le grimh

Farmacia Cardona [Callle de la Luna, 6] (Centro)

Cette pharmacie fut fondée en 1833. Son premier propriétaire était Don Pedro Herranz. Elle a conservé son caché ancien.

Pepa a l'habitude de se servir en somnifères à la pharmacie Cardona.

Almagro, 38 (Chamberí)

Cette large avenue, dont le premier nom a été el Paseo del Huevo, est située dans le quartier résidentiel de Salamanca.

Pepa observe l'appartement où vit Carlos, le fils d'Iván.

Teléfonica [Gran Vía, 28] (Centro)

Connu comme le premier gratte-ciel européen, il est terminé en 1930 et donne à Madrid un aspect moderne et cosmopolite. Pendant la guerre civil, il est un objectif prioritaire. En 1951, le gratte-ciel a subi des modifications.

Pepa, depuis sa terrasse, observe Madrid.

N.B. Il s'agit en fait d'un cyclorama et non pas d'une vue réelle.

O'Donnell (Retiro)

La rue doit son nom a ugeneral et homme politique Leopoldo O'Donnell (1809-1854). Au loin, on aperçoit le pirulí [sucre d'orge], nom familier de la tour TorreEspaña, la plus haute de Madrid, avec ses 220 mètres. Inaugurée en 1982, elle accueille les studios de la TVE.

Pepa se promène de nuit dans cette rue. 

Castellana, 31 (Chamberí)

La Pirámide a été construite en 1971 sur le terrain de l'ancien palais des comtes de San Bernardo. Il doit son nom à sa forme de pyramide tronquée.

Pepa arrive, d'un pas décidé, au cabinet d'avocat de Paulina Morales, la nouvelle maîtresse d'Iván.

Montalban, 7 (Retiro)

Située entre le Paseo del Prado et la rue Alfonso XII, elle doit son nom au religieux et écrivain Juan Pérez de Montalbán (1602-1638).

La concierge de l'immeuble de Pepa essaie de comprendre ce qu'elle doit faire avec la valise.

Azca (Tetuán)

Le quartier d'Azca, le "Manhattan madrilène", est un ambitieux projet commencé en 1968 et terminé en 1990. Parsemée de nombreuses tours (Torre Picasso du japonais Minoru Yamasaki), Azca est un centre d'affaires où travaillent plus de 30 000 personnes.

Dans les tunnels d'Azca, s'engage la course poursuite finale.

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

Arrivée en moto de Lucía et d'Ambite à l'aéroport.

Le mot "rastro" désignait autrefois le lieu où l'on tuait et l'on traînait les moutons. Aujourd'hui, on utilise le terme pour désigner les puces. Au XIVe siècle, il existait des friperies (rues Los Estudios, Cuervo et San Dámaso). En 1496, les tanneurs s'y installent et, vers la fin du XVIIe siècle, ils commencent à vendre les dépouilles animales, les peaux, les cuirs... Au siècle suivant, surgissent les vendeurs ambulants et au XIXe siècle, les abattoirs disparaissant, le Rastro se change en marché aux puces.

Au début du film, Riza Niro et Sexilia se promènent entre les postes des vendeurs sur Ribera de Curtidores.

La Boblia [San Millán, 3] (Centro)

La Bobia, l'un des lieux mythiques des années de la movida, se trouvait à deux pas du Rastro. On y buvait, on s'y droguait...

Fabio et Riza NIro sont assis à la terrasse de la Bobia et font connaissance, en présence d'Alaska.

Située sur la Plaza de Ciudad Lineal, autrefois Plaza de la Cruz de los Caídos, du nom du monument qui s'y trouvait, la station de metro Ciudad Lineal (nom du projet urbanistique d'Arturo Soria) fut inaugurée en 1964, sur le prolongement, alors, de la ligne nº 2.

Sexilia sort par la bouche de métro Ciudad Lineal pour se rendre chez Riza Niro.

Toraya est logé dans l'hôtel Barajas, lors de son séjour à Madrid.

Sexilia, que acaba de enterarse de las relaciones íntimas que mantienen Riza Niro y Toraya, se echa a correr por las calles y pasa delante del bar Navarino's.

C'est en 1980 que l'on inaugure à cette adresse un local où les groupes musicaux venaient répéter. Il est parfois considéré comme le berceau de la movida madrilène. Le local est toujours ouvert et Hilda et Pepe en sont toujours les propiétaires. 

Le groupe masculin de musique Ellos, emmené par Riza Niro, alias Johnny et le groupe féminin, Las Ex, où joue Sexilia répètent dans ce local.

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

Fuyant ses poursuivants, Riza Niro s'envole avec Sexilia pour le Panama. 

Panorama de Madrid (Puerta de Alcalá, Cibeles, Gran Vía...)

Le générique se déroule sur un panorama de Madrid.

Plaza de Colón (Centro)

Située sur la Castellana, c'est l'une des places les plus connues de Madrid. Elle doit son nom au célèbre navigateur. Proche de la Biblioteca Nacional, elle est bordée par le Centro Cultural de la Villa de Madrid, et un monument (1885), de style néo-classique, rend hommage à Christophe Colomb. Déplacé à plusieurs reprises, il a retrouvé sa place initiale, en 2009, au centre de la place et la fontaine à été supprimée.

Arco de la Victoria (Moncloa-Aravaca)

Cet arc de triomphe, réalisé entre 1950 et 1956, en l'honneur de la victoire franquiste, est l'oeuvre des architectes Modesto López Otero et Pascual Bravo Sanfeliú, le quadrige de Minerve étant dû à Ramón Arregui. Le lieu choisi pour élever cet arc rappelle la bataille de la Ciudad Universitaria, un des épisodes les plus durs de la bataille de Madrid.

Le régiment de musiciens de la Croix-Rouge continue son défilé dans les rues de Madrid, passe devant l'Arco de la Victoria et le Ministerio del Aire, à Moncloa.

Edificio Carrión [Callao] (Centro)

Situé sur la place du Callao au nº 41 de la Gran Vía, l'édifice Carrión est l'un des plus emblématiques de la capitale espagnole. De style art-déco, il rappelle à la fois l'expressionnisme allemand et les gratte-ciel new-yorkais (le Flatiron). Conçu par les architectes Luis Martínez Feduchi et Vicente Eced, il fut inauguré en 1933. Il abritait une salle de cinéma/théâtre. Aujourd'hui, on y trouve l'Hôtel VincciCapitol et en 2007, toutes les panneaux publicitaires furent retirés, sauf celui de Schweppes et celui de Vodafone.

Une volontaire de la Croix-Rouge épingle le ruban de la Croix-Rouge à la veste d'un passant. Derrière, on aperçoit le nom CIFESA, la maison de production qui avait ses bureaux dans l'édifice Carrión.

Gran Vía (Centro)

Fille du Plan  Castro,  la Gran Vía fut conçue pour être la grande artère est-ouest qui permettrait de décongestionner Madrid. Après nombre de tentatives avortées (opposition de la population) les démolitions commencèrent en 1910 pour se terminer en 1927. La réalisation, laborieuse, se poursuivra jusqu’en 1952. Ce temps long donne à la Gran Vía ses visages distincts que l’architecture de chaque époque a façonnés. Ses édifices emblématiques (Telefónica, Palacio de la Prensa, Cine Callao) et son activité incessante sont autant de métonymies de la ville.

Le régiment de musiciens de la Croix-Rouge continue son défilé sur la Gran Vía. On aperçoit le cine Capitol et le cine Actualidades.

Edificio España (Centro)

Oeuvre de Julián et José María Otamendi - propriétaires de la Compañía Inmobiliaria Metropolitana -, l'Edificio España, de style néo-baroque, commencé en 1948, fut inauguré en 1953. Il mesure 117 m sur 25 étages. Il a accueilli jusqu'en 2006, l'hôtel Crowne Plaza. Depuis, l'immeuble, racheté par le Banco de Santander, est resté inoccupé. En juin 2014, il a été acquis par Wang Jianlin, le magnat chinois de l'immobilier, propriétaire du groupe Dalian Wanda.

Paloma, qui propose des photos signées par le footballeur León, est interpellée par ce dernier devant l'hôtel Crowne Plaza où les filles de la Croix-Rouge sont rentrées pour solliciter les touristes pour leurs bonnes oeuvres.

N.B. Le footballeur León est joué par Ricardo Zamora Jr., un gardien de but de l'époque.

Bolsa de Comercio [Plaza de la Lealtad, 1] (Retiro)

Oeuvre d'Enrique María Repullés y Vargas, sur le modèle de la Bourse de Vienne, le bâtiment fut construit sur le terrain qu'avait occupé le Teatro El Dorado et inauguré en mai 1893. Au préalable, la bourse de Madrid, pendant 62 ans, avait seu son siège dans d'autres édifices.

Les quatre filles de la Croix-Rouge, Julia, Paloma, Isabel et Marion, vont rentrer dans la Bolsa de Comercio pour solliciter les boursicoteurs.

San Jerónimo el Real (Retiro)

De l'ancien Monasterio de San Jerónimo el Real, le plus important de Madrid, il ne reste plus que l'église et un cloître renaissance (1612). De style gothique tardif, Il avait été voulu par les Rois catholiques (XVIe siècle). Pendant l'invasion napoléonienne (1808), le monastère fut gravement abîmé. Au début du XXIe siècle, l'église est totalement restaurée et le cloître est intégré au Musée du Prado. 

Après avoir sollicité un couple qui vient à peine de se marier, les quatre filles de la Croix-Rouge imaginent chacune leurs noces au bras de leur amoureux.

Estanque y Monumento a Alfonso XII (Retiro)

Situé presque au milieu du parc du Retiro, le Monumento a Alfonso XII, financé par une souscription publique, est dû à l'architecte José Grases Riera et fut inauguré en juin 1922. La statue d'Alfonso XII, fonduee en 1904, est l'oeuvre de Mariano Benlliure.

Isabel et son prétendant, le footballeur León, parlent d'amour.

Hipódromo de la Zarzuela (Moncloa-Aravaca)

Dessiné par les architectes Carlos Arniches Moltó et Martín Domínguez, en collaboration avec l'ingénieur Eduardo Torroja, il ouvrit en mai 1941. Il ne cessa ses activités qu'en 1996. Laissé à l'abandon, il rouvrit ses portes en octobre 2005.

Les quatre filles de la Croix-Rouge vont chercher des dons à l'Hipódromo de la Zarzuela.