Louis GASNIER

(Paris 9e, 1875-Hollywood, 1963)

gasnierlouis

Jean-Claude SEGUIN

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Pierre Gasnier épouse Eugénie Bellion. Descendance :

  • Eugène, Victor Gasnier (Bressuire, 22/07/1842-Poitiers, 05/10/1908) épouse (Vienne, 25/02/1867) Radegonde Chabot (Saint Germier, 30/05/1847-). Descendance :
    • Louis, Joseph Gasnier (Paris 9e, 15/09/1875-Hollywood, 15/02/1963)
      • épouse (Paris 10e20/06/1907) Marie-Louise, Joséphine, Emma Hanon (Liège, 07/09/1880-).
      • épouse Gertrude C. "Trudy" Shriver (1899-1993). Descendance :
        • Jack Howard Gasnier (Los Angeles, 12/1921-Topsham, 18/03/2003) épouse  Doris Mae "Gasnier" (1926-1983). Descendance :
          • Scot Gasnier (Bethesda, 15/10/1947-Whidbey Island Station, 18/06/2015).
          • Lory Dianne Gasnier (Inglewood, 07/05/1949-Denver, 29/06/2002).

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Fils d'un tailleur, Louis Gasnier fait parler de lui à l'occasion d'un fait divers dont il est l'un des acteurs :

12 janvier: "PARIS LA NUIT.-Trois jeunes gens, MM. Henri Meyer, imprimeur ; Jules Banquier, artiste peintre, et Lucien Hurel, ont été attaqués la nuit dernière boulevard Poissonnière, par cinq individus qui ont cherché à les voler. Deux seulement ont pu être arrêtés : les nommés Louis Gasnier et Louis Journaux, tous deux machinistres dans un théâtre.


L'Intransigeant, Paris, 12 janvier 1896, p. 3.

Il figure d'ailleurs comme électricien au moment où il effectue son service militaire en 1896. Il est incorporé au 7e régiment de Génie (16 novembre 1896) puis renvoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1899. Alors qu'il est accessoiriste et chef de figuration au théâtre du Châtelet (1900-1906), il travaille, en parallèle, pour Pathé comme figurant. Il apparaît dans le film de Lucien NonguetGuillaume Tell comme le rappelle Edmond Boutillon :

- Quand a commencé votre carrière d'impresario ?
- En 1904. Et de singulière façon. Établi négociant en vins à Vincennes, je ne connaissais, en fait de cinéma, que la salle voisine de la Porte Saint-Denis et celle des magasins Dufayel. Aussi fus-je bien étonné lorsqu'un de mes clients, M. Lucien Nonguet, qui était metteur en scène chez Pathé, me fit un matin de 1904 la proposition suivante : "Voudriez-vous tenir le rôle de Gessler dans le Guillaume Tell que nous tournons actuellement ? Vous avez la barbe et la stature du personnage ; l'acteur qui devait l'incarner est souffrant et vous nous obligeriez en prenant sa place." Qu'on juge de mon étonnement ! J'acceptai cependant non sans avoir fait toutes réserves sur mes qualités d'acteur. Ce premier rôle me demanda trois demi-journées de travail (le film mesurait exactement 145 mètres). La photo que voici me montre mourant sous les flèches du héros suisse, dans les bras de Louis Gasnier, devenu metteur en scène, mais qui faisait alors de la figuration.


EPRON Madeleine, "Du cinéma forain à l'exploitation régulière. Souvenirs de M. Edmond Boutillon", La Cinématographie française, numéro spécial "Hommage de la cinématographie française. Louis Lumière. Quarante ans de cinéma 1895-1935, novembre 1935, p. 55-57.

C'est d'ailleurs comme figurant qu'il se remarquer lors d'une réunion syndicale :

9 octobre : Réunion du Syndicat des Figurants au cours de laquelle "M. Louis Gasnier, un figurant de l'Ambigu, prononce un sévère réquisitoire contre le syndicat, dont il démolit l'argumentation.


Gil Blas, Paris, 10 octobre 1904, p. 2.

Avec l'appui de Lucien Nonguet, Louis Gasnier va gravir les échelons et commence à diriger les premiers films de Max Linder. En 1907, lors de son mariage, il a pour témoins Lucien Nonguet et Ferdinand Zecca.

Le Film d'Arte Italiano

L'aventure américaine (1910-)

Au moment de la 1re guerre mondiale, il figure sur les registres de conscription américains

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1903

Guillaume Tell (Pathé)

1905

La Première Sortie d'un collégien

1906

Le Premier Cigare d'un collégien

Le Pendu

1907

Les Débuts d'un patineur

Un drame à Séville (La Mort d'un toréador)

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