- Détails
- Création : 25 mars 2015
- Mis à jour : 17 octobre 2024
- Publication : 25 mars 2015
DOUARNENEZ
Jean-Claude SEGUIN
Douarnenez, commune du Finistère (France), compte 10,024 hab. (1894)
1897
Le cinématographe Vernassier ( Pardon de la Saint-Michel, septembre 1897)
La fête de St-Michel, également connue comme le Pardon de la Saint-Michel, commence le 29 septembre et dure vingt jours. À ce rendez-vous des forains, nous retrouvons l'une des figures les plus curieuses, Louis Vernassier, dont la baraque porte le nom de Théâtre des Merveilles et propose, parmi d'autres numéros, des projections de vues animées.
Douarnenez. — De notre correspondant :
Le Pardon de la Saint-Michel — Le grand Pardon de la Saint-Michel promet cette année d'être très brillant. Plusieurs forains sont déjà arrivés ; outre le cinématographe Vernassier, qui est ici depuis quelques jours, est arrivé le joli Théâtre Moderne, sous l'habile direction de M. Rémy Playé ; ce théâtre, dont le renom n'est plus à faire, possède de nombreux artistes et le public est certain de trouver dans ce charmant théâtre des spectacles variés et attrayants. Plusieurs autres forains qui se trouvent actuellement à Pont-l'Abbé pour la fête de la Tréminou doivent arriver incessamment. Les attractions ne manqueront donc pas et tout nous promet une belle fête, si le mauvais temps ne vient pas la contrarier.
L'Union agricole et maritime, Quimperlé, 28 septembre 1897, p. 3.
C'est vers le 18 octobre que la foire prend fin et Louis Vernassier poursuit sa route.
1903
Le Cinématophone de Jean-Louis Watrin (29-31 décembre 1903) → 1904
Dans les tout derniers jours de l'année, Jean-Louis Watrin installe sa loge et son cinématophone dans la salle du Patronage Saint-François :
Douarnenez
[...]
CINÉMATOPHONE.-Mardi au soir, dans la salle du Patronage Saint-François, M. Watrin a donné une séance de cinématographe.
Le programme était très bien composé, et le début a beaucoup plus aux spectateurs, qui l'ont du reste prouvé par de chaleureux applaudissements.
La soirée s'est ourverte par l'audition de quelques morceaux de chant et de musique au cinématophone, puis l'obscurité s'est faite dans la salle, et sur l'écran ont paru des tableaux vraiment frappants.
Le naturel avec lequel sont exécutées ces différentes scènes donne une illusion vraiment surprenante.
Le public, peu prévenu de la chose, ne s'était pas rendu en foule, mais il pourra désormais se dédommager, M. Watrin devant rester jusqu'à dimanche soir dans nos murs.
Ce spectacle, tout à fait beau, mérite d'être vu, et nous ne saurions trop engager nos concitoyens à s'y rendre.
L'Ouest-Eclair, Rennes, vendredi 1er janvier 1904, p. 4.
→ 1904
1904
← 1903 Le Cinématophone de Jean-Louis Watrin (1er-3 janvier 1904)
Le cinematophone de Jean-Louis Watrin prolonge ses séances au début de l'année :
Douarnenez
[...]
CINÉMATOPHONE.-Mardi au soir, dans la salle du Patronage Saint-François, M. Watrin a donné une séance de cinématographe.
Le programme était très bien composé, et le début a beaucoup plus aux spectateurs, qui l'ont du reste prouvé par de chaleureux applaudissements.
La soirée s'est ouverte par l'audition de quelques morceaux de chant et de musique au cinématophone, puis l'obscurité s'est faite dans la salle, et sur l'écran ont paru des tableaux vraiment frappants.
Le naturel avec lequel sont exécutées ces différentes scènes donne une illusion vraiment surprenante.
Le public, peu prévenu de la chose, ne s'était pas rendu en foule, mais il pourra désormais se dédommager, M. Watrin devant rester jusqu'à dimanche soir dans nos murs.
Ce spectacle, tout à fait beau, mérite d'être vu, et nous ne saurions trop engager nos concitoyens à s'y rendre.
L'Ouest-Eclair, Rennes, vendredi 1er janvier 1904, p. 4.