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Châtiment de Corse

Le bandit corse Pietro est poursuivi par les gendarmes. Il fuit, mais il est blessé et il sera pris avant d’avoir atteint le maquis. Soudain, il aperçoit une maison, il se précipite vers cet asile. À l’intérieur, un homme dîne tranquillement en compagnie de son fils, le petit Ludovic. Vivement il fait disparaître le bandit sous une trappe dissimulée dans la cheminée ; puis il sort, après avoir recommandé le silence à son fils. Bientôt les gendarmes arrivent, ils interrogent l’enfant qui se tait. Voyant que leurs menaces sont vaines, l’un d’eux tire sa montre et promet à Ludovic de la lui donner s’il veut parler.Celui-ci ne peut résister à la tentation et livre le vieux Pietro.
Mais en chemin, le prisonnier rencontre le père du petit traître, il l’injurie et lui reproche sa trahison. Indigné, ce dernier court vers sa demeure ; Ludovic est assis et écoute avec joie le tic-tac de la montre.Tremblant de colère, son père la lui arrache et, malgré ses prières, l’entraîne vers le maquis, le fait mettre à genoux, l’embrasse et le fusille. Puis il s’affaisse et pleure près du cadavre de son fils.
Du commencement à la fin, ce drame est du plus saisissant intérêt.

PAT 1906-06/07

Castigo corso

ALC 1906