El crack (1981)
Topographie
Cine Rialto [Gran Vía, 54] (Centro) Inauguré le 17 octobre 1930, il est l'oeuvre des architectes José de Aragón et José María Mendoza Ussía qui s'étaient inspiré des cinémas Roxi et Paramount de New York. La salle était de forme ovale, constuite avec des matériaux nobles et pouvait contenir 1.400 spectateurs. On y projetait des films en première exclusivité. Il est devenu aujourd'hui le Teatro Rialto. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía.
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© 1981 Nickel Odeon Dos / Acuarius Films |
Sala J'Hay [Gran Vía, 54] (Centro) Dans le sous-sol du cine Rialto, se trouvait le salon de thé J'Hay qui fut également salle des fêtes, cabaret et discothèque. Il semble que dans ce local fut créée la très célébre chanson Tengo una vaca lechera. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía.
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Calle de los libreros (Centro) D'abord appelée calle de la Justa, puis calle del Pozo, elle aurait été à la fin du XIXe et du début du XXe sicèle un lieu de prostitution. Elle doit son nom actuel aux nombreuses librairies d'occasion et bouquinistes qui s'y trouvaient jusqu'à la fin du XXe siècle. Le bureau de Germán Areta se trouve dans la Calle de los libreros. |
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El Pasapoga [Gran Vía, 37] (Centro) Situé au sous-sol du cine Avenida, le Pasapoga es un acrostiche formé par des deux premières lettres des noms de chacun des propriétaires: Patuel, Sánchez, Porres y García.À partir de 1942, il devint l'une des salles des fêtes les plus célèbres du pays où intervinrent des artistes de la stature d'Antonio Machín, Frank Sinatra, Lola Flores, Celia Gámez... Par la suite, le Pasapoga fut modernisé et réservé à une clientèle riche. En forme de fer à cheval, la salle avait une décoration exubérante et accueillit de nombreux spectacles de Variété: Llévame a Pasapoga (1996) ou Galanes y bellezas (1998). Postérieurement, le Pasapoga devint une discothèque plutôt destinée au public gay. La salle a fermé en 2003. La disparition du cine Avenida a laissé place à un commerce de vêtements, H&M. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Hostal Gredos [Gran Vía, 52] (Centro) Inauguré en 1931, l'édifice est l'oeuvre de l'architecte basque Luis Díaz Tolosana. De style art-déco international, il disposait d'une décoration intérieure d'inspiration égyptienne. La structure général rappelle les pilliers des temples égyptiens. L'installation dans l'édifice de l'Hostal Gredos, qui supprime toute la décoration intérieure, fait perdre une partie de son caractère art-déco. Il est le siège aujourd'hui des tribunaux (contentieux-administratif) de 1re instance. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Frontón Madrid [Calle del Doctor Cortezo, 10] (Centro) Inaguré en 1929, le Frontón Madrid, il est l'oeuvre de l'architecte Eduardo Lozano Lardet. Il était destiné au jeu de pelto basque et pouvait accueillir 1500 spectateurs. On y trouvait également, en particulier, un salon de thé, un bar et un restaurant. Dans les années 1980, il est à l'abandon et il ne sera réaménagé qu'au début du XXIe siècle pour en faire un hôtel, l'Eurostars Plaza Mayor. Germán Areta vient régulèrement se faire coiffer et raser dans le salon de coiffure de Rocky qui se trouve à l'intérieur du bâtiment. Il y retrouve également plusieurs personnes. On aperçoit également la grande salle du Frontón Madrid. |
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Hotel Emperador [Gran Vía, 53-59] (Centro) Inauguré en 1949, il est l'oeuvre des architectes basques Julián et Joaquín Otamendi Machimbarrena pour la Compañía Madrileña Urbanizadora. Le Teatro Lope de Vega fut ouvert en 1949, puis devient Teatro Cinema Lope de Vega en 1954. L''Hôtel Emperador ouvre en 1950.Don Alberto 'El Guapo' y Germán Areta almuerzan en el restaurant del Hotel Emperador.
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Plaza del Callao (Centro) La Plaza del Callao est un des lieux les plus emblématiques de la capitale. Elle doit son nom à un village péruvien, théâtre d'une victoire espagnole au XIXe siècle. De forme trapezoïdale, le terrain fut acheté par la société Cine San Miguel pour des projections cinematographiques, avec un grand café au sous-sol. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Cine Rex [Gran Vía, 43] (Centro) Inauguré le 24 avril 1945, le Cine Rex fut l'oeuvre de l'architecte Luis Gutiérrez Soto. De style néo-classique madrilène, il disposait de 400 places pou des séances en continu. Le cinéma a fermé en 2006. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Edificio Carrión (Centro) Situé sur la place du Callao au nº 41 de la Gran Vía, l'édifice Carrión est l'un des plus emblématiques de la capitale espagnole. De style art-déco, il rappelle à la fois l'expressionnisme allemand et les gratte-ciel new-yorkais (le Flatiron). Conçu par les architectes Luis Martínez Feduchi et Vicente Eced, il fut inauguré en 1933. Il abritait une salle de cinéma/théâtre. Aujourd'hui, on y trouve l'Hôtel VincciCapitol et en 2007, toutes les panneaux publicitaires furent retirés, sauf celui de Schweppes et celui de Vodafone. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Cine Capitol [Gran Vía, 41] (Centro) Il fait partie de l'édifice Carrión. Conçu comme théâtre/cinéma, il fut inauguré le 14 octobre 1933. Il pouvait accueillir 1900 spectateurs. Il est toujours en activité. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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Plaza Santo Domingo (Centro) Située sur les terrains d'un ancien convent de dominicains (1218), la place fut un marché aux fleurs, puis un parking (années 1920). L'espace a été transformé (2006-2007) en une place paisible qui utilise la déclivitié du terrain. Comme s'il s'agissait d'un leit-motiv, le film scande les séquences en intercalant de très nombreux plans de Madrid, et en particulier de la Gran Vía. |
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