Madrid au cinema

El mundo sigue (1963) 

Topographie

Red de San Luis (Centro)

Nom donné à l'élargissement de la Calle de la Montera lorsqu'elle débouche sur la Gran Vía. Du XVIIe au XIXe siècles, il y a un marché, puis de 1832 a 1868, on y installe la Fuente de los Galápagos de l'architecte Francisco Javier de Marietegui, aujourd'hui au Retiro. Avec la construction du métro, on y installe l'ascenseur dans un Templete (1920-1970), réalisé par l'architecte Antonio Palacios. C'est une nouvelle fontaine, la Fuente de los Cisnes, due à Manuel Herrero Palacios, qui le remplace. En 2009, la Red de San Luis devient piétonnière.

Un plan de la Red de San Luis.

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© 1963 Ada Films

Plaza de Chueca (Centro) 

Située au coeur du quartier hononyme, elle doit son nom au célèbre compositeur de zarzuelas, Federico Chueca (1846-1908). Dans les années 70, Chueca devient l'un des hauts lieux du trafic de drogues, fréquenté par les heroïnomanes. La dégradation du quartier dans les années 80 et le départ de nombreux commerces modifient la configuration de la zone qui voit se multiplier les bars et les discothèques et devient dès les années 90, le quartier gay de Madrid.

Doña Eloisa a du mal à porter le sac et rencontre don Andrés Fernández.

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© 1963 Ada Films 

[à identifier]

Eloisa se promène dans les rues.

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© 1963 Ada Films

Plaza Juan Pujol (Centro)

Populairement connue comme la Plaza del Rastrillo del Espíritu Santo, elle doit son nom à Juan Pujol (1883-1967), journaliste, député républicain, fondateur du journal El Diario Madrid.

Faustino traîne dans les rues.

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© 1963 Ada Films

Bar El Chigre [Avenida Alfonso XIII, 124] (Chamartín)

"Chigre" est un mot d'origine asturienne qui signifie un bar où l'on vend du sidre. Le Bar El Chigre, qui existe toujours, propose des spécialités : croquetas de cabrales, patatas al cabrales, chorizo a la sidra, fabes... 

Faustino, sans illusion, boit à la terrasse du bar.

 

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© 1963 Ada Films

 

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