- Détails
- Création : 25 mars 2015
- Mis à jour : 18 juin 2022
- Publication : 25 mars 2015
- Affichages : 8643
ZURICH
Jean-Claude SEGUIN
Zurich est la capitale du canton de Zurich (Suisse).
1896
Le cinématographe Lumière de Lavanchy-Clarke (Tonhalle, décembre 1896)
Lavanchy-Clarke, concessionnaire du cinématographe Lumière pour la Suisse, a organisé, au cours des mois précédents, des projections dans le cadre de l'Exposition Nationale qui s 'est tenue à Genève. Il va se lancer alors dans un tour du pays afin d'y exploiter et de rentabiliser sa concession. Il arrive de Lausanne, où il a organisé plusieurs séances de projection. À Zurich, les soirées ont lieu au début du mois de décembre.
Le cinématographe lumière remporte à la Tonhalle un succès des plus brillants. Une foule énorme se presse chaque soir dans le splendide pavillon en style Renaissance où ont lieu les concerts d'orchestre, combinés depuis un mois environ avec les représentations des « Photographies animées ». Après chaque projection, les applaudissements sont si chaleureux et si bruyants, l'acoustique de la salle aidant, qu'ils tournent presque en manifestation. Les images représentant les fêtes du tsar à Paris ont éveillé un vif intérêt. Notons en passant que nous avons entendu, comme accompagnement, l'orchestre jouer « Wien bleibt Wien », marche des plus autrichiennes. 0 ! triple alliance ! Etait-ce par ironie ? Mystère. | |
La Tribune de Lausanne et Estafette, Lausanne, 3 décembre 1896, p. 1. | Verlag Ph. A E. Link, Zürich-Tonhalle, ≤1904 |
Nous ignorons quand prennent fin les représentations, mais Lavanchy-Clarke est de retour à Genève pour les fêtes de fin d'année.
1901
Le Cosmographe Faraud (Tonhalle-Pavaillon, 25 septembre- >18 novembre 1901)
Le Cosmographe Faraud arrive fin septembre à Zurich et s'installe à la Tonhalle-Pavillon.
Neue Zürcher Zeitung, Zurich, 25 septembre 1901, p. 4.
Il n'est qu'un des numéros présentés comme le confirme le suivant article où, parmi d'autres vues, il présente Jeanne d'Arc:
Der Cosmograph Faraud de Paris stellte die Geschichte der Jungfrau von Orleans wundervoll dar, von den einsamen Schäferstunden zu Dom Remy bis zum Schlachtentriumpf zu Orleans, der RheimserKrönung und dem tragischen Tod auf dem Holzstoß. Die Bilder, in farbiger Beweglichkeit, mit Parisergenialität an die Wand gezaubert, erfüllten den Zuschauer mit dem wahrhaften Eindruck, Augen- und Ohrenzeugen dieser alten Epoche zu sein.
Neue Zürcher Zeitung, Zurich, 12 octobre 1901, p. 2.
Peu après d'autres vues sont annoncées:
Lokales.
-g. Tonhalle. Der für Mitte diefes Monats angekündigte Programmwechsel für die Abendunterhaltungen hat diesmal keine nennenswerten Veränderungen oder Neuerungen mit sich gebracht. Miß Bessie Lee, die mit ihrer klangvollen Stimme die Hörer erfreut, die komischen Akrobaten Estio und Luigi, sowie die geradezu unübertreffliche Kindergruppe der Kunstradfahrer sind einstweilen noch in der Tonhalle verblieben. Einen ungeschwächten Reiz üben allabendlich die Vorführungen des Cosmographe Faraud so benennt das Programm den verbesserten und vervollkommten Kinematographen aus; denn das Repertoire ist nicht nur abwechslungsreich und vielseitig, sondern auch aktuell. So brachte der Kinematograph am Mittwoch u. a. eine lange· Scene aus dem in Paris aufgeführten dramatisierten „Quo vadis“, die sich ihrer geschmackvollen Gruppierung und prächtigen Koloristik wegen höchst effektvoll ausnahm, sewie den von Santos Dumont mit seinem lenkbaren Luftschiff über die Stadt Paris ausgeführten Flüg. Diesen Attraktionen haben sich am Mittwoch drei neue Nummern beigesellt, die dem musikalischen Genre angehören: das aus einer Dame und drei Herren zusammengesetzte südfranzösische Gesangsquartett „Quatuor Basque“, das mit wohlklingenden Stimmen Kompositionen von Gounod und Johann Strauß zu Gehör brachte, ein französisches Paar sang mit gutem mimischem Ausdruck Pariser Chansons, und Frl. Hermine Meierhofer, die hier wohlbekannte Tiroler -Sängerin, hat ihre Lieder instrumentieren lassen und trägt sie nunmehr mit Orchesterbegleitung vor.
Neue Zürcher Zeitung, Zurich, 18 octobre 1901, p. 3.
Dans un autre article, on évoque la vue Aladin et la lampe merveilleuse de la maison Pathé :
Der Cosmographe Faraud führte am Schluß der Vorstellung die Feerie „Aladin, oder die Wunderlampe“ vor, die sich mit ihren wechselnden Gruppierungen und koloristischen Ueberraschungen höchst effektvoll ansnahm und den ungeteilten Beifall der Zuschauer fand.
Neue Zürcher Zeitung, Zurich, 18 novembre 1901, p. 2.
Le cinématographe (Théâtre du Corso, <3> novembre 1901)
Au théâtre du Corso, un incendie se déclare au début du mois de novembre:
Une panique dans un théâtre. — Dimanche soir, peu avant la fin de la représentation qui avait lieu au Théâtre du Corso à Zurich une panique indescriptible s'est produite dans cet établissement. Tandis que le cinématographe fonctionnait, un des rouleaux photographiques s'enflamma en répandant une vive lueur dans la salle. Aussitôt, les nombreux spectateurs effrayés se levèrent el se précipitèrent vers les portes. En un clin d'œil le théâtre fut vide, mais malgré la hâte des fuyards, aucun accident ne s'est produit. Les dégâts se montent à quelques centaines de francs.
La Tribune de Genève, Genève, vendredi 8 novembre 1901, p. 5.
Le Royal Bioscope Americain (Tönhalle, <4> décembre 1901)
Le Royal Bioscope Americain s'installe à la Tönhalle dans les premiers jours de décembre:
Der Cosmograph Faraud aus Paris ist durch einen ähnlichen Apparat, den Royal Bioscope Americain, erscht worden; unter der großen Anzahl der Bilder, die sich durch scharfe Markierung und verhältnismäßige Ruhe auszeichnen, befand sich auch eine Aufnahme, die den Zar mit seiner glänzenden Suite als Gast der französischen Manöver auf das Paradefeld reitend zeigt; der im Monat Juni dieses Jahres erfolgte Besuch des Präsidenten Krüger in Amsterdam zeigt das greise Oberhaupt der Transvaal-Republik in einer ganz besonders glücklich gelungenen Aufnahme. Die den ganzen Abend andauernde animierte und beifallsfreudige Stimmung ließ keinen Zweifel darüber, daß die Tönhalle mit diesem Programm den Geschmack des Publikums getroffen hat.
Neue Zürcher Zeitung, Zurich, 4 décembre 1901, p. 2.
1905
Le Royal Vio de Charles Schupbach et Edmond Oger (Tonhalle, > 10 novembre- >1er décembre 1905)
En provenance de Berne, les responsables du Royal Vio, Charles Schupbach et Edmond Oger arrivent à Zurich :
In der Tonhalle wird in den nächsten Tagen der berühmte Kinematograph „Royal Vio" zu sehen sein.
Zürcherische Freitagszeitung, Den. 10 November, 3.
Le Royal Vio est encore annoncé au début du mois de décembre (Zürcherische Freitagszeitung, Zurich, 1er décembre 1905, p. 3). Les responsables se rendent ensuite à Genève.