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Topographie

Place de Catalogne

Cette place, l’une des plus célèbres de Barcelone sert de jonction entre les quartiers anciens de la ville et l’Ensanche. À l’origine, cet espace situé hors les murs de la cité, devant l’une de ses portes principales, était occupé par un marché. L’animation constante qui la caractérise tient notamment au fait qu’elle est le point de départ d’artères très importantes : les Ramblas, Le Paseo de Gracia, la Rambla de Cataluña, l’Avenue Portal del Ángel, la rue Pelayo et la Ronda de Universidad. Lieu de convergence naturel de nombreuses manifestations sociales, politiques ou festives, la Place de Catalogne est également pourvue de centres commerciaux (le Corte Inglès notamment), d’hôtels et d’établissements dévolus aux loisirs.

Séquence descriptive au début du film.

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Arc de triomphe

Edifié par l’architecte Josep Vilaseca i Casanova, il devait servir d’entrée principale de l’Exposition universelle de 1888 dans le Parc de la Ciutadella. De nos jours, l’Arc de triomphe se trouve sur le Paseo de Lluís Companys, à l’extérieur du parc. Il est orné de différentes frises qui représentent notamment des allégories de l’industrie, de l’agriculture et du commerce ainsi que des sciences et des Arts.

Séquence descriptive au début du film.

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p/Colón [Colom] (Ciutat Vella)

Artère parallèle à la mer qui permet d’aller de la Place Antonio López à la Puerta de la Paz où s’élève le Monument à Christophe Colomb. Son tracé correspond à celui d’une ancienne muraille, dite « Muralla de Mar ». L’ouverture du Paseo de Colón fut réalisée dans la perspective de l’Exposition Universelle de 1888. Le monument à Christophe Colomb fut inauguré le 1er juin 1888, durant cette même Exposition. La ligne de tramway fait partie du paysage habituel du Paseo jusqu’à sa suppression en 1971. L’organisation des Jeux Olympique de 1992 donna lieu à une transformation importante du Paseo avec notamment le creusement sous celui-ci d’une voie rapide, la Ronda Litoral.

Séquence descriptive au début du film.

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Pl/Cinco de Oros [Cinc d’Oros], autrefois appelée Plaza de Juan Carlos I (Ensanche).

Cette place se situe à l’intersection de l’avenue Diagonal et du Paseo de Gracia. En 1915, est lancé le projet d’ériger au centre de la place un monument en l’honneur de Francisco Pi y Margall. Le projet est finalement abandonné. En 1932, un monument voit finalement le jour : l’obélisque de 20 mètres de haut (que l’on appelle parfois le « crayon » - el lápiz) surmontée d’une sculpture d’un nu féminin représentant la république. Après la Guerre Civile, les autorités franquistes retire la statue et installe sur le monument une allégorie de la Victoire accompagnée d’un blason. Une inscription proclame : « A los heroicos soldados de España que la liberaron de la tiranía roja-separatista. La ciudad agradecida ». La place devient alors « Plaza de la Victoria ». Le blason franquiste est retiré en 1979, tandis que la statue de la Victoire ne disparaît qu’en 2011. Seule demeure l’obélisque. En 2016, la municipalité de Barcelone redonne à la place son nom d’origine : Plaça del Cinc d’oros.

 
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v/Layetana [Laietana]

Achevée en 1913, la Vía Layetana relie les quartiers de l’Ensanche au port. Son tracé rectiligne sur près d’un kilomètre fut rendu possible par la destruction de nombreux édifices dont plusieurs palais médiévaux. Le nouvel axe devait faciliter les transports et les déplacements dans un contexte de forte croissance urbaine. La bourgeoisie barcelonaise y vit également le moyen de prévenir d’éventuelles émeutes dans un quartier populaire constitué d’un lacis de ruelles. On retrouve dans l’architecture des bâtiments qui bordent l’avenue l’influence de l’école de Chicago qui se caractérise par une construction rationnelle et l’usage de matériaux modernes tels que l’acier et le béton.

Au 43 de la Vía Layetana, se trouve la Préfecture de police (Jefatura de policía). Dans la mémoire de nombreux Barcelonais, cet édifice est associé à la répression franquiste. De nombreux opposants y furent en effet détenus et soumis à la torture.

Rafael Quintana est assassiné en pleine rue en face de la Jefatura de policia

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Siège du journal La Vanguardia
c/Pelayo, 28 [Pelai]
(Ciutat Vella)

De style moderniste, l’édifice inauguré en 1903 fut, dès son origine, destiné à abriter les locaux du quotidien barcelonais. Le balcon en pierre sculptée est particulièrement remarquable. En 2005, La Vanguardia abandonne son siège historique et s’installe dans un nouveau bâtiment de l’avenue Diagonal. L’édifice a été transformé depuis en hôtel de luxe.

Les policiers se rendent au siège de La Vanguardia afin d’obtenir l’identité de l’homme qui a passé l’annonce dans le journal.

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c/ Castillejos (Ensanche)

Le nom de cette rue évoque  la Guerre d’Afrique qui opposa l’Espagne au Sultanat du Maroc entre octobre 1859 et avril 1860. La vallée de Castillejos, près de Ceuta, fut le théâtre d’une bataille gagnée par les troupes espagnoles. En 1929, sous la dictature de Primo de Rivera, il fut décidé de dédier une rue de Barcelone à cette bataille à laquelle avait participé de nombreux Catalans sous les ordres du Général Prim

Rue où est censé se trouver le siège de l’entreprise qui a passé l’annonce dans La Vanguardia.

 

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Poste centrale (Correos y Telégrafos)
(Ciutat Vella/Gótico)

Une volée d’escaliers conduit à son entrée principale où s’élèvent quatre colonnes monumentales. Le bâtiment fut conçu en 1914 par les architectes Josep Goday y Casals et Jaume Torres y Grau, mais sa construction ne fut achevée qu’en 1928.

L’enquête conduit les policiers jusqu’à ce bureau central de la poste où sont adressés les mystérieux courriers.

La vue est prise depuis la place Antonio López.

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Rambla dels Estudis

Avenue emblématique de Barcelone qui relie la Place de Catalogne au Port Vell où se dresse la statue de Christophe Colomb. Elle sépare le Raval à l’ouest du quartier Gothique à l’est. 

Cette portion est nommée Rambla dels Estudis en raison de la présence de l’Université dont les bâtiments ont été détruit au dix-neuvième siècle. On la nommait aussi parfois Rambla dels Ocells en raison des nombreuses oiselleries présentes à cet endroit. Depuis 2010, les kiosques à oiseaux ont disparu et ont fait place à des échoppes de souvenirs. 

La jeune femme jette le courrier dans une boîte aux lettres.

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p/San Josep Oriol
(Ciutat Vella/Gótico)

Cette Place qui jouxte la Place del Pi doit son nom au prêtre canonisé Josep Oriol, né en 1650 à Barcelone. Elle se trouve sur l’emplacement du cimetière autrefois accolé à l’église Santa María del Pi.

L’hôtel Jardín où Antonio Benítez est censé résider a bien existé. Bien qu’il ait disparu, son nom demeure inscrit sur la façade de l’immeuble qui porte le numéro 1, là où se trouve actuellement le Bar del Pi.

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c/ Bonaplata (Sarrià)

Les enquêteurs poursuivent leur enquête dans une villa de ce quartier excentré.

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Frontón Barcelonés. Sala Apolo.
a/Paralelo [Paral-lel]

C’est en 1935 que fut créé le parc d’attraction Atracciones Apolo dans un lieu qui jouxtait le Théâtre du même nom, à la confluence de l’Avenue du Paralelo de la rue Nou de la Rambla. Les foules s’y pressaient pour se perdre dans ses labyrinthes et parcourir sa rivière mystérieuse. À partir de 1943, une salle de danse fit son apparition. Plus tard, un fronton vint compléter ce lieu dédié aux loisirs populaires. En 1991, les Atracciones Apolo furent détruites et remplacées par un hôtel, tandis que le Théâtre Apolo fut, quant à lui, rénové.

Scène finale du film.

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