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Gaston VELLE
(Rome, 1868-Paris, 1953)
Jean-Claude SEGUIN
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Le professeur Velle (1868-1901)
C'est auprès de son père, célèbre prestidigitateur connu sous le nom de "Professeur Velle", qu'il apprend la prestidigitation dont il fait son métier. Après le décès de Joseph Velle (1889), il commence à se faire connaître, en particulier, à l'Eden-Théâtre de Paris, avant de partir en tournée en Afrique du Nord, en juin-juillet 1891 :
Great attraction
M. Gaston Velle et sa troupe excentrique donnent une séance, Jeudi soir, dans la salle du Musée. Entr'autres attractive novelties le célèbre illusionniste annonce la Disparition d'un cheval vivant avec son cavalier, et diverses expériences scientifiques dont l'affiche donne les détails.
En voilà déjà assez pour faire courir la ville et la banlieue. Je crois même que si M. Velle consentait à livrer son secret, les braconniers se cotiseraient pour lui offrir une jolie rémunération.
Quand les aiguillettes blanches se lanceraient à leur poursuite, ils n'auraient qu'à faire un signe, et puis... rien !
Quoiqu'il en soit, nos concitoyens feront certainement le meilleur accueil à celui qui a été fêté dans le monde entier.
La Tafna, Tlemcen, 24 juin 1891, p. 2.
On le retrouve également dans les foires. En particulier dans la baraque foraine, le Théâtre Palace. dirigé, depuis 1889 environ, par Constance, Théodorine Chermet, épouse Esmenjaud (Villefranche, [1856]-Paris 11e, 07/01/1896). Cette dernière fait son apparition vers 1893, on la trouve à la fête à Neuilly (Le Siècle, Paris, 19 juin 1893, p. 3). Gaston Velle y fait des numéros d'illusioniste (Roanne, juillet 1894 ; Saint-Étienne, août 1894 ; Marseille, août-septembre 1894) :
FOIRE
[...]
Nous ne garderons pas longtemps le Palace Théâtre, et c'est vraiment dommage. Rarement, bien rarement, nous avons assisté dans une foire à un spectacle plus attrayant.
Le prestidigitateur Velle, du théâtre Robert Oudin, de Paris, a atteint dans son genre ses dernières limites du merveilleux.
On voit là une "meute miniature" admirablement dressée, ses exercices font le bonheur des des spectateurs.
La "pantomime anglaise" est très drôle.
La partie féerique du spectacle est de tout point réussie ; on ne saurait voir dans ce genre rien de plus fraid, de plus riche et de mieux arrangé.
Quant aux "fontaines lumineuses", elles répandent 20.000 litres d'eau.
L'Écho rochelais, La Rochelle, 3 juillet 1895, p. 3.
Il pratique à la fois la prestidigitation, l'ombromanie, le spiritisme, les disparitions et la magie humoristique. Autant de talents qu'il semble également mettre au service du théâtre Robert-Houdin, dirigé par Georges Méliès depuis 1888. Avec le décès de la bonnisseuse Constance, le Théâtre Palace disparaît. Gaston Velle va reprendre, seul, des tournées dans les années 1896-1898, en particulier dans la région Rhône-Alpes : Lyon, Saint-Étienne, Vienne, Villefranche-sur-Saône, Saint-Chamond...) et à Genève (mai 1897).
Les films Lumière (1902)
On ignore de quelle manière Gaston Velle rentre en contact avec les frères Lumière, mais nous savons, grâce à une brève note manuscrite où figurent, en début de liste, les films dont il souvient, que Gaston Velle a trouné des films à Lyon. Ces vues se trouvent entre les numéros 2001 et 2013 du catalogue Lumière. La maison de Monplaisir, qui n'a pas compris l'avenir que pouvait avoir le cinématographe, va tenter de se relancer dans les premières années du XXe siècle. Elle va donc faire appel à Gaston Velle, d'une part, parce qu'il s'agit d'une figure importante de l'illusionnisme et qui à ce titre est susceptible de porter à l'écran des trucs dont il a le secret. D'autre part, il a une proximité avec Georges Méliès ce qui lui a permis sans doute d'avoir quelques idées sur la mise en scène. Des titres comme Le Château hanté, La Marmite diabolique, Le Repas fantastique, Arlequin et Méphistophélès ou Tentation de Saint-Antoine font immanquablement penser à la production de la Star Film, mais certains titres vont se retrouver aussi dans la production Pathé.
Nous savons que Gaston Velle, qui fait équipe avec le transformiste Domini (ou Donnini) Frégoli, un imitateur du célèbre Leopoldo Frégoli, est en tournée, en particulier à Toulon (Eden-Cirque, 29/03/1902-06/04/1902 et Salle Marchetti, 08/04/1902-13/04/1902), à Beaucaire (19/04/1902-20/04/1902) et à l'Isle-sur-Sorgue (08/05/1902) où ses illusions magiques ont pour titre " la Fée des Fleurs " et " Disparition et Métamorphose d'une dame ". Il est donc probable que les tournages des films Lumière n'aient eu lieu qu'au-delà du mois de juin. De fait, Gaston Velle donne des représentations à la salle Bellecour de Lyon à partir du 6 décembre 1902 :
SALLE BELLECOUR
Hôtel du Progrès, 85, rue de la République
Nous aurons cette années, une série de représentations fantastiques, qui auront un grand succès. Il s'agit des merveilleuses soirées que donnera à la Salle Bellecour, le célèbre magicien Velle, qui a charmé déjà le public lyonnais, pendant plusieurs saisons consécutives. C'est samedi, 6 courant, à 8 h 1/2, qu'aura lieu la première soirée et ensuite tous les jeudis et dimanches suivants, en matinée à 3 h. et le soir à 8 h 1/2. Avec M. Velle nous applaudirons aussi d'autres artistes d'un talent rare et original. D'abord Mad. Elven, la reine de la pensée, dans ses énigmatiques expériences de divinations, et Domini, acteur protée, émule de Frégoli. Comme on voit, il y a là un joli spectacle auquel nous prédisons un succès énorme.
Le Passe-Temps et le Parterre Reunis, Lyon, 7 décembre 1902, p. 7.
Ces séances vont se prolonger pendant plusieurs semaines, jusqu'au la mi-février 1903. Une durée aussi longue dans une salle assez modeste pendant presque trois mois, cela pourrait laisser penser que les tournages des vues fantasmagoriques du catalogue Lumière ont pu être tournées au cours de cette période. Nous savons, par ailleurs, que les tournages se sont effectués avec " deux cinématographes l'un équipé d'un pas Lumière, l'autre d'un pas Edison, [ce qui] explique peut-être l'apparition des premiers cartons Lumière. ". Dès le 18 janvier 1903, la maison Lumière commence à mettre en vente ses premières " vues fantasmagoriques " ce qui corrobore, sans doute, l'idée de tournages à peine antérieurs.
L’Industriel forain,Paris,18-24 janvier 1903, p. 3
Peu après son départ de Lyon, Gaston Velle donne des représentations dans la ville voisine de Roanne où il offre une représentation le 29 février 1903 , puis on le trouve, par exemple, à Orléans, toujours avec l'imitateur de Frégoli, puis en mai 1903 à Annecy :
Représentation Velle-Frégoli Nous rappelons que c'est dimanche 17 mai qu'a lieu la représentation du professeur Velle et de l'acteur prêtée Frégoli-Donnini. Voici le répertoire qui sera joué par le célèbre transformiste : Une leçon de Musique, duo entre baryton-soprano, Une imitation de chanteuse excentrique, Paris Nocturne, pièce fantaisiste à 6 personnages. Rappelons que Donnini Frégoli, jouera ce répertoire à lui seul, en se transformant rapidement pour chaque rôle et imitant toutes les différentes voix donnant l'illusion absolue de voir jouer plusieurs artistes. Parmi les autres attractions de ce spectacle, citons les expériences de l'incomparable Velle dans ses dernières créations magiques. Le Roi des Dollars, la Manipulation merveilleuse des cartes, etc., le théâtre d'ombres et Mme Ferika, la Cantatrice visionnaire. La Fanfare Municipale prêtera gracieusement son concours à cette féerique soirée.
L'Indicateur de Savoie, Annecy, 16 mai 1903, p. 2.
L'expérience acquise chez Lumière va sans aucun doute i servir lorsque il va rentrer chez Pathé quelques mois après.
Au service de Pathé (1903-1906)
Si nous ignorons la date précise de l'arrivée de Gaston Velle chez Pathé, nous savons que dans la comptabilité de la société seuls quatre noms figurent, en 1904, aux "dépenses pour scènes " : Charles Lépine, Franscheschini, Henri Vallouy et Gaston Velle. En outre, Gaston Velle en dressant la liste des films dont il est l'auteur donne le titre " Le roi de Pique " qui correspond sans aucun doute aux Métamorphoses du roi de pique qui figure dans le catalogue Pathé de novembre 1903. À son propos Ferdinand Zecca va dire :
Voilà Welles [sic] qui débute dans " le roi de Pique ".
Cinémathèque Française, Commission Recherche Historique, " Ferdinand Zecca ", CRH3-B1.
Gaston Velle devient vite un personnage clé dans la stratégie de la maison Pathé. Sa capacité à réaliser des fantasmagories lui permet de se positionner comme un rival, encore modeste, du magicien de Montreuil, Georges Méliès. Georges Hatot, qui a eu un rôle fondamental quelques années plus tôt, se souvient d'une conversation qu'il a eue vers 1904 :
M. HATOT : J'ai fait la connaissance de Well [sic] sur une invitation. Quand on a ouvert le studio de la Rue du bois, á quelques temps de là, on m'a demandé de venir le voir. On ne me craignait pas puisque je n'avais pas l'intention de faire du Cinéma. On mangeait dans un restaurant en face le donjon. On me parlait à cœur ouvert. Moi, je blaguais du travail que j'avais fait dans le temps, parce que c'était ridicule à côté de ce que l'on faisait au moment où je parle. Moi-même, je me blaguais. Je vois toujours Well se retournant sur Zecca et lui disant : " Croyez-vous, avec notre talent !"
J'ai cru qu'ils en avaient.
Cinémathèque Française, Les Débuts du Cinéma, Souvenirs de M. Hatot, 15 mars 1948, p. 28.
Gaston Velle va développer le secteur des films fantasmagoriques et l'on peut estimer sa production, entre 1903 et 1906, à une bonne cinquantaine de films, lui-même se souvient de 45 titres. S'il ne les a pas tous réalisés, il est intervenu pour les trucages. Certaines de ces productions sont directement inspirées de son expérience comme prestidigitateur et homme de scène qui connaît d'ailleurs Georges Méliès depuis une dizaine d'années. C'est sans doute le cas de La Fée aux fleurs qui fait déjà partie de ses spectacles en 1892. Sur sa personnalité et sa façon de travailler, Henri Stucker a raconté dans ses souvenirs :
WELL, c'était lui qui faisait des scènes à trucages. Je n'ai pas tourné avec lui. Il avait un opérateur , toujours le même , qui lui faisait ses trucs et il prétendait qu'on ne le saurait pas. C'est lui qui a re-découvert le tour de manivelle, Well, c'était de la féerie. Gaumont, c'était la scène à trucs. Et puis des assassinats. Un jour, il avait un scénario comme ça, le patron a dit " si ça continue, il va tuer l'opérateur ". Il n'y avait plus d'artistes, il les avait tous tués... Il faisait des trucages, on mettait l'opérateur dans une caisse pour qu'on ne le voit pas. L'opérateur d'ailleurs, ne s'occupait pas lui-même des trucages, c'était Well qui disait : vous tournerez tant de tours, et la plupart du temps, l'opérateur n'avait rien compris du tout. Il a quitté Pathé assez brusquement, je ne sais plus à quel sujet, je ne sais pas pourquoi. Il faisait des choses vraiment intéressantes.
[...]
J'ai bien connu Well, qui venait déjeuner au même restaurant que nous. Il était toujours amusant. Il ne pouvait pas manger s'il n'avait pas une femme sur chaque genoux... Il faisait toujours des films avec beaucoup de femmes. Il faisait des choses pas mal, des grands ensembles, et toujours à la lumière du jour.
Cinémathèque Française, Fonds Commission de Recherche Historique, Henri Stucker : réunion du 13 mars 1948.
Malgré la place essentielle qu'il occupe chez Pathé, Gaston Velle va tenter, comme le font alors bon nombre de ses collaborateurs, l'aventure italienne.
Voyage en Italie : La Cinès (mai 1906-[septembre 1907])
Dès le début de l'année 1906, la maison Pathé a été secouée par l'affaire Lépine, du nom de l'une des pièces maîtresses de la société. Le Turinois Carlo Rossi, de passage à Paris, cherche un directeur pour l'établissement qu'il compte monter à Turin. Il doit emporter avec lui nombre de ses collaborateurs : Eugène Planchat pour le service technique et le laboratoire d'études, Pierre Caussade, pour la direction de la fabrication des pellicules cinématographiques et les deux gendres de Lépine, employés chez Pathé, Georges, Ernest Caillaud, opérateur, et Raoul Comte, chargé du service des titres des séries cinématographiques. Or Charles Lépine et son complice Ernest Zollinger se rendent coupable de vol de plans d'appareils et de machines cinématographiques. Lépine, qui a démissionné de chez Pathé le 31 mars 1906, est arrêté le 24 avril 1906 et, après le procès, il est condamné, le 2 juillet 1906, à dix mois de prison et trois mille francs d'amende pour " tentative de divulgation de secrets de fabrique ". La maison Pathé est alors destabilisée et ce d'autant plus que le propre Gaston Velle va choisir également de partir pour l'Italie, sans doute à la mi-mai comme l'indique le décorateur Hughes Laurent :
En mai 1906, M. VELLE, le metteur en scène des films à truquages ayant reçu des offres de la "Cinès" à Rome, quittait la maison PATHÉ avec les décorateurs Gaston DUMESNIL et VASSEUR, pour terminer l'installation du théâtre de prises de vues de la Cinès ete mettre en route la production de cette firme. Mme VELLE plaçait à Paris, les films de la Cinés.
H. Laurent, "Le décor de cinéma et les décorateurs", Bulletin de l'AFITEC, 11e année, nº 16, 1957, p. 9.
Officiellement, ce n'est qu'en juillet 1906 que, dans le bulletin de la Cines, on annonce son arrivée dans la société :
Nous avons l'honneur d'informer notre clientèle que nous avons confié la direction artistique de notre théâtre de pose à M. Gaston Velle, un des directeurs artistiques de la Compagnie des cinématographes Pathé frères de Paris.
M. Gaston Velle est l'auteur des scènes cinématographiques les plus intéressantes et les plus universellement connues et dont la plupart marqueront une époque dans les annales de la cinématographie. Citons les oeuvres les plus célèbres : La valise de Bernum, Japonaiserie, Le chapeau magique, Le paravent mystérieux, La ruche merveilleuse, Les cartes transparentes, Les dénicheurs d'oiseaux, Les dévaliseurs nocturnes, La métamorphose du papillon, La peine du talion, La garde fantôme, Le drame dans les aires, La valse au plafond.
Parmi les plus récentes : L'antre infernal, L'album merveilleux, Le rêve à la lune, L'écrin du Rajah, Victimes de la poudre, Le drame en mer, Les fleurs animées, Les invisibles, La fée aux fleurs, La fée aux oiseaux ; et le chef-d'oeuvre des féeries cinématographiques, dû à l'imagination la plus féconde et la plus active, La poule aux œufs d'or, dont tous les Salons de cinématographie conserveront longtemps les échos de son succès.
M. Gaston Velle, actuellement directeur artistique de la Société Italienne Cines pour la manufacture cinématographique continuera, comme par le passé à créer et mettre en scène de nouvelles oeuvres plus intéressantes encore, ce qui nous assurera une des meilleures places sur le marché européen.
Ajoutons que M. Gaston Velle est venu à Rome avec une pléiade d'artistes, décorateurs et autres auxiliaires techniques choisis parmi l'élite du personnel qu'il dirigeait à Paris, ce qui nous autorise à promettre à nos clients une production parfaite sous tous les rapports : scènes intéressantes, fixité absolue, photographie soignée, coloriage irréprochable, décors et costumes riches et choisis, artistes de premier ordre.
Société Italienne Cines
L'Administrateur Ing. A. Pouchain.
Cines, Bulletin n. 8, juillet 1906, reproduit dans Riccardo Redi, La Cines, Storia di una casa di produzioine italiana, Bologna, Gruppo Persiani Editore di Paolo Emilio Persiani, 2011, p. 22-23. Ce document est repris, partiellement, dans Georges Sadoul, Histoire générale du cinéma, T. 2 "Les Pionniers du cinéma 1897-1909", Paris, Éditions Denoël, 1947, p. 408 et 410.
Mais Gaston Velle ne part donc pas seul. Il part avec, au moins, trois de ses collaborateurs : Gaston Dumesnil, Vasseur et l'opérateur André Wentzel. Dès son arrivée à la Cines, Gaston Velle va s'employer, dans un premier temps, à faire des remakes de ses dernières productions qu'il vient de réaliser pour la Pathé. Ainsi, par exemple, il va tourner, Un Viaggio in una stella une version italienne de Voyage autour d'une étoile et il en est de même pour Triplice convegno et La pila elettrica.
Il vecchio Teatro nº 1, La "Cines" 1905-1930, Produzione Pittaluga Cines, Roma
© Collection particulière
Il va également réaliser des films originaux jusqu'en septembre 1907, date de son retour chez Pathé.
Et après... (1907-1953)
Pendant son absence, Segundo de Chomón est devenu une figure essentielle chez Pathé dont il a pris, en quelque sorte, la place. Pourtant Gaston Velle va contituer à travailler pour Pathé jusqu'en 1913. À la veille de la 1re Guerre mondiale, il semble avoir repris des activités de prestigitation dans le cadre de conférences comme celle qu'il donne à Genève :
Prestidigitation
Le prestidigitateur Gaston Velle donnera une représentation au casino de St-Pierre le samedi 31 courant à 8 h 30 du soir. M. Velle, qui s'est déjà fait applaudir à Genève, revient avec d'intéressantes nouveautés. À côté des expériences amusantes de magie et d'ombromanie, il fera une conférence sur l'hypnotisme expérimental avec des épreuves comparées du magnétisme réel et simulé.
Le Temps, Genève, 24 janvier 1914, p. 4.
Au décès de sa fille Marguerite, en 1915, il figure comme employé à la compagnie du gaz. On ne sait plus rien de lui. Il s'éteint à Paris, en 1953.
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1902-1903
La Marmite diabolique (Lumière)
Le Prestidigitateur au café (Lumière)
Pierrot et la Flûte enchantée (Lumière)
Le Gendarme et les domestiques (Lumière)
Le Repas fantastique (Lumière)
Une scène à l'Octroi (Lumière)
Arlequin et Méphistophélès (Lumière)
Tentation de Saint-Antoine (Lumière)
1903
Métamorphoses du roi de pique (Pathé)
1904
Le Paravent mystérieux (Pathé)
Métamorphoses du papillon (Pathé)
Les Dénicheurs d'oiseaux (Pathé)
Un drame dans les airs (Pathé)
1905
Sidney, le clown aux échasses (Pathé)
John Higgins, le roi des sauteurs (Pathé)
La Poule aux oeufs d'or (Pathé)
1906
Les Effets de la foudre (Pathé)
Bicyclette présentée en liberté (Pathé)
Voyage autour d'une étoile (Pathé)
Quaranta gradi all'ombra (Cines)
Un Viaggio in una stella (Cines)
Confessione per telefono (Cines)
Ratto di una sposa in bicicletta (Cines)
Il pompiere di servizio (Cines)
Sources
"Premiers films d'études chez MM. Louis et Aug. Lumière à Montplaisir. Lyon.Gaston Velle (manuscrit)
La Marmite diabolique - Mésaventures de Pierrot - Une Séance au café - Tentation de St Antoine - La manoir du diable, et divers autres petits filims.
Creátion cinématographique aux Établissements Pathé frère à Vincennes.
* Ce signe indique les meilleurs succès.
* La Valise de Barnum. Dessins animés (procédé vivant)
*Drame dans les airs
Fleurs animées
Effets de l'orage scénario de Mr Charles Pathé
*Métamorphose du papillon
*La Ruche Merveilleuse
Les dénicheurs d'oiseaux, scénario de Mr Charles Pathé
*La Poule aux Oeufs d'or : premier film à grand métrage, 400 mètres environ.
Fable de Psyché
Isis
L'Album Merveilleux
Le Marchan d 'images
Les Invisibles
Valse au plafond
Le Paravant Mystérieux
Nocturne
*Voyage dans une étoile
Le Rêve de Pierrot
Dévaliseurs nocturnes (scènes d'ombres)
La peine du Talion
L'Antre infernal
L'armure de feu
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Collection de numéros et sketches de Music Hall:
Les Dahlias, danseurs mondains
Le Ki-Ka-Po - danses indiennes
Le Clown aux Echasses
Little Tich
Le Cirque Miniature
Le sauteur Higgings
Le singe Consul II
Bicyclette dressée en liberté
Danses acrobatiques
Guillot le grimacier
Les Pupazzi
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Blanche Neige
*La Rose d'Or
Une grande découverte
Japonaiseries
L'Écrin du Radjah
*Les Cartes transparentes
Coiffes et Coiffures
Le Faune
Les Châteaux de cartes
Le Roi de pique
*Le diable au pensionnat
*L'Amant de la Lune.
Gaston Velle, Manuscrit, s.d. Les deux premières pages du manuscrit sont reproduites dans Henri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, Gif-sur-Yvette, Henri Bousquet, 1996, p. III-IV: