Claude TRAVERSE

(Lyon, 1871-Meamar, 1901)

Jean-Claude SEGUIN

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Jean, Pierre Traverse (Arcens, 12/07/1804-Lyon 1er, 23/07/1881) épouse (La Guillotière, 17/05/1836) Marie, Étiennette Martin (Saint-Benoît, 22/12/1813-). Descendance :

  • Frédéric Traverse (Lyon, 19/07/1837-Lyon 1er, 28/12/1914) épouse (Lyon 2e, 17/05/1865) Marie, Louise, Philomène Gaudioz (Lyon, 07/08/1843-). Descendance :
    • Louise, Bénédicte Traverse (Lyon 1er,  22/06/1866-) épouse (Lyon 1er, 20/05/1890) Marie, Achille Ricord (Draguignan, 12/03/1855-)
    • Jeanne Traverse ([Lyon], [1870])
    • Claudius, Joseph Traverse (Lyon 1er, 20/09/1871-Meamar, 11/05/1901)
    • Paul, Marie, Jean Traverse (Lyon 4e, 11/07/1881-Lyon 1er, 17/04/1971) épouse (Lyon 2e, 01/07/1913) Anne, Maríe, Jeanne, Agante, Antonine Baroulier

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Fils d'un entrepreneur en serrurerie, Claude Traverse, serrurier lui-même, est incorporé, comme engagé conditionnel, au 30e Régiment d'Infanterie (29 octobre 1889), pour un an. Il passe dans la disponibilité de l'armée active le 15 novembre 1890. Par la suite, il change fréquemment de résidence : Dijon (1893), Toulouse (1894), Bordeaux (1894), Paris (1894-1895). Il rentre à Lyon en novembre 1895 et, part pour l'Amérique, le 30 décembre 1896, pour le compte des Lumière. Il effectue la traversée à bord du paquebot La Champagne, en compagnie de deux autres opérateurs : Constant Orsat et Auguste Blanc. Pure coïncidence, sur le même transatlantique voyage la célèbre danseuse espagnole, Caroline Otero.

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Claude Traverse, Bien chère Famille, Paquebot La Champagne, 10 janvier 1897

Arrivé à New York, le 11 janvier 1897, Claude Traverse se rend à Saint Louis (Missouri) afin de s'occuper du poste du cinématographe Lumière. Grâce à la correspondance conservée, nous connaissons ses conditions de travail :

Je suis placé pour quelques semaines au Théâtre Hagan à St Louis. Je donne 3 représentations par jour 4h, 6h ½ et 10 h ½ du soir. Nous avons beaucoup de succès et la salle qui est à peu près de l'importance du casino de Lyon est bondée tous les soirs. Comme temps nous sommes bien pris, forcés d'être au théâtre pour préparer la projection suivante. Nous sommes installés au milieu du parterre et projetons sur la scène. L'écran est très grand, environ 4 fois celui de la rue de la République. Nous changeons de vue toutes les semaines.


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Il se rend ensuite dans le New Jersey avant de retourner en France et réside quelques années à Paris (1897-1901). Il repart pour la Colombie, à partir du 5 février, pour un séjour qui doit durer deux ans. Il réside à Portobelo, province de Colón, à partir du 11 mars 1901, où il est employé à la Société des Usines de Manganèse à Portobelo. Il décède en mai 1901. 

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