Madrid au cinema

Navajeros (1980) 

Topographie

Prisión provincial de Madrid (Carabanchel)

Oeuvre des architectes Vicente Agustí, José María de la Vega Samper et Luis de la Peña Hickman, les travaux de la Cárcel de Carabanchel commencent en 1940. Le régime franquiste fait travailler un millier de prisonniers politiques. Inaugurée en 1944, elle s'inspire de la Cárcel Modelo de Barcelona. Elle peut accueillir 2000 prisionniers dont certains ont été des figures célèbres : Marcelino Camacho, Nicolás Redondo, Ramón Tamames, Fernando Savater...Elle ferme en 1998 et est totalement démolie en 2008.

Une vue général de la prison de Carabanchel.

1980navajeros01
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Calle Bailén (Centro)

Une des grandes artères de Madrid, elle est longée par les Jardines de Sabatini, la cathédrale de la Almudena, le Palacio Real et la Plaza de Oriente.

El Jaro et un copain, en moto, volent le sac d'une passante.

1980navajeros02
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Plaza de España (Moncloa-Aravaca)

Située dans le quartier d'Argüelles, le projet définitif date de 1911. La Torre de Madrid, l'Edificio España et le monument à Miguel de Cervantes caractérisent la Plaza de España.

Depuis la voiture, la bande a El Jaro arrache un sac à main à une passante.

1980navajeros03
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Cementerio [Sur ou Carabanchel ?]

La bande se retrouve près du cimetière pour organiser ses mauvais coups.

1980navajeros39
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Pasaje de Matheu (Centro)

Après la démolition (1836) du Convento de la Victoria, ouvre le Pasaje Bazar de la Villa de Madrid (1847), couvert de verre,  où s'installent des commerces. Après la disparition du passage, la rue prend le nom de Pasaje de Matheu, connu pour ses bars, ses restaurants et ses terrasses.

El Jaro, Butano, et les deux autres passent devant des homosexuels qui cherchent des chaperos [jeunes prostitués].

N.B. On aperçoit la rue Espoz y Mina où se trouvait la sortie du cine Carretas, fréquenté pas les homosexuels dans les années 1980.

N.B. À droite, lisant le journal, Eloy de la Iglesia.

1980navajeros04
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

[à identifier]

Les quatre copains prennent une glace à la terrasse.

1980navajeros43
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Palacio de Cristal (Retiro)

Situé dans le parc du Retiro, il fut construit en 1887, par Ricardo Velázquez Bosco, sur le modèle de Crystal Palace (Londres), à l'occasion de l'Exposition des îles Philippines. Sur un plan en croix grecque, la structure est en métal et en verre pour accueillir des plantes et des fleurs. Après une importante restauration, en 1992, le Palacio de Cristal s'ouvre à des expositions d'art. 

Rixe entre la bande de el Jaro et des néo-nazis.

1980navajeros05
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

La Gran Tasca [Calle de la Ballesta] (Centro)

Le restaurant offre une cuisine qui mêle la tradition espagnole (puchero castellano, fabada, morcillo de ternera...) et les influences internationales (ancas de rana, oso-buco...) Aujourd'hui c'est la Taberna Agrado qui l'a remplacé. La rue doit son nom à une cour où l'on pratiquait le tir à l'arbalète.

El Jaro et ses copains attendent Toñi.

N.B. À l'arriè-plan À la place du restaurant La Gran Tasca, se trouve aujourd'hui la Taberna Agrado.

1980navajeros06
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Gran Vía (Centro)

Fille du Plan  Castro,  la Gran Vía fut conçue pour être la grande artère est-ouest qui permettrait de décongestionner Madrid. Après nombre de tentatives avortées (opposition de la population) les démolitions commencèrent en 1910 pour se terminer en 1927. La réalisation, laborieuse, se poursuivra jusqu’en 1952. Ce temps long donne à la Gran Vía ses visages distincts que l’architecture de chaque époque a façonnés. Ses édifices emblématiques (Telefónica, Palacio de la Prensa, Cine Callao) et son activité incessante sont autant de métonymies de la ville.

Toñi, el Jaro et les autres traversent la Gran Vía.

1980navajeros07
© 1980 Acuarius Films S.A. / Fígaro Films / Producciones Fenix

Contacts