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Fils d'un fabricant de numérateurs, Hubert Trouillet, alors qu'il est déjà mécanicien, effectue son service militaire (10/09/1881-20/02/1885). Nous ne connaissons que très peu de choses sur lui, à l'exception de l'appareil cinématographique qu'il construit et qu'il baptise " kinématographe ".

Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle et Commerciale, 1896	Le Petit Parisien, Paris, 6 août 1896, p. 4
Marques. Photographie et Lithographie. 1895-1901. INPI.

Cette invention ne va pas pour autant donner lieu au dépôt d'un brevet ce qui rend impossible toute appréciation sur ce " kinématographe ". Par ailleurs, ce nom est bien répandu à l'époque, et il reste très difficile de savoir quels sont les appareils qui sont attribuables à Hubert Trouillet. La seule information, c'est que le " kinématographe " est effectivement mis en vente, voire exploité, au café Frontin de Paris, 6 boulevard Poissonnière et à son adresse personnelle, 42, faubourg du Temple. Nous savons que le 17 juillet, un incendie s'est déclaré dans le sous-sol du café, où se trouve la salle de projections, mais nous ne savons pas si le projecteur est un " kinématographe ". Ce qu'il faut reconnaître, c'est qu'il est mis en vente à une époque où peu d'appareils sont encore proposés aux acheteurs.

Hubert Trouillet disparaît en 1928.