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Sin la sonrisa de Dios

Topographie

pl/ Juan Carlos I
(auj. Pl./Cinco de Oros [Cinc d’Oros])
(Ensanche)
 
Cette place se situe à l’intersection de l’avenue Diagonal et du Paseo de Gracia. En 1915, est lancé le projet d’ériger en son centre un monument en l’honneur de Francisco Pi y Margall. Le projet est finalement abandonné. En 1932, un monument voit finalement le jour : l’obélisque de 20 mètres de haut (que l’on appelle parfois le « crayon » - el lápiz) surmonté d’une sculpture d’un nu féminin représentant la République. Après la Guerre Civile, les autorités franquistes retire la statue et installe sur le monument une allégorie de la Victoire accompagnée d’un blason. Une inscription proclame : « A los heroicos soldados de España que la liberaron de la tiranía roja-separatista. La ciudad agradecida ». La place devient alors « Plaza de la Victoria ». Le blason franquiste est retiré en 1979, tandis que la statue de la Victoire ne disparaît qu’en 2011. Seul demeure l’obélisque. En 2016, la municipalité de Barcelone redonne à la place son nom d’origine : Plaça del Cinc d’oros.
 
Séquence descriptive, au début du film.

 

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Croisement du Paseo de Gracia (Passeig de Gràcia) et de la Gran Vía (Gran Via de les Corts Catalanes). (Ensanche).
 
Séquence descriptive, au début du film.

 

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Sagrada Familia (Ensanche). 
 
Œuvre inachevée de l’architecte Antoni Gaudi, ce monument emblématique de la ville est l’un des exemples les plus remarquables du modernisme catalan. 
 
Séquence descriptive, au début du film.

 

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Fontaine magique (Montjuic) 
 
Créée en 1929 pour l’Exposition internationale. Son nom est dû aux illuminations et à la musique qui accompagnent les spectaculaires jets d’eau. Elle est l’œuvre de Carles Buigas. La fontaine se situe au pied du Palais national (Palau Nacional), construit entre 1926 et 1929 pour l’Exposition internationale et qui abrite depuis 1934 les collections du Musée national d’Art de Catalogne. 
 
Séquence descriptive, au début du film.
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v/ Layetana [Laietana]
 
Achevée en 1913, la Vía Layetana relie les quartiers de l’Ensanche au port. Son tracé rectiligne sur près d’un kilomètre fut rendu possible par la destruction de nombreux édifices dont plusieurs palais médiévaux. Le nouvel axe devait faciliter les transports et les déplacements dans un contexte de forte croissance urbaine. La bourgeoisie barcelonaise y vit également le moyen de prévenir d’éventuelles émeutes dans un quartier populaire constitué d’un lacis de ruelles. On retrouve dans l’architecture des bâtiments qui bordent l’avenue l’influence de l’école de Chicago qui se caractérise par une construction rationnelle et l’usage de matériaux modernes tels que l’acier et le béton. 
 
Séquence descriptive, au début du film. 
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rue (Ciutat Vella/Raval)
 
Séquence descriptive, au début du film.
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Église Sant Pau del Camp
c/ Sant Pau del Camp
(Ciutat Vella/Raval)
 
Fondée au Xe siècle, Sant Pau del Camp a été reconstruite en style roman au XIIe siècle. C’est à cette époque qu’elle devient prieuré du monastère de Sant Cugat. Sa tour orthogonale est surmontée d’un clocher qui fut ajouté au XVIIIe siècle.
Sant Pau del Camp apparaît à de multiples reprises dans le film. C’est devant l’église qu’ont lieu la première et la dernière rencontre entre « Piquín » et le professeur. Le centre scolaire, où se déroule une bonne partie du film, est également situé à proximité de l’église.
 
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École Collaso i Gil (Carrer de San Pau del Camp) Raval
 
La construction de l’école débuta en 1932 sur une parcelle qui avait appartenu à l’ancien maire de Barcelone, Josep Collaso i Gil. Josep Collaso i Gil était fils de banquier et disposait d’un patrimoine immobilier considérable. Il appartenait au Partit Liberal Fusionista et fut élu député et sénateur. Considéré comme un philanthrope, il ouvrit la première école municipale et introduisit la méthode Montessori qui visait à encourager la spontanéité et la curiosité des enfants afin de favoriser leur éducation et leur développement. L’Ecole Collaso i Gil eut pour architecte Josep Goday et ouvrit ses portes le 20 octobre 1935.
 
Dans le film : groupe scolaire Felipe II

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Los Encantos [Els Encants]
(Poble Nou)
 
Ce marché aux puces très ancien, réputé pour son animation, se situe sur une place ouverte, en bordure de l’avenue Meridiana et non loin de la Place de las Glorias Catalanas (Les Glòries). Il a été totalement rénové en 2014.
 
Plusieurs séquences se déroulent sur le marché aux puces, où « Piquín » vend des bandes dessinées d’occasion.
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Théâtre Arnau
a/ Paralelo [Parel.lel]
 
Ce théâtre qui porte le nom de son premier propriétaire a ouvert ses portes en 1894. Ce fut d’abord une baraque en bois. L’édifice en dur est inauguré en 1903. Le Teatro Arnau accueillait des spectacles de pantomimes et des Zarzuelas. On y organisa aussi des sessions cinématographiques. Rebaptisé « Teatro Folies Bergère » en 1915, il retrouve son nom initial dans les années trente. Y alternent spectacles de variété et sessions de cinéma. En 1992, Sara Montiel y présente l’émission « Ven al Paralelo », programmée par la Télévision Espagnole. Le Teatro Arnau reste dédié au Music-hall jusqu’à sa fermeture en 2004. Laissé à l’abandon, il a été racheté en 2010 par la Municipalité de Barcelone.
 
Ce plan de la façade illuminée accompagne l’errance de l’enfant dans les rues de la ville.
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Bagdad
c/ Nou de la Rambla
(Ciutat Vella/Raval)

Salle de spectacles érotiques.

« El Piquín » erre dans les rues de la ville.

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El Molino
av/ Paralelo [Paral-lel]
 
Avec le moulin qui orne sa façade, ce cabaret est sans doute l’établissement le plus célèbre de l’Avenue Paralelo. Il ouvre ses portes en 1898 sous le nom de Pajarera Catalana. En 1910, la salle de spectacle devient le Petit Moulin Rouge. Sous la dictature franquiste, l’établissement et se défait de son nom français ainsi que de l’adjectif « rouge » et devient El Molino. El Molino demeure une salle dédiée aux revues et au music-hall.
 
Le gamin erre dans les rues de la ville.
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Parc d’attractions Apolo
av/ Paralelo [Paral-lel]
 
C’est en 1935 que fut créé le parc d’attraction Atracciones Apolo dans un lieu qui jouxtait le Théâtre du même nom, à la confluence de l’Avenue du Paralelo de la rue Nou de la Rambla. Les foules s’y pressaient pour se perdre dans ses labyrinthes et parcourir sa rivière mystérieuse. À partir de 1943, une salle de danse fit son apparition. Plus tard, un fronton vint compléter ce lieu dédié aux loisirs populaires. En 1991, les Atracciones Apolo furent détruites et remplacées par un hôtel, tandis que le Théâtre Apolo fut, quant à lui, rénové.
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rue (Ciutat Vella/Raval
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Arsenaux royaux de Barcelone
(Ciutat Vella/Raval)
 
Les Arsenaux constituent un ensemble d’édifices gothiques dont la construction commence au XIIIe siècle. La halle centrale fut agrandie au XVIIIe siècle pour accueillir des navires de grandes dimensions. Les bâtiments perdirent cependant leur fonction initiale et se transformèrent en casernes de l’armée de terre espagnole. Depuis 1941, le bâtiment abrite le musée maritime.
 
Le père de « Piquín » travaille sur le port non loin des Arsenaux.
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m/San Bertrán [Sant Bertran]
Zone Portuaire
 
« Piquín » retrouve son père sur le port. Ce dernier est arrêté par la police.
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