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- Última actualización: 05 Septiembre 2019
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Cortège de la couronne
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1 | Lumière 271 (AS 75) | |
2 | Charles Moisson | |
3 | 08/06/1896 | 17 m |
4 | Autriche-Hongrie, Budapest, Disz Ter (Place des Parades) |
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19/06/1896 | Autriche, Vienne | Cinématographe Lumière | Dem Huldigungszug und den Festlichkeiten in Budapest |
[Lebende Photographien.] Der „Cinematographe“ der Herren Aug. und Louis Lumiere, welcher sich jetzt Ecke Kärntnerstraße Nr. 39 und Annagasse Nr. 1 befindet, wird von nächster Woche angefangen ein ganz neues Programm bringen, und zwar Bilder aus dem Huldigungszug und den Festlichkeiten in Budapest, ferner Bilder von der Wiener Ringstraße, von der Praterallee, Feuerwehr, rc. |
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28/06/1896 | France, Lyon | Cinématographe Lumière | Le Cortège de la Couronne |
19/07/1896 | France, Angers | Félix Rangé/Vallin | Cortège de la couronne (Budapest) |
30/07/1896 | France, Bourges, rue Moyenne | Cinématographe Lumière | Le Cortège de la couronne |
24/10/1896 | États-Unis, New York, Keith's Union Square Theater | Cinématographe Lumière | Emperor Francis Joseph at Budapest |
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Le Millénaire hongrois (de Budapest, 9 juin 1896). — […] Les fêtes proprement dites du millénaire de la Hongrie se sont déroulées du 5 au 8 juin. Le 5 juin, les insignes de la royauté hongroise : la Sainte Couronne - obtenue en l'an 1000 du pape Sylvestre II par le prince Etienne et surmontée depuis Mathias le Juste d'une croix qui penche -, le Manteau de Pourpre, le Globe et le Sceptre ont été transportés du Château Royal à l'église de Mathias Corvin. Là, pendant trois jours ils sont restés exposés. Le 8 juin, Bude et Pesth offrent, dès les premières heures du jour l'aspect caractéristique des capitales qui, pour une grande solennité, se sont levées matin. Les rues pavoisées, où se dressent aux carrefours des tribunes, sont pleines d'une foule qui se hâte dans des directions diverses : l'itinéraire du somptueux cortège qui va parcourir les deux villes sœurs est assez capricieux, et chacun se dirige vers le point où il doit être placé […]. Devant le château royal de Bude et le nouveau palais du Parlement hongrois, la foule est plus compacte et de vastes estrades reçoivent de nombreux privilégiés. Le défilé devant le roi François-Joseph, la séance solennelle du millénaire au Palais-Neuf, tels sont en effet les deux clous du programme de la journée. Au Champ de Mars, le cortège s'est formé. Par la Voie serpentine, incomplet encore, il est monté jusqu'au château de Bude, et de là il est allé chercher à l'église de Mathias Corvin, les attributs royaux. Sur le pont Marguerite, il franchit le Danube. Un peu avant 10h, il débouche sur la place où se dresse le palais du Parlement. […] Devant l'entrée principale du Parlement, établie au milieu de la façade opposée au fleuve et regardant la ville, la cavalcade passe lentement, étincelante au soleil. […]. Magnats et députés viennent ensuite, plus opulents encore. Et derrière eux, onze porteurs de drapeaux précèdent les carrosses d'apparat. Le premier, attelé de six étalons blancs comme neige, renferme les emblèmes de la royauté hongroise. Ceux qui suivent sont remplis de dignitaires, de prélats et de hauts personnages du royaume... Des « eljen » frénétiques éclatent quand les porteurs de la Couronne, le baron Nikolics et M.de Klobusitsky, précédés du comte Eugène Zichy et de Szluha, chargés du manteau royal, et des comtes Prangracz et Majlath, porteurs du globe et du sceptre, gravissent le perron du Parlement entre une double haie de gardes armés de piques […]. Une heure après, tout le cortège, cavaliers et drapeaux, magnats et députés, ministres et dignitaires à cheval ou en carrosses est de retour au Château royal. Le roi François-Joseph est au balcon et près de lui se tient en ses éternels vêtements de deuil, l'impératrice d'Autriche, reine de Hongrie. Devant les souverains, les bannières s'inclinent : villes et comtés renouvellent ainsi le serment de fidélité prêté à Arpad, il y a 1000 ans, par les ancêtres conquérants. Puis les insignes royaux sont réintégrés dans le château et scellés dans les cassettes d'où ils avaient été tirés 3 jours auparavant...
L'Illustration, Paris, 20 juin 1896, p. 505.