- Detalles
- Creado: 24 Marzo 2015
- Última actualización: 26 Octubre 2019
- Publicado: 24 Marzo 2015
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Émile CABASSUT
(Clermont-Ferrand, 1857-Mexico, 1905)
Jean-Claude SEGUIN
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Julien, Benjamin, Calixte Cabassut (Aspiran, 30/10/1803-) épouse (Clermont-Ferrand, 31/01/1849) Marie Chel (Clermont-Ferrand, 06/07/1823-). Descendance :
- Émile, Antoine Cabassut (Clermont-Ferrand, 29/04/1857-Mexico, 02/10/1905)
- épouse (Lyon 2e, 29/04/1886-divorce : Lyon, 09/05/1894) Madeleine, Catherine Barbisio (Lyon 3e, 07/06/1867-)
- épouse (Mexico, 25/07/1895) Lucie, Berthe, Marie Mehl (Strasbourg, 09/09/1863, nat. française -). Descendance :
- Marie, Blanche, Augustine Cabassut (Mexico, 18/05/1896-Mexico, 20/05/1896)
- Antoinette, Madeleine Cabassut (Clermont-Ferrand, 28/08/1897-Nice, 07/09/1946)
- Jeanne, Anne, Charlotte Cabassut (Mexico, 10/10/1899-)
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Fils d'un limonadier, Émile Cabassut devient voyageur de commerce. Résidant à Lyon, il y épouse, en 1886, Catherine Barbisio. Puis, il part au Mexique, vers 1887-1888 et s'installe à Mexico où il travaille dans le commerce du vin, employé par Albert(o) Chastanier. La collaboration tourne court, et les deux hommes se séparent en septembre 1890. Toujours voyageur, il se met au service de Mauricio Bloch avec lequel les relations se dégradent vite (Diario del hogar, Mexico, 29 novembre 1890, 2).
El Monitor republicano, Mexico, 16 septembre 1890, p. 4. | Le Trait d'union, Mexico, 23 septembre 1891, p. 2. |
En 1891, il fait passer un encart d'ordre privé où il annonce sa séparation avec son épouse - même si le divorce n'est prononcé que trois ans plus tard.
Le Trait d'union, Mexico, 30 septembre 1891, p. 2. | El Nacional, Mexico, 9 mars 1894, p. 4 |
En octobre 1896, la Sociedad Emilio Cabassut y Cª est en liquidation afin que Cabassut puisse en devenir le seul directeur (El Mundo, Mexico, 16 octobre 1896, p. 4). A partir de 1898, il aurait également été le dépositaire de films, mais la presse n'en rend pas compte.
Emilio Cabassut, Carta comercial, 25 mars 1898.
© Archives Diplomatiques de Nantes (Cote: 725PO/1/5 Veracruz)
Le pionnier Valente Cervantes brosse un rapide portrait d'Émile Cabassut où il rappelle le rôle de "distributeur" qu'il a à l'époque:
El primero que vendía películas aquí en México era un señor Cabassut, en la calle del Espíritu Santo, ahí tenía su despacho; era un francés que traía las novedades, las recogía no sé de qué punto, era como distribuidor.
DE LOS REYES, 2001: 47.
C'est égament lui qui va vendre un cinématographe à Salvador Toscano et à Enrique Rosas :
El caso es que [Enrique Rosas] dirigió sus pasos muy decididamente a las oficinas de la casa Pathé, situadas entonces en el número 8 de la calle de Santa Clara (hoy Motolinia), y regentadas por don Emilio Cabassut, y consiguió que se le entregara un ejemplar de "La Vida, Pasión y Meurte de Nuestro Señor Jesucristo", en colores, para su explotación por los Estados.
SÁNCHEZ GARCÍA, 1951: 17.
Les journaux en revanche continuent à publier des encarts publicitaires sur ses activités dans le commerce du vin et des alcools, même si, à partir de 1901, il commence à diversifier ses activités : moulin "El Mexicano" ("Pliego Pérez Cabassut ", 1901), puis les parfums (1905), peu avant sa disparition.
"Fachada de la casa don Emilio Cabassut, en el paseo de la reforma, una de las mejor adornadas el día del combate de flores"
El Mundo ilustrado, Mexico, 17 avril 1904, p. 11.
Parmi les clients d'Emile Cabassut, on trouve la famille Cervantes:
Quien nos abastecía de material era la señora Brígida Alcalde y su hijo Jorge Alcalde; cuando Cabassut tenía el material francés, ya la señora Alcalde tenía muestra de materiales.
DE LOS REYES, 2001: 35-36.
Sa fille, Madeleine Cabassut va reprendre l'hôtel Villa des Roses (San Angel Inn) tenu jusqu'en 1936 par Jeanne Roux, sa tante sœur de sa mère.
Fuentes
DE LOS REYES Aurelio, Valente Cervantes: Primeras andanzas del cinematógrafo en México, "Texto sobre Imagen", México, Filmoteca de la UNAM, mayo-junio 2001, 96 p.
SÁNCHEZ GARCÍA José María, "Historia del cine mexicano. Los precursores", Cinema Repórter, nº 680, 28 de julio de 1951, p. 17-18. (reproducido en José María Sánchez García, Historia del cine Mexicano, México, UNAM, 2017, p. 17).