- Detalles
- Creado: 24 Marzo 2015
- Última actualización: 14 Junio 2018
- Publicado: 24 Marzo 2015
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Louis DOIGNON
(Marsais, 1859-Paris, 1929)
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Pierre, Victor, Firmin Doignon (Saint-Martin-de-Villeneuve, 16/04/1826-Villeneuve-la-Comtesse, 07/05/1912)
- épouse Julie Emélile Rainier (Coulon, 08/09/1835-Villeneuve-la-Comtesse, 19/09/1894). Filiation :
- Abel, Louis Doignon (Marsais, 28/09/1859-Paris 6e, 23/05/1929)
- épouse (Paris 8e, 12/09/1889) Marie, Thérèse, Augustine Berlencourt (Paris 10e, 29/01/1869-Villeneuve-la-Comtesse, 12/08/1954). Filiation:
- Suzanne Doignon (1890-1945)
- Pierre, Charles Doignon (1892-1967)
- Henriette Doignon (1893-1977)
- Jean, Louis Doignon (1895-1952)
- Germaine Doignon (1899-1977)
- Pauline Doignon (1901-1950)
- Marie-Louis Doignon (1908-1994)
- épouse (Paris 8e, 12/09/1889) Marie, Thérèse, Augustine Berlencourt (Paris 10e, 29/01/1869-Villeneuve-la-Comtesse, 12/08/1954). Filiation:
- Abel, Louis Doignon (Marsais, 28/09/1859-Paris 6e, 23/05/1929)
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Jean-Claude SEGUIN
Ingénieur des Arts et Manufactures, il débute probablement dans les ateliers de Joseph, Eugène Deschiens, situés 123 boulevard Saint-Michel (Paris). En 1890, il fonde la société en nom collectif Dumoulin, Froment et Doignon (capital : 140.000 francs) qui a pour objet la constructions d'instruments et appareils de précision. Le 1er août 1893, la société est dissoute et Louis Doignon reprend seul le fonds de commerce. À partir de 1894, il dépose une série de brevets concernant des compas liquides, des télégraphes, des dynamos...
C'est l'agent de brevets, Joseph Bonnet qui a mis en contact Henri Joly et Ernest Normandin, sans doute peu après le dépôt du brevet, par le premier, pour un " appareil chronophotographique pouvant également servir à la projectioon des positifs " (nº 254 836, 17 mars 1896). Il reste donc à trouver quelqu'un susceptible de construire en nombre le cinématographe. C'est donc Louis Doignon qui va s'en charger. Il est probable que le premier appareil est prêt en juin ou au début du mois de juillet 1896. En effet, à l'occasion de l'Exposition du théâtre et de la musique (25 juillet-25 novembre), le cinématographe, système Joly fait, sans doute, sa première apparition publique.
Exposition du Théâtre et de la Musique, 1896 © Musée Carnavalet |
L'Industriel forain, nº 272, Paris, 20-26 septembre 1896, p. 4. |
C'est au Palais de l'Industrie que se tient l'exposition et dans le Catalogue officiel de l'Exposition, sous le groupe 3 " Photographie, Matériel des Arts et des Sciences ", nous pouvons lire :
264. Doignon (Louis) et Normandin (Ernest)
Paris, rue Notre-Dame-des-Champs, 85, et rue Soufflot, 9.
Cinématographe Joly.
Exposition du Théâtre et de la Musique, Catalogue officiel de l'Exposition, 1896, p. 129.
Exposition du Théâtre et de la Musique, Catalogue officiel de l'Exposition, 1896, p. 124.
Il est difficile de savoir quand la collaboration va prendre fin. Si dans l'Annuaire du Commerce et de l'Industrie (éd. 1897, p. 1833), Louis Doignon figure comme constructeur de cinématogaphes, le terme " cinématographe " disparaît dans l'édition de 1898. L'incendie du Bazar de la Charité, le 4 mai 1897, est évidemment passé par là et la responsabilité - indirecte - de l'appareil Joly-Normandin est engagée. Sans doute Louis Doignon met-il alors fin à son intérêt pour la fabrication de cinématographes.
Au cours des décennies suivantes, Louis Doignon va continuer ses activités d'ingénieur-constructeur. Il dispose, en 1914, d'ateliers à Malakoff et il a fondé, le 12 septembre 1925, la société anonyme Ateliers L. Doignon dont l'objet est la fabrication de machines et instruments de précision (capital : 950.000 francs).
Il décède à Paris, en 1929.