2

Les origines

Lantini est un jongleur dont le nom apparaît pour la première fois vers 1900 en France. Il fait parfois équipe avec Mlle Irma et se produit également sous le nom de Lantini's, troupe de deux ou trois artistes.

Vichy thermal, Vichy, jeudi 12 juillet 1900, p. 3.

Lantini is one of those innumerable up-to-date jugglers who are all excellent in their way, but in whom it is so hard to see any novelty. He was neat and quick, and seemed to please the early comers.Music Hall and Theatre Review, vendredi 11 septembre 1903, p. 171.

Dès 1898, on trouve un "Lantini" au programme de l'Eden de Milan, sans qu'il soit possible d'ètr

Le Carnaval à Nice
[...]
Nous avons aperçu [...] la maison Pathé et son distingué directeur niçois, M. Romeo Bosetti ; les opérateurs Joubert et Cristian, assistés des bons camarades Lantini et Dandret. Le Courrier cinématographique, 3^e année, nº 6, 8 février 1913, p. 36.

Chez Pathé (1913)

Et après (1915)

Simple coïncidence ? Le nom de "Lantini" est évoqué lors de la mort héroïque de Bruno Garibaldi, petit-fils de la célèbre figure du Risorgimento italien, qui survient le 26 décembre 1914 lors de la bataille de la Marne :

COMMENT EST MORT
Bruno Garibaldi
[...]
Garibaldi, en redressant sa haute taille, donne l'ordre de l'assaut: "En avant, mes enfants, nous sommes fils d'Italie; en avant pour la France !" Mille voix répondent: "Vive Garibaldi ! Bravo Garibaldi !"
[...]
A côté de Bruno tombe le soldat Lantini de la 8^e compagnie. Les Allemands lui criaient de loin : "Rendez-vous, Français, vous serez bien avec nous." Lantini répondit : "Merci, je suis Italien !..."

---

Le Journal, Paris, 3 janvier 1915, p. 2.

C'est en tout cas à cette époque que l'interprète de Bigorno cesse de donner de ses nouvelles comme le rapporte Ciné-journal : 

M. LANTINI, le jongleur mondain, étoile de nos music-halls, devenu régisseur de la troupe des marques "Comica" et "Nizza", de nice, si habilement dirigée par notre ami Roméo Bosetti, est considéré comme disparu, n'ayant plus donné de ses nouvelles depuis six mois environ.

---

Ciné-journal, 8e année, nº 315, 1^er juillet 1915, p. 11.

Sources

3

4