Madrid au cinema

Los ojos dejan huellas (1952) 

Topographie

Cine Gran Vía [Gran Vía, 66] (Centro)

Oeuvre de l'architecte Germán Álvarez de Sotomayor y Castro, le Cine Gran Vía est inauguré le 21 août 1944. Il pouvait accueillir 1018 spectateurs. Dans les années 1950, c'est le producteur Cesáreo González qui le loue pour l'exclusivité de ses films. En septembre 1991, une seconde petite salle est ouverte au sous-sol.

Une ambulance attend le corps de l'homme qui a été assassiné.

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© Chapalo Films S.A. / Centro Latino Cinematográfico

Café Gijón [Paseo de Recoletos, 21] (Centro)

Fondé en 1888 par un Asturien qui avait fait fortune en Amérique, le café Gijón a été, depuis toujours, le point de rencontre d'écrivains et artistas qui ont marqué cet établissement. Un prix littéraire est attaché à son nom.

Martín voit Roberto sortir du café Gijón où il vient d'appeler au téléphone Berta.  

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© Chapalo Films S.A. / Centro Latino Cinematográfico

Puerta del Sol (Centro)

Aux origines incertaines, c'est au XVIe siècle, que la place prend forme. Flanquée de l'Hospital del Buen Suceso, du Convento de la Victoria et du Convento de San Felipe Neri, elle était agrémentée de deux fontaines baroques. C'est au corregidor Francisco Javier de Quinto, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que l'on doit la configuration actuelle. Toutefois, la Puerta del Sol a connu de très nombreuses modifications plus ou moins importantes jusqu'au XXIe siècle.

Il neige sur la Puerta del Sol, en décembre.

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© Chapalo Films S.A. / Centro Latino Cinematográfico

Estación de Metro de Atocha (Centro)

Inaugurée en 1920, elle communiquait avec le vestibule de la gare d'Atocha jusqu'à l'inauguration de la gara Atocha Renfe. La station a été refaite, en 2007, avec de nouvelles voûtes et des ornements (vitrex vert).

Martín Jordán descend à la station Atocha pour revenir chez lui.

N.B. Dans la fiction, Martín Jordán habite Paseo de las Delicias.

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© Chapalo Films S.A. / Centro Latino Cinematográfico

Palacio Real de el Pardo (Fuencarral-El Pardo)

Charles Quint charge l'architecte Luis de Vega, en 1544, de construire un petit palais. Les travaux se poursuivent sous le règne de Philippe II. En 1604, un terrible incendie détruit presque en totalité la collection de peintures (Le Titien, Jérôme Bosch..) Le palais est restauré par Francisco de Mora, puis profondément transformé (1772) par Sabattini. Après la guerre civile, Francisco Franco en fait sa résidence officielle. Il sert aujourd'hui de résidence aux chefs d'État étrangers. 

Martín et Berta se rendent au Pardo et regardent la garde personnelle de Franco.

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Retiro (Retiro)

C'est le comte-duc d'Olivares, favori de Felipe IV, qui offre (1630) au roi des terres pour les divertissements de la Cour près du Monasterio de los Jerónimos. Il occupe une surface de 116,84 hectares et est peuplé de 15000 arbres. 

Martín et Berta se promènent dans le Retiro, sans savoir qu'ils sont observés par l'agent de police Díaz. 

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Dancing-Salón de té Casablanca [Plaza del Rey] (Centro)

Oeuvre de l'architecte Luis Gutiérrez de Soto (1890-1977), représentant de l'Art Déco et du Rationalisme, le style du Casablanca est directement inspiré des comédies musicales américaines. L'entrée était indiquée par un grand palmier lumineux. Il reste ouvert jusqu'en 1973. Racheté par le Banco de Vizcaya, l'édifice a été rasé. A sa place, on trouve le siège du Ministerio del Ministerio de Educación, Política Social y Deportes.

L'agent de police Díaz sort du dancing, appelé par l'inspecteur.

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© Chapalo Films S.A. / Centro Latino Cinematográfico

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