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GRUPO DE REFLEXIÓN SOBRE EL MUNDO HISPÁNICO

Marius PERRIGOT

(Lyon, 1863-Lyon, 1939 )

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Louis, Auguste Perrigot (Chatillon-sur-Indre, 03/01/1811-Lyon 2e, 09/05/1875)

  • épouse (Lyon, 22/07/1841) Marie, Pierrette Lavarenne (Lyon, 17/09/1820-Lyon 2e, 13/03/1856). Descendance :
    • Paul, Auguste Perrigot (Lyon, 11/04/1842]-) épouse Jeanne, Claudine Lacroix (Lyon 3e, 25/10/1847-)
    • Jeanne, Clotilde Perrigot (Lyon, 22/08/1849-)
    • Marie, Antoinette Perrigot (Lyon, 06/09/1851-)
  • épouse  (Lyon 2e, 15/11/1960)  Marguerite Chaponot (Lyon 4e, 05/03/1833-≤ 1926). Descendance :
    • Noël, Théodore, Marius Perrigot (Lyon 2e, 25/12/1863-Lyon 3e, 14/02/1939) épouse (Lyon 3e, 09/11/1926) Anna-Augustine Thévenet (Lyon 3e, 28/08/1865-Lyon 3e, 30/03/1944). 

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Fils d'un père menuisier, Marius Perrigot appartient à une famille cultivée et artiste du côté de sa mère. Son grand-père maternel est instituteur, son oncle Émile Chaponot, facteur de piano, et sa propre mère est professeur de peinture. Mère et fils vont continuer à habiter au nº 1 rue Champier jusqu'en 1886 environ (recensement 1881 et 1886) où Marius figure comme employé. Lors de son conseil de révision (1883), où il est ajourné pour raisons médicales (varicocèle développée), il est élève en pharmacie, puis devient préparateur à la faculté de physique (vers 1886). Après 1886, il déménage pour s'installer, toujours avec sa mère, au n º 31, quai des Brotteaux, où il figure comme professeur jusqu'en 1896. Ses études d'une part et son environnement familial d'autre part favorisent probablement un rapprochement avec la société Lumière, où Auguste Lumière est proche du monde de la pharmacie, Louis Lumière, de celui de la chimie, et Antoine Lumière fréquente les musiciens et les artistes.

Il intègre la maison de Monplaisir, probablement dans le courant de l'année 1895 ou dès les premiers jours de 1896. Il est immédiatement placé comme responsable de la salle du cinématographe qui s'ouvre, rue de la République, à partir du 25 janvier 1896. Il est d'ailleurs le concessionnaire du cinématographe pour Lyon :

A Lyon, au nº 1 de la rue de la République, dans un magasin transformé en salle de spectacle, le 25 janvier 1896, direction de M. Perrigot, collaborateur immédiat des Frères Lumière.
[...]
Enfin, pour ne négliger aucun des documents historiques, nous donnons volontiers les noms des premiers concessionnaires qui furent :
[...]
Pour Lyon, M. Perrigot, toujours fidèle collaborateur, à Monplaisir, de MM. Lumière, et l'un des plus renseignés sur tout ce qui touche à leurs travaux ; M. Perrigot est actuellement chef des services de fabrication des plaques autochromes.


Guillaume-Michel Coissac, Histoire du cinématographe des origines à nos jours, Paris, Editions du Cinéospe/Gauthier-Villars, 1925, p. 185.

Son rôle, chez les Lumière, est sans doute prépondérant, dans les premiers mois de l'année 1896. puisqu'il apparaît comme un des administrateurs, sous couvert duquel Marius Paris signe les courriers à partir du 11 février 1896.

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Pour Perrigot, M.Paris, Lettre à M. Kennettenorf, Lyon, 11 févier 1896
Cahier Lefrancq, folio 427
© collection particulière [D.R.]

Il est probable que Marius Perrigot ait aussi instruit certains opérateurs sur le maniement de l'appareil, en mode projecteur, comme semble l'indiquer Félix Mesguich qui, avec Félicien Trewey, inaugure le cinématographe lyonnais :

Pourtant, quelques semaines plus tard, j'étais gratifié du titre pompeux d'opérateur cinématographique et, sous la direction de M. Perrigot, j'opérais à la salle de la rue de la République, où les séances se renouvelaient toutes les demi-heures, de 10 heures du matin à 11 heures du soir.


Coissac, 1925, 425

On imagine que  Marius Perrigot va conserver la concession de l'appareil Lumière au moins jusqu'à la mise en vente officielle du cinématographe, le 1er mai 1897. Au-delà, il va rester comme employé de la maison de Monplaisir, ainsi qu'il apparaît dans le recensement de 1901 où il figure comme employé des " Lumière ", puis " ingénieur " (1906). C'est au moins à partir de 1911 qu'il vit maritalement avec Anna Thevenet, au 6, chemin Saint-Maximin, avec laquelle il se mariera quelques années plus tard. Marius Perrigot va également devenir responsable du secteur " autochrome " de la maison Lumière :

M. Perrigot est actuellement chef des services de fabrication des plaques autochromes.


Coissac, 1925, 185.

Marius Parrigot s’éteint en 1939, sans laisser de descendance directe. Il repose au cimétière de la Guillottière (nouveau) à Lyon .

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