THE ROYAL SPANISH WEDDING

Automobile Fete Before King Alfonso and Princess Ena

3133 

1

Automobile Fete Before King Alfonso and Princess Ena

A most interesting picture, showing the motor car pageant in Spain anterior to the Royal Wedding. Two hundred cars of every variety and make-though the majority were magnificent, and a great many of them 60 h.p. Mercedes-present an extraordinary animated scene. The cars are filled with ladies who, undeterred by the dust, have donned their best toilettes. Every car carries the Union Jack and the Spanish Ensign, and in most cases hundreds of these tiny emblems are stuck in lamps and bonnets. Huge models of the arms of England, too, cover the backs of many of the cars.
King Alfonso, himself an enthusiastic motorist, took his part in the procession, his car flying the purple flag of Castile. The picture shows his arrival at El Pardo, with the Princess Ena standing on the balcony, saluting. His Majesty by waving her handkerchief: Romeo and Juliet modernised.

CUT 1906-11


Corso Automobile dans le parc royal "El Prado"

Par ordre de S. M. Alphonse XIII nous avons été autorisés à cinématographier le Corso Royal qui a eu lieu en l'honneur de leurs Majestés.
Ordre des Vues:
Défilé des Automobiles fleuries.
Le Roi et la Reine d'Espagne.
La Reine Victoria.
Leurs Majestés Royales en automobile.
Le roi, altéré, boit un verre d'eau.
Le Roie et la Reine saluant la foule de la fenêtre du balcon du palais.
Mot télégraphique: Corso.
Longueur: 48 mètres.


Phono-cine Gazette, 2e année, nº 30, Paris, 15 juin 1906,  p. 235.

2

1 Charles Urban Trading Co 3133  
2 Félix Mesguich  
 

De la fiesta de hoy han sacado interesantes fotografías el redactor fotográfico de Nuevo Mundo, Sr. Campúa, y para une película cinematográfica M. Felix Nesgeiech [sic], enviado especial do la casa Erban [sic] Trading y compañía, de París, y Mr. E. Droohs, fotógrafo de un periódico inglés.


La Correspondencia de España, Madrid, 28 de mayo de 1906, p. 3.

 

AU MARIAGE DU ROI D'ESPAGNE
Juin 1906.
La haute bienveillance du marquis Quiñonès de Léon, ambassadeur d'Espagne à Paris, facilite ma présence à toutes les fêtes données à Madrid en l'honneur du mariage d'Alphonse XIII avec la princesse de Battenberg.
Dans l'église de San Jéronimo, une douce lumière perce imparfaitement les vitraux· au moment de la bénédiction nuptiale; je dois opérer au demi-ralenti et utiliser l'obturateur et le diaphragme à grande ouverture.
L'orgue résonne. Un suisse majestueux frappe le sol de sa hallebarde. La cérémonie commence, pendant que brûlent d'innombrables cierges et que, du chœur de la Basilique, des cantiques. mêlés aux fumées de l'encens s'élèvent vers le ciel.
Pour saisir le cortège qui doit parcourir la ville, dans un décor bien local, j'ai fait dresser une estrade dans la Calle Mayor, à l'angle de la Capitainerie Générale.
Précédés des trompettes dont les appels éclatent à tous les échos, les invités, hauts dignitaires de l'armée et du clergé, membres des Cortès, ambassadeurs étrangers et grands d'Espagne, sont accueillis par les acclamations de la foule.
L’enthousiasme augmente encore quand apparaissent les piqueurs qui conduisent l'équipage royal entouré d'une escorte serrée. Je les regarde approcher, à travers le rideau mouvant des cavaliers aux sabres étincelants, lorsqu'un éclair jaillit. Une explosion formidable retentit, le prisme de mon viseur a perdu sa transparence ; la voiture des souverains disparaît dans la fumée. Instant d'épouvante. Que s'est-il passé?
En une seconde, une bombe a tout bouleversé. Des morts et des blessés sont rapidement enlevés, des chevaux ensanglantés se débattent sur le sol.
Secoué d'un frisson de terreur, le peuple gronde. Singulière réaction d'un événement qui prend dans l’esprit des simples un caractère mystérieux, on me regarde avec suspicion. Je sens toute l'hostilité de cette foule. Les soldats la calment heureusement.
Rapidement; l’escorte de cavalerie s'est reformée. Dans un profond silence, Alphonse XIII, dont l'objectif suit les moindres gestes, descend du carrosse le premier; il tend la main à la reine, aussi blanche que son voile.
Aidés du service d'ordre et des officiers accourus, le Roi et la Reine prennent place dans une nouvelle voiture attelée de quatre mules harnachées de rubans aux couleurs espagnoles. Un moment disloqué, le cortège se remet en marche aux applaudissements d'un peuple en délire.
Et l'on perçoit les accords affaiblis des fanfares militaires qui s'éloignent; les dernières notes s'éteignent vers le Palais Royal.


Félix Mesguich, Tours de manivelle, Paris, Grasset, 1933, p. 108-112.

3 29/05/1906 150 ft. 48 m. 
 
UNE CARAVANE AUTOMOBILE A MADRID
Madrid, 29 mai. Le Royal Automobile Club d'Espagne avait organisé aujourd'hui une caravane automobile en l'honneur de S.M. Alphonse XIII et de sa fiancée, la princesse Ena de Battenberg. La caravane, conduite par M. Fernandez Duro, comptait 131 voitures ; celle qui fermait la marche était la 100-chevaux Panhard-Levassor de l'ambassadeur du Mexique.
Lorsque les automobilistes espagnols arrivèrent devant le Palais Royal, le roi, conduisant sa 50-chevaux Panhard-Levassor, prit place en tête de la caravane, et derrière lui se placèrent les automobiles de la cour — toutes des Panhard-Levassor, d'ailleurs.
A l'arrivée au château du Pardo, les automobilistes saluèrent de leurs hourras le roi et sa fiancée, puis rentrèrent, en bon ordre à Madrid.
ROLLIN.
L'Auto-vélo, Paris, 1er juin 1906, p. 3.
4 EspagneMadrid  

3

       

4

urb 3133
ALPHONSE XIII A LA FÊTE DU PARDO, A MADRID
La Vie au grand air, Paris, 9 juin 1906, p. 429

Contacts