GALERIE

HOMMES POLITIQUES

Francisco de Goya 
<p><i>Antonio Noriega</i><p>1801<p>huile sur toile<p> 102, 6 x 80,9 cm<p>© Washington, N .G.
<hr>Antonio Noriega (1769-1808), fils de Manuel de Noriega et de María Manuela de Llerandi, épouse en 1797 Francisca Vicenta Chollet y Caballero dont il a une fille, Rita. 

C&apos;est un homme politique asturien qui commence sa carrière, en 1790, grâce à l&apos;appui de Manuel Godoy. Il occupe différents postes importants dans différentes 

administations : Tesorería Principal de Rentas del Reino (1890), Real Chancillería de Valladolid (1794)... En 1797, il obtient une place de député aux Cortes des Asturies. 

Nommée par Godoy, il occupe le poste de trésorier royal (1800-1808). En 1806, il commande à Goya un portrait de sa femme Francisca Vicenta Chollet y Caballero. Lors du 

soulèvement d Aranjuez (mars 1808), il est fait prisonnier pour collaboration avec les Français et envoyé à Badajoz. En décembre 1808, il est lyncher par la foule et son corps 

est jeté dans le Guadiana.
Francisco de Goya 
<p><i>Francisca Vicenta Chollet y Caballero</i><p>1806<p>huile sur toile<p> 103 x 81 cm<p>© Paris, Comtesse de Bismark
<hr>Francisca Vicenta Chollet y Caballero épouse, en 1797, Antonio Noriega de Bada dont il a une fille, Rita.
Francisco de Goya 
<p><i>Manuel Godoy</i><p>1801<p>huile sur toile<p> 180 x 267 cm<p>© Madrid, R. A. San Fernando
<hr>Manuel Godoy y Álvarez Faria (1767-1851), est un noble et homme politique qui est favori et premier ministre de Charles IV (1792-1797 ; 1801-1808). Propulsé de façon 

extraordinaire par le roi Charles IV qui le couvre d honneurs et de titres et l&apos;enrichit. Devenu Prince de la Paix, après la fin des hostilités contre la France et la paix 

de Bâle (1795), il s allie au Directoire (1796), mais son impopularité croissante le conduit à démissionner (1797). Après s être débarrassé de ses rivaux, il revient aux 

affaires (1801) grâce à la victoire dans la brève guerre des Oranges. Sa situation commence à se détériorer à cause des tensions de plus en plus fortes entre l&apos;Espagne et 

la France et de sa soumission aux volontés de Napoléon (traité de Fontainebleau, octubre 1807). Trahi par le futur roi Ferdinand et Napoléon lui-même, Godoy est renversé au 

cours du soulèvement d Aranjuez. À l&apos;issue de la double abdication de Bayonne, Manuel Godoy, Charles IV et son épouse Marie Louise sont fait prisonniers (1808-1812). Exilé en 

Italie à partir de 1812, il s&apos;installe à Paris, en 1832, où il meurt, en 1851, après avoir récupéré tous ses biens et ses titres (1844-1847) grâce à la reine Isabelle II. Il 

décède en 1851 et repose au cimetière de Père-Lachaise.
Francisco de Goya 
<p><i>Manuel Godoy, Protecteur de l&apos;éducation</i><p>1806<p>huile sur toile<p> 242 x 170 cm<p>© New York, Collection particulière
<hr>Manuel Godoy y Álvarez Faria (1767-1851), est un noble et homme politique qui est favori et premier ministre de Charles IV (1792-1797 ; 1801-1808). Propulsé de façon 

extraordinaire par le roi Charles IV qui le couvre d honneurs et de titres et l&apos;enrichit. Devenu Prince de la Paix, après la fin des hostilités contre la France et la paix 

de Bâle (1795), il s&apos;allie au Directoire (1796), mais son impopularité croissante le conduit à démissionner (1797). Après s être débarrassé de ses rivaux, il revient aux 

affaires (1801) grâce à la victoire dans la brève guerre des Oranges. Sa situation commence à se détériorer à cause des tensions de plus en plus fortes entre l&apos;Espagne et 

la France et de sa soumission aux volontés de Napoléon (traité de Fontainebleau, octubre 1807). Trahi par le futur roi Ferdinand et Napoléon lui-même, Godoy est renversé au 

cours du soulèvement d Aranjuez. À l&apos;issue de la double abdication de Bayonne, Manuel Godoy, Charles IV et son épouse Marie Louise sont fait prisonniers (1808-1812). Exilé en 

Italie à partir de 1812, il s&apos;installe à Paris, en 1832, où il meurt, en 1851, après avoir récupéré tous ses biens et ses titres (1844-1847) grâce à la reine Isabelle II. 

Il décède en 1851 et repose au cimetière de Père-Lachaise.
Francisco de Goya 
<p><i>Miguel Cayetano Soler</i><p>1803<p>mine de plomb<p> 11, 7 x 8, 1 cm<p>© Madrid, Carderera
<hr>Miguel Cayetano Soler (1746-1808) est un avocat et un homme politique espagnol. Après des études de droit, il occupe différents postes dans l&apos;Administration avant d&apos;être 

nommé ministre de Hacienda (1798-1808) dans le gouvernement de Manuel Godoy. Il prend des mesures pour limiter l&apos;inflation et assainir les finances de la Couronne et pour 

imposer davantage l&apos;Église. Il instaure de nouveaux impôts sur le vin. En avril 1808, après le soulèvement d&apos;Aranjuez, il est démis de ses fonctions et il fuit vers Séville 

pour rejoindre les libéraux de Cadix, mais en chemin, à Malagón, après avoir été pris pour un général français, on reconnaît en lui le responsable de l&apos;impôt sur vin et il est 

assassiné.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Général Manuel Romero</i><p>c. 1810<p>huile sur toile<p> 105, 3 x 87,6 cm<p>© Chicago, Chauncey McCormick
<hr>Manuel Romero est nommé ministre de la Justice et plus tard ministre de l&apos;Intérieur de Joseph Bonaparte. On pense qu&apos;il s&apos;exile après la chute de ce 

dernier.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Duc de San Carlos</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 280 x 125 cm<p>© Saragosse, Musée
<hr>José Miguel de Carvajal y Manrique (1771-1828), 2e duc de San Carlos, Grand d&apos;Espagne, est un proche ami de Ferdinand VII. À vingt-quatre ans, Charle IV le fait Majordome. 

Il participe activement au soulèvement d&apos;Aranjuez contre Manuel Godoy (1808) et Ferdinant VII le nomme à son tour Premier Majordome. Après la double abdication de Bayonne, il 

part en exil avec la famille royale. Au retour du roi, après l&apos;occupation française, il est nommé Secrétaire d&apos;État. Il s&apos;occupe de l&apos;épuration des afrancesados dans 

l&apos;Administration. Il est par la suite directeur de la Real Academia Española et du Banco de San Carlos.
Francisco de Goya 
<p><i>Miguel de Lardizábal</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 86 x 65 cm<p>© Prague, N. G.
<hr>Miguel de Lardizábal y Uribe (1744-1824), né au Mexique (Tlaxcala), fait des études de rhétorique et de philosophie à Puebla (Méxique). Exilé au Pays basque, il est nommé 

directeur du Séminaire des Nobles de Vergara (Guipuzcoa). Pendant la Guerre d&apos;Indépendance, il représente les territoires d&apos;outre-mer, puis devient un défenseur de Ferdinando 

VII pendant les Cortes de Cadix. Au retour du souverain (1814), ce dernier le nomme Ministre universel des Indes où il se distingue par ses positions conservatrices. Tombé dans 

le discrédit, il est emprisonné par Ferdinand VII (1815). Il décède à Vergara en 1824.
Francisco de Goya 
<p><i>Antonio Porcel</i><p>1806<p>huile sur toile<p> 113 x 82 cm<p>© Buenos Aires, Jockey Club
<hr>Antonio Fernando Basilio Porcel Román (1755-), fils de Luis Porcel Ruiz et d&apos;Ana Román, est né à Mairena (La Alpujarra). Époux en premières noces de Manuela Rubio y 

Ambielo, puis en secondes noces (1802), d&apos;Isabel Lobo dont il a quatre enfants Rafael, María Iabel, Josefa et Fausto. Il fait ses études de droit à Grenade (1771-1775), 

puis part à Madrid où il devient avocat (1779). Peu après, il devient officier de la Secretaria de Gracia y Justicia de Indias, puis membre de l&apos;Academia Real de la Lengua 

Española (1787). L&apos;année suivante (1788), il est nommé secrétaire de sa Majesté. En 1791, il devient chevalier de l&apos;Ordre de Charles III et secrétaire au Conseil des Indes. Il 

jure la constitution de Bayonne (1808) et échappe aux persécutions. En novembre 1810, il devient député de Grenade et intervient aux Cortes de Cadix (1812)comme libéral modéré. 

En 1814, il est arrêté et envoyé en prison d&apos;où il ne sort qu&apos;en 1820. Pendant le Triennat Libéral, il est ministre d&apos;Outre-mer (1820-1821), puis Conseiller d&apos;État (1821-

1823). Il se retire en 1817 et meurt en 1832.
Francisco de Goya 
<p><i>Isabel Porcel</i><p>1804-1805<p>huile sur toile<p> 82 x 54 cm<p>© Washington, N. G.
<hr>Isabel Lobo Velasco (1780-1842), fille de Joaquín Lobo et Mercedes Velasco Mendieta, est née à Ronda. À la mort de son père, sa mère part à Madrid avec ses enfants. 
Elle épouse (1802) Antonio Porcel dont elle a quatre enfants Rafael, María Iabel, Josefa et Fausto.

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