Madrid au cinema

The Limits of Control (2009) 

Topographie

Aeropuerto de Barajas  (Barajas)

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

L'homme solitaire quitte l'aéroport en taxi.

2009limitscontrol01
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Fuente de Juan de Villanueva [Parque del Oeste] (Moncloa Aravaca)

Oeuvre des architectes Victor d'Ors, Manuel Ambrós et Joaquín Núñez Mera et du sculpteur Santiago Costa, elles est consacré à un autre architecte Juan de Villanueva. Elle est inaugurée en 1952, sur la glorieta de San Vicente. En 1995, elle est déplacé sur son emplacement actuel.

Le taxi où se trouve l'homme solitaire traverse le Parc del Oeste.

2009limitscontrol03
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Torres Blancas [Avenida de América, 37] (Chamartín)

Oeuvre de l'architecte Francisco Sáenz de Oíza, les Torres Blancas sont inaugurées en 1952. Elles doivent leur nom au marbre qui devait recouvrir l'édifice et qui fut remplacé par du béton qui leur donne un aspect gris. Sa singularité tient à la forme circulaire des appartements sur ses 21 étages.

L'homme solitaire s'arrête devant les Torres Blancas où se trouve son hôtel.

2009limitscontrol07
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Restaurante Conache [Santa Bárbara, 11] (Centro)

Situé dans le quartier de Malasaña, le restaurant Conache dispose de deux salons et d'une terrasse.

L'homme solitaire demande deux cafés dans deux tasses, mais le garçon lui apporte une grande tasse.

2009limitscontrol10
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía [Calle Santa Isabel, 52] (Centro)

Situé dans le bâtiment restauré (19801986) de l'ancien Hospital General, le Centro de Arte Reina Sofía est inauguré en 1986 et devient par la suite Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía.

L'homme solitaire s'apprête à rentrer au musée.

2009limitscontrol11
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Calle del Tesoro (Centro)

Elle doit son nom à une légende qui veut que lors d'excavations, du temps de Felipe IV, on découvrit des seaux pleins de pièces de l'époque de Juan I.

L'homme solitaire remonte la rue pour se rendre à la Plaza de Juan Pujol.

2009limitscontrol11b
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Farmacia Juanse [San Andrés/Vicente Ferrer] (Centro)

Fondée en 1894, la Farmacia Juanse se couvre d'azulejos dans les années, grâce aux deux artistes sevillans Marcelino Domingo et Enrique Guijo. Reprenant la technique arabo-espagnole, ils y introduisent des thématiques et un style mi-ingénu, mi-ironique unique au monde.

L'homme au violon passe devant la pharmacie pour rejoindre l'homme solitaire.

2009limitscontrol12
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Plaza San Ildefonso (Centro)

Située dans le quartier de Malasaña, la Plaza de San Ildefonso - ou Plaza del Grial - doit son nom à l'église San Ildefonso qui longe l'un des côtés. L'écvrivain Benito Pérez Galdós afait de la zone le décor de son roman Fortunata y Jacinta.

La femme blonde s'éloigne de la Plaza de San Ildefonso où elle vient de rencontrer l'homme solitaire.

2009limitscontrol13
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Calle de la Cabeza (Centro)

Elle doit son nom à une légende : le serviteur d'un curé trancha la tête de ce dernier pour le voler. Après bien des années, de retour du Portugal, il alla acheté une tête de mouton au Rastro qu'il mit sous sa cape. Comme du sang coulait, un alguazil l'arrêta et en ouvrant sa cape, il découvrit la tète du curé mort bien des années auparavant. Le serviteur fut condamné à mort sur la Plaza Mayor et, la sentance exécutée, la tête du curé se changea en tête de mouton. Felipe III fit placer un tête en pierre sur la porte de la maison du curé, mais face à la protestation des voisins, il fit édifier une chapelle en l'honneur de la Virgen del Carmen.

L'homme solitaire se promène dans la rue.

2009limitscontrol14
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Atocha (Arganzuela)

La gare est achevée en 1851 et Isabelle II inaugure le "train de la Fraise" qui va à Aranjuez. Un incendie la détruit en 1863. Plusieurs inaugurations rythment son existence: 1892 puis 1992, où de nouveaux quais sont réservés à l'AVE. Le 11 mars 2004, un attentat fait des centaines de victimes.

L'homme solitaire s'apprête à prendre el AVE pour Séville.

2009limitscontrol15
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Casa Patas [Cañizares, 10] (Centro)

Inauguré en1985, ce restaurant-tablao associe la gastronomie et le spectacle flamenco. Il est devenu une référence pour les amateurs d'authenticité. Il est fréquenté par des artistes comme Pedro Almodóvar, Moncho Armendáriz, Victoria Abril, Javier Bardem...

L'homme solitaire rentre dans le tablao pour assister à la répétition d'un spectacle.

N.B. Dans la fiction, le tablao se trouve à Séville.

 

2009limitscontrol16
© 2009 Entertainment Farm (EF) / PointBlank Films / Focus Features

Contacts