La place de l'Étoile

Ici, dès neuf heures, énormément de monde, mais la foule se trouve tout à coup cernée par l'artillerie de Versailles commandée par le général Treil de Beaulieu.Tous les trottoirs qui entourent l'Arc de Triomphe sont garnis par des servants et des conducteurs d'artillerie, ce qui fait que le public ne se voit rien.Trois chanteurs des rues, dont l'un a un violon amusent la foule. L'un d'eux, accompagné par deux violons, chante, sur l'air des Pioupious d'Auvergne, la Bienvenue au Tsar, d'Antonin Louis.Quand le cortège passe, des acclamations, discrètes tout d'abord, puis plus nourries, éclarent.Ceux qui ont pu monter sur l'entablement de l'Arc de Triomphe sont très étonnés.- Comme il est jeune ! disent-ils en regardant le Tsar.

Puis il contemplent avidement avec une sympathie ardente, la Tsarine.Mais ceux qui se trouvent derrière les chevaux ne sont pas contents.- Je n'ai rien vu, dit l'un.- Moi, j'y ai vu son ombrelle, dit son voisin.Quand passe le général Saussier, suivi de son état-major, la foule l'acclame.Elle fera un succès plus grand encore à l'armée quand elle regagnera ses casernes, surtout à l'infanterie.

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Le Figaro, Paris, 7 octobre 1896, p. 1.

Zwei Bilder der Serie stammen aus den jüngsten Pariser Carentagen. Das eine Bild bringt eine Schwadron Dragoner vor ihrer Ralliierung zur Parade. Die vielen Pferde verleihen der Scene große Lebendigkeil. Das historisch schlechte Wetter, das bekanntlich beim Besuche des russischen Machthabers in Paris herrschte, kommt bei diesen Bildern fast zu naturgetreu zum Ausdrucke. Gerade im Momente der Aufnahme des Wagens mit dem Carenpaare trübte eine Wolke die Beleuchtung. Trotzdem ist der Car und an dessen rechter Seite die Carin gut erkennbar. Die dem kaiserlichen Wagen vorsprengenden Kürassiere erscheinen etwas undeutlich, da  der Apparat speciell auf die Entfernung vom Carenpaore eingestellt war.

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 Grazer Tagblatt, Graz, 26 novembre 1896, p. 3-4.