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FÊTES DU COURONNEMENT DE SA MAJESTÉ ALPHONSE XIII
Course royale de taureaux
Ce photogramme ne correspond pas nécessairement à une des vues prises par la maison Gaumont.
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Course royale de taureaux
GAU 1902-06
Course royale de taureaux
Les tentures et draperies ornant l'arène sont au chiffre royal.
La course de taureaux commence par les jeux de cape immédiatement après la sortie du taureau du torril. Ces jeux de cape ont pour but d'amener le taureau à portée des picadors et des banderilleros. Le taureau, enfermé dans l'obscurité du torril, est aveuglé, au moment où on ouvre la porte, par l'éclat de la lumière. À l'instant où il se précipite dans l'arène, il est obligé de passer par l'entrée étroite réservée à cet effet. À ce moment on plonge dans le cou du taureau un poignard qui doit le blesser et la douleur, la lumière et les cris des spectateurs mettent le taureau dans un état de nervosité telle, que c'est absolument furieux qu'il se précipite au milieu de l'arène.
Aux jeux de cape succèdent les picadors. Ceux-ci, montés sur des chevaux, attendent d'habitude le taureau que leur amènent les toréadors et, au moment où celui-ci se précipite sur le cheval, ils doivent arrêter le taureau au moyen de leurs piques. Dans la course présente on remarquera que, pour donner plus d'intérêt à la corrida, les picadors, au lieu d'attendre le taureau, courent après lui pour le piquer.
On voit à plusieurs reprises des hommes apporter des lances aux picadors.
C'est au tour des toréadors d'exciter le taureau. Leur costume apparaît sur l'écran en blanc et en noir. Le noir est du velours et le blanc représente des broderies d'or et d'argent qui ornent le costume, toujours d'une très grande richesse. En effet, les toréadors ont toujours sur eux leurs bijoux auxquels ils tiennent particulièrement et qui leur sont le plus souvent donnés par les amateurs après une brillante mise à mort. Leur cape est rouge sang, afin de mieux exciter le taureau.
On remarquera, au fond de l'arène, un toréador habillé complètement en noir et qui sera blessé dans la suite par le taureau. En effet, le taureau, rendu furieux par le poignard qu'il porte encore dans le cou, parcourt l'arène à toute allure. Le toréador, vêtu de noir, descend dans l'arène, et voyant le taureau revenir sur lui cherche à gagner la barrière. Il est gêné par le cheval d'un picador. Il se précipite, s'accroche à la barrière, mais, au moment où il va sauter, le taureau arrive sur lui, l'enlève avec ses cornes, le roule et le reprend, le piétine et joue à la balle avec lui.
Les toréadors se précipitent et font l'impossible pour tâcher de sauver leur camarade. Leur témérité et leur intrépidité permettent enfin d'empêcher le taureau de s'acharner sur sa victime. Le malheureux torero, quoique blessé mortellement (il meurt le lendemain), a cependant encore la force de remonter la balustrade.
GAU 1903-01
2
1 | Gaumont 607-608 | |
2 | [Antonio Escobar] | |
→ Aucun document ne permet d'établir des liens entre Antonio Escobar et la maison Gaumont. Il s'agit donc d'une simple hypothèse. | ||
3 | 21/05/1902 | 100 m |
4 | Espagne, Madrid |
3
Les projections indiquées ci-après, ne permettent pas d'affirmer que les films présentés soient ceux de la maison Gaumont.
*[¿?] | 06/06/1902 | Espagne, Madrid | Circo Parish, Cosmograph Faraud | La corrida Regia |
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* | 08/08/1903 | España, Vitoria | Eduardo Gimeno | Corrida regia en las fiestas de la Coronación del Rey don Alfonso XIII |
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* | 03/07/1905 | Cuba, La Habana | Costa |
La corrida de toros es la que se efectuó en las grandes fiestas de la coronación de Alfonso XIII |
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