Madrid au cinema

Historias del Kronen (1995) 

Topographie

Madrid

Le générique se déroule sur plusieurs plans noctures de Madrid.

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© 1995 Elías Querejeta P.C.

[à identifier]

Les jeunes gens se lancent des défis en escaladant l'échafaudage d'un édifice en construction.

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© 1995 Elías Querejeta P.C.
Paso Elevado Eduardo Dato (Chamberí/Salamanca)

De son vrai nom, Puente Elevado Enrique de la Mata Gorostizaga, il est l'oeuvre de plusieurs ingénieurs dont José Antonio Fernández Ordóñez, un innovateur en la matière, qui conçoit ce projet en 1968. Le Puente Elevado fut inauguré en 1971. les rambardes sont dues au sculpteur Eusebio Sempere. Il a 320 m de long sur 16 de large. Sous le pont, du côté de la calle Juan Bravo se trouve le Museo de Escultura al Aire Libre.

Pedro et un autre jeune homme - interprété par Eduardo Noriega - se suspendent au-dessus de la Castellana pour savoir qui tiendra le plus longtemps, sous les encouragements de Carlos et des autres.

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© 1995 Elías Querejeta P.C.

Tunnel d'Azca (Tetuán)

Tunnel sous le "World Trade Center" madrliène. 

Roberto, au volant, et Carlos roulent à contre-sens sous le tunnel d'Azca. 

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© 1995 Elías Querejeta P.C.

 

Madrid au cinema

Pim, pam, pum... ¡fuego! (1975) 

Topographie

Atocha (Arganzuela)

La gare est achevée en 1851 et Isabelle II inaugure le "train de la Fraise" qui va à Aranjuez. Un incendie la détruit en 1863. Plusieurs inaugurations rythment son existence: 1892 puis 1992, où de nouveaux quais sont réservés à l'AVE. Le 11 mars 2004, un attentat fait des centaines de victimes.

Paca et Manolita sortent de la gare d'Atocha.

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© 1975 José Frade P.C. 

Lavapiés (Centro)

Dès le XVIe siècle, il s'agit d'un quartier populaire qui se transforme, au XVIII, en une des principales zones industrielles de Madrid. Il est devenu, depuis la fin du XX, une zone multiethnique. Ses habitants étaient traditionnellement appelés les manolos ou chulos et son habitat, la corrala.

Paca et Manolita arrivent à Lavapiés. Paca loge dans un appartement du quartier.
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© 1975 José Frade P.C.

Teatro Alcázar [Alcalá, 20] (Centro)

Inauguré en 1925, le Teatro Alkázar - jusqu'en 1940 et l'espagnolisation des noms imposée par le régime franquiste - est l'oeuvre d'Eduardo Sánchez Eznarriaga, puis d'Eduardo Lozano Lardet. Consacré surtout à la revista (revue), plusieurs vedettes (Celia Gámez, Lina Morgan...) y connurent le succès.

Paca et Julio sortent du théâtre Alcázar après avoir évoqué l'avenir de la choriste. 

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© 1975 José Frade P.C.
Café Barbieri [Ave María, 45] (Centro)

Ouvert en 1902, il se trouve dans le quartier de Lavapiés. Il doit son nom au père de la zarzuela, Francisco Asenjo Barbieri (1823-1894). Érato, la muse de la poésie, veille sur les clients du café Barbieri. 

Paca avoue à Luis qu'elle a dû coucher avec Julio et qu'elle sera obligée à nouveau de le faire, et qu'il doit accepter cette situation.

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© 1975 José Frade P.C.

Teatro Martín [Santa Brígida, 3] Centro)

Inauguré en 1874, il est l'oeuvre de l'architecte Manuel Felipe Quintana. Il subit d'importantes transformations en 1919. Spécialisé dans le théâtre léger, la zarzuela, la revista et surtout le genre sicalíptico (sorte de zarzuela aux allusions sexuelles  et aux quiproquos multiples). En 1993, le théâtre est très détérioridé et il finira para êre remplacé, en 2014, par un immeuble.

Luis, qui vient d'assister au spectacle où intervient Paca, attend cette dernière à la sortie du théâtre.

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© 1975 José Frade P.C.

Pasaje Doré (Centro)

Il aurait donné son nom au cine Doré, inauguré en 1912, le plus ancien cinéma en activité, propriété de la Filmoteca Española. Le passage, l'un des plus typiques de la capitale, est bordé de mulitples boutiques (alimentation, coutellerie...).

Alors qu'elle habite dans l'appartement que lui a offert Julio (Rey Francisco, 16, 3ª dans le quartier d'Argüelles), Paca revient pourtant dans son ancien quartier pour faire ses emplettes.

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© 1975 José Frade P.C.

 

Madrid au cinema

El diputado (1978) 

Topographie

[à identifier]

Roberto Orbea, de sa voiture, observe un garde civil devant un commissariat et pense aux événements qui ont secoué sa vie ces dernières années.

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© Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Metro Sol (Centro)

La première ligne de métro (Sol-Cuatro Caminos) et la station Sol sont mises en service en 1919. Postérieurement d'autres lignes desservirent la station (la nº 2 en 1924, la nº 3 en 1936). Différents aménagements furent apportés en 2004 et 2006 pour adapter la station à l'accès aux trains de Cercanías (type RER). Depuis 2013 et pour trois ans, la station porte le nom de Vodaphone Sol.

Roberto Orbea raconte l'existence d'un homosexuel clandestin sous le franquisme et indique les lieux de drague.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Cine Carretas [Calle Carretas, 13] (Centro)

Le Cine Carretas fut inauguré le 7 juin 1935. Il pouvait accueillir 1467 spectateurs. Ce cinéma permanent resta ouvert pendant la Guerre Civile. Au cours des dernières années du franquisme, le Cine Carretas devint un haut lieu de drague homosexuelle. La salle ferme en juillet 1995.

Roberto Orbea raconte l'existence d'un homosexuel clandestin sous le franquisme et indique les lieux de drague.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Plaza Tirso de Molina (Centro)

Autrefois Plaza del Progreso, elle est créée (1840) sur les ruines du Convento de Nuestra Senora de los Remedios. Elle marque la limite Nord du quartier populaire de Lavapiés. Les urinoirs de la place était un des lieux de drague du Madrid de la fin du franquisme.

Roberto Orbea raconte l'existence d'un homosexuel clandestin sous le franquisme et indique les lieux de drague.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Plaza Campillo del Mundo Nuevo (Centro)

Située dans la zone du Rastro, elle est occupée, le dimanche matin, par les postes des vendeurs du marché aux puces. 

Des éléments d'extrême-droite, aux ordres de Carrés, mettent à sac le stand du Parti Politique de gauche dont Roberto est le député.
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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Palacio de las Cortes (Centro)

De style néo-classique, il est l'oeuvre de l'architecte Narciso Pascual Colomer et fut inauguré 1850. Le Parlement des Députés, qui s'y réunit, fut au centre de la tentative du coup d'état du 23 février 1981. Depuis cette époque, le Palacio de las Cortes a été aménagé à plusieurs reprises

Au Parlement, Roberto demande que soient démantelés les groupuscules d'extrême-droite.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Cuesta de Moyano (Retiro)

Elle doit son nom à Claudio Moyano (1809-1890), homme politique libéral-progressiste. C'est en 1925 que s'intallent les bouquinistes. Les stands sont dûs à l'architecte Luis Bellido. En 1986, les anciens stands en bois furent remplacer par de nouveaux plus modernes, même s'ils ont conservé, à l'identité, leur aspect extérieur.

Roberto, son épouse Carmen et Juanito déambulent entre les stands des bouquinistes.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Cine Urquijo [Marqués de Urquijo, 23] (Moncloa-Aravaca)

Ce cinéma ouvrit après la guerre, vers 1944. Le Cine Urquijo a fermé en 1987.

Roberto, en compagnie de sa femme Carmen, fait découvrir à Juanito des aspects culturels qu'il ignore.

N.B.: La première à Madrid de Novecento (Bernardo Bertolucci, 1976) eut lieu le 20 avril 1978 au Cine Urquijo. 

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Museo Español de Arte Contemporáneo [Juan de Herrera, 2] (Moncloa-Aravaca)

Oeuvre des architectes Jaime López Asiaín et Ángel Díaz Domínguez, il fut inauguré en 1975. Devenu Museo Reina Sofía, son siège et ses collections furent transférés, en 1992, dans les bâtiments de l'ancien Hospital General de Madrid. L'édifice abrite aujourd'hui le Museo del Traje.

Roberto poursuit la formation culturelle de Juanito.

 

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Paseo de las Delicias (Arganzuela)/Puerta de Alcalá (Retiro)

La manifestation du 1er mai 1978, convoquée par CCOO et UGT, partit de la Calle Murcia, à hauteur du Paseo de las Delicias, passa par la Glorieta de Atocha, le Paseo del Prado, la Cibeles et arriva à son terme, la Puerta de Alcalá.

Du balcon de son appartement, Roberto, accompagné de Carmen et de Juanito, observe la manifestation du 1er mai 1978

 

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

Plaza de Cibeles (Retiro)

Au centre de la place, se trouve une fontaine due à l'architecte Ventura Rodríguez et aux sculpteurs Francisco Gutiérrez et Roberto Michel et réalisée entre 1777 et 1782. D'abord située devant le Palacio de Buenavista, elle fut déplacée au centre de la place en 1895. Elle est l'un des symboles de Madrid.  

Un manifestant dresse le drapeau de la Répubique espagnole au sommet de la Cibeles.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

[à identifier]

Nes arrive en moto chez Juanito pour lui rappeler le contrat qui le lie à Carrés et à l'extrême-droite.

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©Figaro Films / Producciones Cinematográficas UFESA

 

Madrid au cinema

Hable con ella (2002)

Topographie

Calle Príncipe, 26 (Centro)

De son appartement, Benigno observe les répétitions d'Alicia à l'académie de danse.

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© 2002 EL DESEO, D.A., S.L.U. 
Aéroport de Barajas (Barajas)

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

Marco va prendre l'avion pour aller voir Benigno qui est en prison à Ségovie.

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© 2002 EL DESEO, D.A., S.L.U.

Calle Prado, 2 (Centro)

L'hôtel Room Mate Alicia occupe l'édifice.

Au premier étage, Katerina Bilova dirige son académie de danse où se rend Alicia.

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© 2002 EL DESEO, D.A., S.L.U.
Cementerio Sacramental de Santa María [Comuneros de Castilla, 13] (Carabanchel)

Le cimetière date de 1841. Des célébrités y sont enterrées: Jardiel Poncela, le général Polavieja, Manuel Becerra... 

Marco dit au revoir à Benigno devant sa sépulture.

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© 2002 EL DESEO, D.A., S.L.U.

 

Madrid au cinema

Volver (2006) 

Topographie

Calle del Pico de la Peña Golosa (Puente de Vallecas)

Raimunda vit avec Paula, sa fille, et son mari dans la Calle del Pico de la Peña Golosa. 

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© EL DESEO, D.A., S.L.U. 
Aéroport de Barajas (Barajas)

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

Raimunda travaille au Terminal 4 de l'aéroport de Barajas.
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© EL DESEO, D.A., S.L.U.

Ligne 56: Diego de León/Puente de Vallecas (Puente de Vallecas)

La ligne 56 relie la zone de Puente de Vallecas à la station de métro Diego de León (Salamanca).

Raimunda emprunte cette ligne d'autobus pour se rendre au centre ville.

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© EL DESEO, D.A., S.L.U.
Calle Peña Labra (Puente de Vallecas)

Sur un terrain vague de cette rue, se trouve le bar-restaurant  Emilio où Raimunda fait la cuisine pour des groupes.

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© EL DESEO, D.A., S.L.U.

Calle Tenerife (Bellas Vistas)

De nuit, dans les jardins des Calles Tenerife et San Raimundo, Irene avoue à sa fille Raimunda son secret.

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© EL DESEO, D.A., S.L.U.

 

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