Après la traversée de la Manche par Santos-Dumont, je réalisai La Machine volante, projetée en France et en Angleterre. J'y semble survoler la terre, grâce à un "truc" ingénieux ; vous avez vu le tapis volant du Voleur de Bagdad, c'est une surimpression d'une pellicule unique ; ici, j'avais procédé par "double impression" : une pellicule étant impressionnée au studio, avec l'engin curieux que j'avais conçu, et une autre à Belleville, portant le panorama de la ville.
Jean Emmanuel, "Premiers âges du cinéma : Ferdinand Zecca", Pour vous, nº 15, 18 octobre 1931, p. 6.