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Les origines (1879-1896)

Léon Chedeville est le propriétaire d'une épicerie. à Vernon (Eure) qui édite des collections de vignettes pour collectionneurs.

Edition F. Fautret, Vernon. Vernon. Rue Saint-Jacques

"La Leçon de musique" Épicerie parisienne Chedeville (Vernon)

Son fils Léon, né en 1879, qui figure avec ses parents et son jeune frère en 1891, n'est plus récensé avec ses parents en 1896 (recensement 1896) et figure comme ingénieur sur son matricule militaire en 1897. Ajourné à plusieurs reprises, il est finalement exempté en 1902 pour bronchite chronique et emphysème pulmonaire.

Le Cinématographe (1897-1906)

Léon Chedeville, probablement le fils, dispose d'un chronophotographe qu'il présente, en novembre 1897, aux Andelys. Sans qu'il soit possible de connaître le typ de relations qu'entretiennent les frères Lumière, le pionnier Jacques Ducom et Chedeville, nous savons grâce à deux courriers conservés que le cinématographe fait partie de leur intérêt commun. Même s'il existe de très fortes présomptions pour pouvoir affirmer qu'il s'agit bien de Léon Chedeville, on peut raisonnable penser, en attention d'autres sources, qu'il s'agit bien de lui. La première lettre indique que Chedeville, sans doute à Paris, a ouvert une salle d'exposition où des proyections sont organisées.

Auguste Lumière, Lettre à Jacques Ducom, 13 janvier 1899.

Le second courrier évoque de façon explicite des vues cinématographiques prisent, semble-t-il pour Chedeville.

Administrateur Lumière, Lettre à Jacques Ducom, Paris, 26 février 1899.

Vers cette époque, des annonces sont publiées dans la presse locale où "Chédeville" apparaît comme vendeur d'appareils électriques.

Républicain de Vernon, 2 octobre 1900.

Lors du recensement  de 1906, Léon Chedeville, père, figure désormais comme électricien et son fils, Charles, comme étudiant.

Et après... (1907-1946)

Au cours des années suivantes, on apprend que les liens avec le cinématographe ne sont toujours pas rompus puisque dans la revue Ciné-journal de 1910, on peut lire l'annonce suivante pour des projections en salle éclairée avec la lampe à Rayons Mystérieux :

Demander la LAMPE et ses prix de série au "CINÉ-JOURNAL" et à M. CHEDEVILLE, 8, Avenue Thiers, à Vernon (Eure).

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.Ciné-journal, Paris, 30 janvier 1910, p. 10.

Léon Chedeville, le père, qui a été ancien juge au tribunal de commerce d'Evreux exerce la profession de garagiste.

Républicain de Vernon, Vernon, 26 mars 1910.

Il exerce encore le même métier lors du recensement de 1921 et on le retrouve rentier en 1931.

Garage Chedeville. Ancienne rue Gloriette nº 6.

Léon Chedeville décède à Paris en 1946.

Caveau Bonvalet-Chedeville.
Cimetière de Vernon

Sources

Remerciements

Le Service des Archives Municipales de Vernon (Mme Isabelle Laurence).

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