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[À Londres] où je suis d’ailleurs retourné plusieurs fois, notamment lors des funérailles de la reine Victoria. J’avais loué à un prix exorbitant une fenêtre sur le parcours du cortège et j’eus la chance de pouvoir prendre quelques bandes de cette cérémonie, au moyen de deux appareils placés côte à côte et qu’un aide approvisionnait de bande vierge pendant que je tournais le second instrument. La société Lumière fut la seule à posséder des vues animées de ce cortège. Guillaume-Michel Coissac, Histoire du cinématographe, Paris, Éditions du Cinéopse, 1925, p. 196).
Cette foule était si patiente qu’on l’eût dit orientale. M. Promio, l’envoyé spécial de la maison Lumière, venu pour prendre des vues cinématographiques, dont la salle des dépêches du Temps aura la primeur, a vu une femme, tenant un tout jeune enfant dans ses bras, depuis cinq heures du matin jusqu’à une heure de l’après-midi. Le Temps, Paris, lundi 4 février 1901, p. 1.
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