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GRUPO DE REFLEXIÓN SOBRE EL MUNDO HISPÁNICO

Madrid au cinema

Surcos (1951)

Topographie

Estación del Norte (Moncloa-Aravaca)

La “Línea imperial” reliait Madrid et Irún, en passant par Ávila, Valladolid, Saint-Sébastien...). Inaugurée en 1882, elle fut très endommagée au cours de la guerre civile. En visite officielle en Espagne, Himmler y débarqua en octobre 1940. Dès 1941, la gare connaît une longue période de déclin. En 1995, est inaugurée la nouvelle Estación Príncipe Pío.

La famille Pérez, en provenance de Castille, débarque à la Estación del Norte.

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Oriane Avezou [rollover]

Lavapiés (Centro)

Dès le XVIe siècle, il s'agit d'un quartier populaire qui se transforme, au XVIII, en une des principales zones industrielles de Madrid. Il est devenu, depuis la fin du XX, une zone multiethnique. Ses habitants étaient traditionnellement appelés les manolos ou chulos et son habitat, la corrala.

La famille Pérez s'installe dans le quartier de Lavapiés chez des proches parents, doña Engracia et sa fille Pili. 

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Oriane Avezou [rollover]

La corrala

Le nom pourrait provenir des "qurralat" juives. L'installation de la Cour à Madrid (1561) attira des populations rurales qui ne trouvaient pas où se loger en raison des limitations imposées par l'enceinte voulue par Philippe IV (1625). Il s'agit de constructions auxiliaires, situées au fond de chaque parcelle réunis, par la suite, par des corridors autour d'une cour intérieure rectangulaire (à partir du XVII siècle).

La famille Pérez loge dans l'appartement de doña Engracia et sa fille Pili, située dans une corrala - décor reconstruit dans les studios Sevilla Films - qui est censée se trouver sur la rue Ave María, vers où se dirige la famille en sortant du métro Lavapiés.

Le coût du décor de la corrala fut de 739.867,55 pesetas (4.446,69 euros de l'époque).

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Oriane Avezou [rollover]

Plaza Legazpi (Arganzuela)

Elle doit son nom au conquistador basque Miguel López de Legazpi.

Sur la plaza de Legazpi se trouve le bar de Chamberláin qui fut minutieusement reconstruit en studio, comme la corrala où habite la famille Pérez.

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Oriane Avezou [rollover]
Atocha (Arganzuela)

La gare est achevée en 1851 et Isabelle II inaugure le "train de la Fraise" qui va à Aranjuez. Un incendie la détruit en 1863. Plusieurs inaugurations rithment son existence: 1892 puis 1992, où de nouveaux quais sont réservés à l'AVE. Le 11 mars 2004, un attentat fait des centaines de victimes.

Pili se livre au marché noir aux alentours de la gare.

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Oriane Avezou [rollover]

Mercado de San Ildefonso (Centro)

L'un des premiers marchés fermés de Madrid, San Ildefonso, édifice moderniste, constuit par l'architecte Lucio Olavieta. En fonctionnement depuis 1835, il fut détruit en 1970. Il était situé sur l'actuelle place San Ildefonso.

Manolo, le plus jeune des deux fils, travaille quelque temps au marché de San Ildefonso. Sur la gauche, El Arca de las medias où l'épouse de Franco se fournissait en bas.

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© 1951 Atenea Films/ © 2014 Jean-Claude Seguin Vergara [rollover]

Plaza Juan Pujol (Centro)

Populairement connue comme la Plaza del Rastrillo del Espíritu Santo, elle doit son nom à Juan Pujol (1883-1967), journaliste, député républicain, fondateur du journal El Diario Madrid.

Manolo demande à la vendeuse de journaux où est-ce que l'on demande un employé.

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© 1951 Atenea Films

Calle del Espíriitu Santo (Centro)

Connue d'abord sous le nom de Calle de Buenavista a las Maravillas, elle était fréquentée par des gens de mauvaises vies. On raconte que, sous Felipe III, la foudre détruisit toutes les demeures mal famées. On vit là une main divine et l'on construisit une cruz en pierre connue comme la Cruz del Espíritu Santo. Elle disparut en 1820, mais elle prit son nom actuel dès 1835.

Manolo court vers l'épicerie où il compte trouver du travail.

N.B. À droite se trouve la rue du Marqués de Santa Ana.

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© 1951 Atenea Films

 

 

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