Joseph CUSIN

(Aiguebelle, 1851-)

cusin joseph 1910

Jean-Claude SEGUIN

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Louis Cusin épouse Joséphine Pacquellet. Descendance:

  • Joseph Cusin (Aiguebelle, 03/03/1851, bapt. 17/03/1851-)
    • épouse Marie, Virginie Landres. Divorcé.
    • épouse (Genève, [25-31]/03/1894) Marguerite Berlincourt (Berne, [1867]-)

Mme Vve Zaracosta-Berlincourt et sa fille,
M. et Mme Charles Berlincourt,
M. et Mme Cusin-Berlincourt,
M. et Mme Isaac Berlincourt et leur fils.
M. et Mme James Berlincourt et leur fils,
et famille, font part à leurs amis et connaissances du décès de
Madame Vve BERLINCOURT
née Cave
leur regrettée et chère mère, belle-mère, grand'mère et parente, survenu le 18 décembre.
La Tribune de Genève, Genève, mercredi 19 décembre 1906, p. 6.

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Fils d'un aubergiste, Joseph Cusin, s'installe à Chamonix en 1892. Au moment de son mariage (1894), il est maître d'hôtel à Genève et, par la suite, il va porter le nom de Joseph Cusin-Berlincourt. Deux ans plus tard, on le retrouve comme participant de l'Exposition Nationale de Genève où il présente le "Grand Café Maure" dans le pavillon de l'Alimentation et de l'Industrie.

cusin joseph 1896
La Tribune de Genève, Genève, mercredi 1er juillet 1896, p. 1.

Il fonde en 1898 un Musée alpin du Mont-Blanc. Il devient le premier directeur du casino de Chamonix (ouverture 1899):

CHAMONIX.-CASINO-KURSAAL DE CHAMONIX.-Seul établissement réservé aux touristes et familles.J. Cusin-Berlincourt, propr.-direct.


La Tribune de Genève, Genève, 3 juillet 1901, p. 

Son intérêt pour la photographie,  le conduit à organiser des projections lumineuses :

Projections. — Nous rappelons que la seconde soirée de projections lumineuses organisée par M. Cusin-Berlincourt aura lieu aujourd'hui mercredi, au casino de Saint-Pierre. La première séance a été suivie par un public extrêmement nombreux, qui n'a pas ménagé ses marques de satisfaction. Il faut dire que les clichés de M. Cusin en ce qui concerne le Mont-Blanc historique et le Mont-Blanc actuel ont passé par un crible de vérifications et de « mises au point » qui leur donnent un cachet d'authenticité, faisant souvent défaut dans des travaux de ce genre. Pour le cas où M. Cusin se trouverait de nouveau ce soir dans l'obligation de refuser les spectateurs arrivés en retard, il donnerait prochainement de nouvelles séances.


La Tribune de Genève, Genève, mercredi 25 novembre 1903, p. 3.

À partir de 1906, il organise des projections cinématographiques. On annonce, l'installation du cinématographe Franco-Genevois au casino de Saint-Pierre. On pourra mesurer les ambitions immodérées du responsable M. Cusin-Berlincourt:

Cinématographe. — On annonce les prochaines représentations au Casino de St-Pierre du cinématographe le « Franco-Genevois ». Il débutera le lundi 2 avril, séance tous les soirs à 8 h. 1/2, plus jeudis et dimanches, matinée à 2 h. 1/2 (relâche le vendredi). Le « Franco-Genevois » a été fondé à Genève en 1906, sur un modèle perfectionné 1906 de Pathé frères, Paris. Matériel neuf, vues nouvelles; au nombre des vues, la catastrophe de Courrières. Le spectacle est terminé par un feu d'artifice en couleur cinématographié. Durée du spectacle : 3 heures.


La Tribune de Genève, Genève, dimanche 1 et lundi 2 avril 1906, p. 7.

Dès l'annonce suivante, la clôture est annoncée:

Cinématographie philanthropique. — M. Cusin-Berlincourt, directeur du Cinématographe franco-genevois, dont les représentations attirent chaque soir une nombreuse assistance au Casino de St-Pierre a, dans une généreuse pensée, décidé d'organiser pour la clôture irrévocable de ses productions quelques séances dont le 50 % de la recette brute sera affecté à des œuvres philanthropiques de notre ville. La caisse de retraite du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Genève, dont la création est depuis longtemps décidée et attendue, bénéficiera de la bienveillante initiative de M. Cusin-Berlincourt.
D'un commun accord avec l'état-major du bataillon et sous les auspices de celui-ci, les séances auront lieu les lundi 9 et mardi 10 avril courant à 8 h. 1/2 du soir, dans la grande salle du Casino do St-Pierre.
Le public genevois tiendra à marquer par sa présence, la sympathie qu'il éprouve pour nos dévoués pompiers et son désir d'aider ainsi à la réalisation d'une caisse de retraite dont la nécessité et l'utilité sont incontestables.
Le spectacle présente le plus haut intérêt comme nouveauté et perfection et les représentations ne le cèdent en rien aux productions d'établissement similaires, dont le succès est encore présent à la mémoire de chacun.
Des cartes au prix de 2 fr. les réservées 1 fr. les premières et 50 cent. les places de pourtour, sont déposées aux adresses suivantes :
Papeterie Brachard, Corraterie 8; Casino de St-Pierre auprès du concierge ; Poste Permanent, rue de l'Hôtel-de-Ville


La Tribune de Genève, Genève, samedi 7 avril 1906, p. 5. 

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