parcourent la France et l'étranger pour offrir des soirées éducatives. C'est le cas de celle qu'ils organisent le 14 juin 1905 dans la salle de l'Église Saint-François. La presse va offrir le programme complet de la séance :
Représentation
Cinématographe et projections
MM. Mulsant et Chevalier doivent donner prochainement à Annecy une séance cinématographique. Cette séance sensationnelle, absolument originale, aura lieu le mercredi 14 juin dans la salle de l'église Saint François à 8 heures ¼ du soir.
Entrée : quai du Semnoz
Le sujet traité : Aux pays de l’enfance du. Christ a ravi déjà les auditoires les plus difficiles de la capitale et des grandes villes D'ailleurs on pourra se faire une idée des merveilleuses surprises que promet cette conférence par un petit aperçu du programme que nous donnons ci-après :
Bethléem
La Vierge au travail. — Caravane de chameaux. — Femmes à la fontaine de la Vierge. — Scènes de moisson.
Égypte et Nazareth
Voyage à Héliopolis. - Le Petit Apprenti. — Fleurs de Nazareth. — Enterrements et mariages. — Jeux et danses. — Scènes artistiques variées, etc...
Toutes ces vues ont été prises par le conférencier lui-même dans les pays où se sont déroulées les scènes qu'elles représentent.
Prix des places : 1re classe, trois francs ; 2e classe, deux francs ; 3e classe un franc.
Les enfants ne paieront que demi-place.
On trouvera des cartes chez : Mlle Gay libraire rue Notre-Dame; M. Folliet, marchand de journaux. Puits Saint-Jean ; M. Roche, libraire, rue de l'Êvêché ; M. Verboux, libraire, rue Grenette ; Agence Rognard, rue Grenette ; Imprimerie Abry rue de la République ; M. Tournafol, rue Royale ; Mme Miel, rue Sommeiller et aussi à la porte de la Salle au moment de l’entrée.
Au profit de l'influence française en Orient. Il n'y aura pas de quête.
L’Indicateur de la Savoie, Annecy, 10 juin 1905, p. 2.
La presse ne tarit pas d'éloges pour un spectacle dont la nouveauté est l'un des atouts et dont la dimension didactique est réelle, même si elle ne cache pas ses préférences spirituelles comme dans l'article de L'Indicateur de la Savoie :
Séance cinématographique
Aux nombreux spectateurs qui se pressaient mercredi soir 14 juin dans la salle de l'église Saint-François, les conférenciers ont offert autre chose qu'un banal divertissement. Quelle fête pour les yeux et pour l'esprit de voir revivre, s'animer les scènes et les usages de ce pays magique qu'on appelle l'Orient !
En l'agréable compagnie de M. Mulsant et grâce à ses explications aussi claires que sobres et érudites, les assistants ont fait, à peu de frais, un merveilleux voyage dans le pays où s'est déroulée la vie de Jésus enfant.
Rien ne favorise ainsi et ne guide plus sûrement les effusions et les contemplations de la piété chrétienne comme ces tableaux fixes et animés que ces habiles artistes ont projetés sur l'écran prestigieux. Rien ne représente plus au vif la réalité des paysages, des costumes et des mœurs dans le coin privilégié de l’Orient qui a vu N. S. adolescent ; rien n'est mieux fait pour captiver l’attention même des esprits les plus blasés. « Depuis cette séance, nous disait un ami, mon imagination est prise et comme doucement obsédée par ce décor. La vision de Jésus et de sa Mère, dans les attitudes historiques où je les ai contemplés, m'apparaît maintenant quand je prie et donne à ma prière un appui qui la rend plus vive et plus précise. »
Il faut donc louer sans réserve l'initiative de ces prêtres distingués. Depuis que les merveilles du cinématographe servent à dérider les oisifs fatigués de leur désœuvrement, et trop souvent, hélas ! à les corrompre par de lascives reproductions, pourquoi ne pas le faire contribuer à instruire les esprits sérieux et curieux et à révéler à tant de catholiques qui l'ignorent l'enfance historique du Divin Ouvrier de Nazareth, afin d'éveiller chez les uns et de fortifier chez les autres les pures et fortifiantes émotions du sentiment religieux ?
MM. Mulsant et Chevalier peuvent revenir chez nous. Ils seront accueillis avec d'unanimes sympathies.
L'Indicateur de la Savoie, Annecy, 24 juin 1905, p. 2.
Les deux jésuites poursuivent leur " tournée " vers d'autres villes.
Le Bioscope américain (décembre 1905)
De nouveau, en 1905, pour la foire de Saint-André, un cinématographe a installé sa baraque. Cette année, l'appareil a un nom, il s'agit d'un bioscope américain. Cet appareil pourrait bien être celui de la Charles Urban Trading Company qui est l'une des principales maisons britanniques au début du XXe siècle. Son propriétaire est le forain Alfred Favier :
Théâtre municipal
Le public n'est pas sans se souvenir du cinématographe qui l'an dernier avait charmé petits et grands, lors de la foire de St André.
Il aura, pendant deux jours, l'occasion de satisfaire sa curiosité. Le « Bioscope américain » donnera dimanche et lundi une série de représentations sur notre scène : tout ce que la nature offre de plus pittoresque, ou ce que les événements présentent de plus saillant, défilera sous les yeux des spectateurs.
Signalons tout particulièrement, pour les séances du soir, les scènes grandioses de la Passion, dont le succès est universellement connu, sur tous les théâtres du monde.
L’Indicateur de la Savoie, Annecy, 30 décembre 1905, p. 3.
Si l'annonce évoque un répertoire varié de films, seule la Passion est expressément nommée. Il pourrait s'agit de celle de Pathé
1906
Le Bioscope américain (Théâtre Municipal, 23-24 juin 1906)
Les Annéciens ont déjà eu la possibilité de voir les projections du Bioscope américain d'Alfred Favier lors de la foire Saint-André, quelques mois auparavant. Cette fois-ci les séances ont lieu au théâtre devant un public très nombreux :
Le Bioscope Américain
Samedi et dimanche derniers, aux trois représentations données par ce merveilleux Cinématographe la salle de notre théâtre municipal était bondée de spectateurs.
Souhaitons que les propriétaires nous reviennent par intervalles peu éloignés, nous donner de ces saines distractions, nous leur prédisons un succès continu et bien légitime.
L’Indicateur de la Savoie, Annecy, 30 juin 1906, p. 2.
Aucune information ne permet de savoir qui sont les propriétaires de cet appareil, mais on devine qu'ils pourraient être des personnalités locales.
Le Bioscope américain de M. Favier (Théâtre Municipal, 27-28 octobre 1906)
C'est à nouveau le Bioscope américain qui propose des séances de vues animées. Mais cette fois, le nom du propriétaire est livré par la presse. Il s'agit de M. Favier, sans doute une figure locale qui pourrait être à l'origine des présentations antérieures :
Bioscope américain. — Nos lecteurs apprendront avec grand plaisir la prochaine arrivée du Bioscope américain. On se rappelle l'immense succès que le sympathique directeur de ce cinématographe perfectionné.M. Favier a toujours obtenu dans notre ville, succès si bien mérité par la netteté des vues, leur choix parfait, leur bon goût et surtout leur actualité.
Cette fois-ci, M. Favier nous réserve de nouvelles surprises. En effet, nous extrayons du programme ces numéros intéressants : La grande cavalcade d'Annecy. — Les chiens contrebandiers : épisodes passionnants et tragiques de la vie des contrebandiers. — La pêche à la baleine. — La damnation de Faust. — Le circuit de la Sarthe 1906 : vues comiques et à transformations. D'autre part les spectateurs feront en illusion la si belle promenade du défilé de Dingy sur la ligne d'Annecy-Thônes, vue prise dernièrement par le Bioscope, grâce à l'obligeance du dévoué Directeur de la Société du T.-A.-T., M. Crolard, qui a bien voulu mettre un train spécial à la disposition de M. Favier.
Les représentations auront lieu samedi 37 et dimanche 38 octobre au théâtre. ' Des affiches donneront prochainement les renseignements complémentaires.
L’Avenir savoyard, Annecy, 25 octobre 1906, p. 2-3.
Théâtre municipal.
Nous aurons samedi et dimanche 28 octobre, le plaisir d'applaudir à nouveau le Bioscope américain, ce cinématographe perfectionné si apprécié des Annéciens. M. Favier, le sympathique directeur, nous réserve d'agréables surprises. Outre la vue de la grande cavalcade d'Annecy, nous aurons celle d'un de nos sites, préférés : le défilé de Dingy, vue prise en marche sur le T.-A -T. D'autre part, il y aura comme actualités : le Circuit de la Sarthe en 1906 et de nombreuses vues nouvelles de ce genre. Le programme absolument nouveau sera agrémenté de vues comiques et à transformations. Nous encourageons vivement nos lecteurs à assister à ce spectacle.
L’Indicateur de Savoie, Annecy, 27 octobre 1906, p. 2.
Ce qui caractérise ces nouvelles projections c'est que des vues locales sont présentées au public annéciens.
Bioscope américain. — Le succès obtenu dans notre ville par le bioscope américain devient chaque fois plus considérable. C'est dans des salles combles que M. Favier, l'excellent directeur, a donné devant un public enthousiaste ses représentations. Il faut dire que le bioscope américain s'est réellement surpassé, jamais ses vues n'avaient été si nettes, si précises, et il est rarement donné de voir un cinématographe fonctionnant d'une façon aussi parfaite.L'Indicateur de Savoie, Annecy, 1er novembre 1906, p. 3.