CONSÉQUENCES DU VOYAGE DU TSAR La réclame ne perd pas ses droits, même au milieu des fêtes russes. Un des plus curieux numéros du cinématographe Pirou, au café de la Paix, c'est assurément, avec le cortège du tsar, le passage sur les grands boulevards des hommes-réclame du coca des Incas. Ceux-ci défilent, en effet, avec une vérité saisissante, sur l'écran des projections il semble qu'on les entende annoncer le fameux apéritif qui, depuis quelques semaines, a révolutionné Paris. Répondant d'ailleurs a la faveur dont il est l'objet, le Coca des Incas est vendu dans tous les grands cafés de Paris : et si, aux terrasses de la Paix, on le prend comme un tonique apéritif, c'est, dans le bar du Grand-Hôtel, comme un cocktail qu’on le déguste et qu’on l’apprécie.La Presse, Paris, 14 octobre 1896, p. 4.