Madrid au cinema

Horas de pánico (1957) 

Topographie

Aéroport de Barajas (Barajas)

Premier aéroport espagnol et 4e européen, Barajas ouvre en 1931. Le trafic augmente de façon sensible au cours des années 50-60, sous l'impulsion du tourisme. Les aménagements des années 80 se suffisent pas à absorber le trafic des passagers. Au début des années 2000, il est totalement saturé et la construction d'un nouveau terminal (T4 et T4S) permet de désengorger les pistes. En 2006, a lieu un attentat terroriste qui fait deux victimes et provoque de nombreux dégâts. En 2014, l'aéroport prend le nom d'Aeropuerto Adolfo Suárez-Madrid-Barajas, en hommage au premier ministre, artisan de la transition, récemment disparu.

Dans la camionnette se trouve le nouveau médicament, le córolen qui est attendu à l'hôpital.

1957horaspanico12© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Puente de la CEA [Calle Arturo Soria] (Ciudad Lineal)

Situé au-dessus de l'autoroute A2 qui conduit à l'aéroport de Barajas. le pont de la CEA est inauguré en 1952.

La camionnette circule sur l'Avenida de América pour rejoindre l'hôpital. 

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch 

Hospital General [à identifier]

L'inspecteur Alonso Martínez se rend à l'Hospital General pour voir le directeur, M.  Hubbard.  

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

El Rastro (Centro)

Le mot "rastro" désignait autrefois le lieu où l'on tuait et l'on traînait les moutons. Aujourd'hui, on utilise le terme pour désigner les puces. Au XIVe siècle, il existait des friperies (rues Los Estudios, Cuervo et San Dámaso). En 1496, les tanneurs s'y installent et, vers la fin du XVIIe siècle, ils commencent à vendre les dépouilles animales, les peaux, les cuirs... Au siècle suivant, surgissent les vendeurs ambulants et au XIXe siècle, les abattoirs disparaissant, le Rastro se change en marché aux puces.

L'inspecteur Alonso Martínez se rend au Rastro afin d'obtenir des informations au sujet du vol du paquet contenant le córolen.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Musée du Prado (Retiro)

Le musée du Prado est le plus important d'Espagne et contient l'une des plus belles collections au monde. Les écoles espagnole, flamande, française, italienne et allemande y sont particulièrement bien représentées du XIVe au début du XIXe siècle. De style néoclassique, le bâtiment, construit à l'initiative du comte de Floridablanca, ministre de Charles III, ne fut terminé que sous Charles IV. Le musée ouvre au public en 1819. Après 1868, les collections sont devenues patrimoine national.

Marius Farano court le long du Prado, avec le paquet contenant le córolen, afin d'échapper à un persécuteur.

 

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Plaza de Cibeles (Centro)

Au centre de la place, se trouve une fontaine due à l'architecte Ventura Rodríguez et aux sculpteurs Francisco Gutiérrez et Roberto Michel et réalisée entre 1777 et 1782. D'abord située devant le Palacio de Buenavista, elle fut déplacée au centre de la place en 1895. Elle est l'un des symboles de Madrid.

Marius est parvenu à monter dans un autobus touriste pour échapper à l'inconnu qui le poursuit.

 

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Plaza de Colón (Centro)

Située sur la Castellana, c'est l'une des places les plus connues de Madrid. Elle doit son nom au célèbre navigateur. Proche de la Biblioteca Nacional, elle est bordée par le Centro Cultural de la Villa de Madrid, et un monument (1885), de style néo-classique, rend hommage à Christophe Colomb. Déplacé à plusieurs reprises, il a retrouvé sa place initiale, en 2009, au centre de la place et la fontaine à été supprimée.

L'autobus dans lequel s'est réfugié fait découvrir la Plaza de Colón aux touristes.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Palacio Real (Centro)

Le Palacio Real - ou Palacio de Oriente -, l'un des plus grands d'Europe, est la résidence officielle du roi d'Espagne. Construit à la place de l'ancien Alcázar Real, il est l'oeuvre de plusieurs architectes (Juan Bautista Sacchetti, Ventura Rodríguez, Francesco Sabatini et Fray Martín Sarmiento). De style baroque, sa construction commença en 1738 et Carlos III l'habita à partir de 1764. La famille royale actuelle étant installée au Palacio de la Zarzuela, le Palacio Real est surtout réservé aux cérémonies. Il est en partie ouvert au public.

L'autocar poursuit son parcours touristique.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Arco de la Victoria (Moncloa-Aravaca)

Cet arc de triomphe, réalisé entre 1950 et 1956, en l'honneur de la victoire franquiste, est l'oeuvre des architectes Modesto López Otero et Pascual Bravo Sanfeliú, le quadrige de Minerve étant dû à Ramón Arregui. Le lieu choisi pour élever cet arc rappelle la bataille de la Ciudad Universitaria, un des épisodes les plus durs de la bataille de Madrid.

Le guide touriste présente les principaux monuments de Madrid.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Plaza de toros de las Ventas (Salamanca)

De style néo-mudéjar, les arènes de las Ventas, commencées en 1922, furent inaugurées en 1931. Dessinées par l'architecte José Espeliu, la décoration, à base d'azulejos, est due à Manuel Muñoz Monasterio. Elles peuvent accueillir presque 24 000 aficionados. Ce sont les 3e plus grandes au monde.

L'autocar s'approche de la Plaza de toros avant d'en faire la visite.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Plaza de toros de las Ventas (Salamanca)

De style néo-mudéjar, les arènes de las Ventas, commencées en 1922, furent inaugurées en 1931. Dessinées par l'architecte José Espeliu, la décoration, à base d'azulejos, est due à Manuel Muñoz Monasterio. Elles peuvent accueillir presque 24 000 aficionados. Ce sont les 3e plus grandes au monde.

Marius, toujours poursuivi par l'inconnu, court dans les travées des arènes.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Feria de Campo (Moncloa-Aravaca)

La Feria de Campo est une exposición bi-anuelle qui commence au début des années 1950 et qui a survécu jusqu'au début des années 70. Elle avait lieu à la Casa de Campo. Y étaient représentés les provinces espagnoles et quelques pays latinoamericains.

La police investit la Feria de Campo, refuge des escrocs, pour retrouver le paquet de córolen.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

Feria de Campo (Moncloa-Aravaca)

La Feria de Campo est une exposición bi-anuelle qui commence au début des années 1950 et qui a survécu jusqu'au début des années 70. Elle avait lieu dans la Casa de Campo. Y étaient représentées les provinces espagnoles et quelques pays latinoamericains.

Le docteur Miguel Valdés quitte la Feria de Campo avec l'infirmière Teresa Montero, sa fiancée.

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© 1957 Eos Films/Martin A. Gosch

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